Franck, gendarme dans les années 80, c’est Guillaume Canet mais Franck, c’est aussi le tueur de jeunes filles que tout le monde recherche.D’emblée, rien n’est caché au spectateur. Et c’est par deux univers différents que les deux faces de Franck sont montrées : blagueur avec ses collègues, mutique chez lui ou agressif avec les filles.Ce gars-là a un problème, c’est sûr !De reconstitution difficile, les années 80 sont pourtant essentielles à cette histoire qui mêle l’enquête et la dissimulation de l’assassin. Le récit filmique met parfaitement l’accent dessus.Je suis scotchée à l’écran, curieuse de savoir, et d’une, comment le tueur se fera prendre et de deux, pourquoi il agit ainsi.Je n’aurai pas toutes les réponses mais la fascination teintée de révulsion m’emporte.L’accent est parfaitement mis sur l’impunité quasi entière que pouvaient avoir les criminels à cette époque mais aussi sur les moyens restreints des forces de l’ordre.En deçà des avancées criminelles, il y a aussi cette confiance et cette totale insouciance des jeunes filles qui, rétroactivement, m’ont bien filée les jetons.À côté de ça, ici, Guillaume Cant prouve une fois de plus (et je ne parle pas qu’aux admiratrices–teurs) qu’il est à l’aise dans tous les registres (ici, c’en est effrayant !)En bref, ce bon petit polar aurait le mérite d’avoir une seconde chance sur petit écran !Évidemment, je ne le recommande absolument pas aux moins de 12 ans !DVD le 1er octobre 2015