Luchon 2016 ! Elles ... Les Filles du Plessis. Compétition. Fictions unitaires.

Par Cinealain

La ville de Lille a été choisie pour son architecture et sa ressemblance avec le lieu d'origine, situé au Plessis-Robinson, en banlieue parisienne. Quant au sujet, il fait écho au quarantième anniversaire de la loi Veil : "Il y a une volonté de la part de la réalisatrice de montrer le chemin parcouru depuis les années 70, de dire comment ça se passait, comment étaient traitées les gamines. La légalisation de l'avortement est arrivée peu de temps après, en 1974", explique David Kodsi, le producteur délégué.

Avec Sandrine Bonnaire, Blandine Bellavoir, Jean-Michel Martial, Roxane Bret, Noémie Merlant, Camille Aguilar, Nastasia Caruge

Dans les années 1970, la maison du Plessis accueille les jeunes filles mineures enceintes.

Elles n'ont pas 18 ans, elles viennent de la France entière et ces jeunes filles n'ont pour la plupart pas désiré leurs grossesses. Mais qu'importe qu'elles soient le fruit de l'amour ou d'un viol, au foyer du Plessis, elles seront remises dans le droit chemin.


En attendant leurs accouchements, ces adolescentes sont contraintes d'abandonner leur vie, leurs études et pour finir leurs enfants. Dans une des chambres 4 d'entres elles vont se retrouver, se soutenir et finir pas se révolter contre le sort injuste et douloureux qui leur est réservé.

Mais, le jour où la révolte gronde, le mécanisme s'enraille...

Elles ... Les filles du Plessis est un excellent téléfilm, porté par un remarquable casting, dominé par la lumineuse Sandrine Bonnaire, ici, dans le rôle inattendu, celui d'une femme antipathique, extrêmement conservatrice.

Le scénario parfaitement écrit, des dialogues justes et des situations souvent douloureuses, démontrent parfaitement un long et pénible combat. Celui de toutes ces jeunes pensionnaires enceintes, le plus souvent suite à des viols, et abandonnées par leurs proches.

Leur courage et leur détermination, l'appui des premières manifestations féministes, aussi, les aideront à passer du statut de coupables, tel que défini à l'époque, à celui de victimes, enfin reconnues par la justice.