Point Break (2016) de Ericson Core

Enième remake pour faire original, et pas des moindres puisqu'il s'agit du film culte "Point Break - extrême limite" (1991) de Kathryn Bigelow où le sex-symbol Patrick Swayze faisait la leçon aux jeunes loups Keanu Reeves. La première grande idée est des plus novatrices, faire un vice versa entre le blond et le brun. Pour le blond Bodhi/Swayze on place le brun Bodhi/Edgar Ramirez, pour le brun Utah/Reeves on met un blondinet inconnu Luke Bracey... Ce dernier a pu être paerçu dans "G.I. Joe Conspiration" (2013) de Jon M. Chu, à part ça pas grand chose. Le vrai hic c'est que Luke Bracey a le charisme inexistant, trop lisse. Heureusement le casting s'étoffe pour les seconds rôles, le (vrai) charisme de Ray Winstone mais sous-exploité, et la plastique de rêve de la ravissante Teresa Palmer pour un rôle sous-exploité également, de façon assez machiste par ailleurs.

Point Break (2016) de Ericson CorePoint Break (2016) de Ericson CoreNote : Point Break (2016) Ericson CorePoint Break (2016) Ericson Core

Mis en scène par un inconnu auquel on doit le polar oublié "Invincible" (2006) et dont le talent est surtout visible comme directeur photo notamment sur l'excellent "Dancing at the Blue Iguana" (2000) de Michael Radford. La photo, mine de rien un domaine très important ici puisque la vraie richesse du film réside essentiellement dans les magnifiques décors et paysages, ainsi que dans les jolies séquences de sports extrêmes. Pour les décors, le budget de 100 millions de dollars (4 fois supérieur au film de Bigelow !) ont bien aidé notamment en nous faisant voyager dans pas moins de 11 pays sur 4 continents. Par contre en ce qui concerne les séquences d'action et de sports on peut dire que le réalisateur s'est cassé les dents. En effet on a rarement vu autant de faux raccords, et de découpages aussi mauvais. Ajouté à la CGI peu discrète ces séquences ne rendent pas hommage aux cascadeurs qui ont dû risquer gros sur ce genre de trips. Mais dès e début on tique un peu, avec une intrigue tiré par les cheveux qui font du gang une simple bande d'écolos-anars qui en font juste une bande d'illuminés shoutés à l'adrénaline . L'empathie qui existait pour les uns et les autres dans la version 1991 disparait donc pour un simple déluge de trips extrêmes et de cascades vertigineuses. Le reste est juste alimentaire et pas toujours bien réalisés de surcroît. Vite, revoyons le vrai et unique "Point Break - extrême limite" (1991) !

Critiques De Films

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