Bonjour je suis la reine d’Angleterre et je vous ch*e à la raie.
Eeeeeenfin… bref. Salut la compagnie !
Aujourd’hui, après un déblocage de temps au sein de tout ce travail d’informaticien, j’ai eu envie d’écrire un petit (tout petit) papier sur une série que j’ai découvert il y a peu sur Netflix (et ouais j’ai un abonnement booooooouh !!).
C’est donc pour vous communiquer mes pensées très pascaliennes que je frappe mon clavier, et surtout pour vous parler de F is for Family, une série animée toute jeune créée par Bill Blur et produite par la boîte de Vince Vaughn (l’écolo qui sauvait des dinosaures et qui laissait les humains mourir dans Le Monde Perdu, pour la référence moyenne) dont je n’ai plus le nom la tout de suite. Au moment où je vous parle, elle ne compte que 6 épisodes d’un peu moins de trente minutes, c’est pour l’instant très peu mais c’est tout à fait suffisant pour vous motiver à aller y jeter innocemment un coup d’oeil.
Alors qu’est-ce que c’est ?
Et bien FifF, c’est tout d’abord un voyage dans le temps. C’est l’occasion de voyager dans l’Amérique moyenne des années 70, dans une petite banlieue, au sein de la famille Murphy. Et c’est là qu’est tout son charme. Dans la vague des Bojack Horseman ou autres Bob’s Burger en or, on découvre une série savamment écrite. Sous une ambiance très satyrique assez intelligente, je me suis surtout plu à vivre le quotidien de ces ricains typiques à une époque où «vous pouviez frapper votre enfant, fumer à l’intérieur ou apporter une arme à feu à l’aéroport» (dixit le synopsis). Et vraiment c’est cool, c’est plein d’humour noir, de personnages délirants (le voisin sex-symbol blond à moustache, qui me fait tripper), et c’est très convaincant niveau drame familial. C’est simple, l’impression d’être face à un long métrage carrément réaliste se ressent grandement. On s’implique assez et il y a une part de surréalisme là où il faut pour ne pas déséquilibrer et tomber dans l’absurde (F is for Family Guy, que je trouve tout de même géniale, au passage). Comme la plupart des séries animés pour adulte en vogue, ça parle de sexe, de famille, de problèmes humains stupides ou complexes, de travail, bref… la vraie vie. Et c’est là que ça se démarque, c’est que pour une fois la transposée est simple (contrairement à Bojack Horseman par exemple, qui est plus métaphorique, en soi, ou même Family Guy qui passe tous ses messages à travers des gags absurdes et une stupidité ambiante), et ce n’est pas pour autant que l’on tombe dans le superficiel, l’inutile, etc… non, c’est intéressant, assez addictif finalement, et ça se consomme avec plaisir. En plus les références de pop culture que l’on peut attendre d’une telle oeuvre sont vraiment amenées de manière intelligente, on balance pas de la marque ou du label à tout va, mais on déguste plutôt ça au rythme normal du monde réel, de manière naturelle, je dirais.
Côté technique, on sent tout de même que ça part de moyens moyens justement (ah bon il a pas de prénom ?). L’animation des personnages et décors principaux est tout à fait correcte et très adaptée, les proportions sont nickels, les animations sont fines et fluides. C’est du côté des personnages secondaires que ça va moins, notamment sur le plan de l’animation qui s’appauvrit à un facteur non négligeable, et ressemble à une espèce de pantin After Effects (les vrais comprendront) animé en deux minutes. Après, j’ai quand même remarqué que ça s’améliore au fil des épisodes, et puis dans tous les cas ce n’est pas non plus très gênant, si on ne prête pas attention à trop de détails. Non franchement ça a un style c’est certain, et c’est très agréable, très adapté à son propos. Et puis eh oh y’a du monde au casting ! Pour les adeptes (comme moi), vous serez contents de retrouver Sam Rockwell, ou encore Laura Dern (la copine zizi-panpan de Sam Neill dans le premier Jurassic Park, et zizi-panpan-dans-tes-rêves dans le troisième Jurassic Park !!!).
En gros, je vous invite fortement à tester cette nouvelle série qui est déjà culte aux USA, et disponible uniquement via Netflix en France (série originale). Si vous avez un abonnement, n’hésitez pas y jeter un oeil attentif. Attendez au moins le générique ultra réussi et si il vous plaît, plongez chez les Murphy ! Vous adorerez. Après pour les non-abonnés, je vous invite à pratiquer l’illégalité, au moins pour vous donner envie de continuer via un support légal et bouffer ce genre de séries.
Allez, tchuss !