Steve Carell, Michael Shannon, Luke Grimes, Josh Charles
Alors qu'elle rêve de devenir lieutenant, Laurel cache son homosexualité pour ne pas nuire à sa carrière. Lors d'un match de volley-ball, elle fait la connaissance de Stacie Andree , beaucoup plus jeune et qui assume son orientation sexuelle.
Les deux femmes tombent amoureuses et s'installent ensemble. Leur bonheur est de courte durée car un cancer est diagnostiqué à Laurel. Sachant que ses jours sont comptés, Laurel a un dernier souhait : elle veut que sa pension revienne à la femme qu'elle aime.
Elle se heurte à l'homophobie des politiciens du comté qui refuse d'accéder à sa demande...
Laurel et Stacie vont se battre jusqu'au bout pour faire triompher leurs droits. elle demande que sa pension de policier soit versée à Stacie après sa mort.
Le 26 juin 2015, la Cour Suprême des États-Unis a pris une décision historique en légalisant le mariage pour tous, y compris pour les couples de même sexe. Ce matin-là, le président Obama a déclaré : "Les progrès dans ce domaine se font souvent de manière très progressive - c'est parfois deux pas en avant, puis un pas en arrière - grâce aux efforts sans relâche de citoyens engagés". Le président aurait pu faire allusion au parcours admirable du lieutenant de police du New Jersey Laurel Hester et de sa compagne Stacie Andree.
Ce qui, au départ, était une histoire personnelle d'amour et d'identité est devenu en 2005 un élément central dans la lutte mondiale pour la justice et l'égalité des droits. Pour le couple, ce combat intervient à un moment décisif de sa vie.
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Laurel Hester, qui est tombée follement amoureuse de sa compagne alors qu'elle ne s'y attendait pas, subit un choc violent lorsqu'elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer des poumons en phase terminale. Elle a une dernière volonté : transmettre ses droits à la retraite à Stacie afin qu'elle ne manque de rien quand elle ne sera plus là.
Mais sa demande est systématiquement rejetée par les cinq freeholders (propriétaire foncier) de l'Ocean County, dénomination des élus du New Jersey. L'un des freeholders a même souligné que cette simple preuve d'amour était de nature à menacer "le caractère sacré du mariage". Incapable de se résoudre à l'idée qu'on lui refuse ce que toute personne hétérosexuelle obtiendrait sans la moindre difficulté, Laurel Hester entame une campagne citoyenne courageuse dans la phase la plus critique de sa vie pour contribuer à une évolution sociale majeure.
Ellen Page s'explique : "J'ai une admiration sans borne pour Laurel et Stacie. Elles étaient d'un courage hallucinant : la plupart des gens ne s'engageraient pas dans ce genre de combat. C'est une histoire profondément humaine, et quand on décèle l'humanité d'une histoire, on est en mesure de s'attacher à des personnages qui n'ont pas le même point de vue que vous. Je me suis sentie très honorée de participer à ce projet".
Les producteurs de Free Love , Michael Shamberg et Stacey Sher se sont mis en quête d'un scénariste capable de réunir les multiples facettes de l'histoire - l'amour, la police, la politique, les médias et la mortalité. Le choix s'est porté sur Ron Nyswaner. Ce dernier avait obtenu une citation à l'Oscar pour le scénario de Philadelphia de Jonathan Demme, avec Tom Hanks : il s'agissait de la première grosse production hollywoodienne qui abordait ouvertement l'impact social et politique de l'épidémie de SIDA.
Ron Nyswaner a abordé le scénario avant tout comme une histoire d'amour passionnelle entre deux êtres qui n'attendent pas l'assentiment de qui que ce soit, mais qui, du coup, doivent en assumer les difficultés. Pour le scénariste, Hester et Andree ne souhaitaient aucunement que leur relation devienne un enjeu majeur de l'histoire des droits civiques, mais elles n'ont pas fui le combat dès lors que leurs droits les plus élémentaires ont été bafoués. "J'ai eu envie de raconter l'histoire de Laurel et Stacie parce qu'il s'agissait de personnes comme vous et moi, menant une vie ordinaire, qui se sont retrouvées dans une situation extraordinaire et qui y ont fait face de manière extraordinaire", déclare . "Ce qui m'a séduit, c'est que grâce à l'intensité de leurs sentiments, elles ont trouvé le courage de se battre pour faire évoluer la loi".
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Pour , comme pour le reste du monde, beaucoup de progrès ont été accomplis depuis Philadelphia et la situation a même évolué entre l'écriture du scénario et aujourd'hui. Pour autant, il estime qu'il faut poursuivre le débat autour de la discrimination, des clivages au sein de la société et de l'intolérance, et d'autant plus que les progrès sociaux s'accompagnent souvent d'un retour de bâton. "Il y a eu des évolutions majeures très positives et bienvenues en matière des droits des homosexuels et des transsexuels, et du mariage pour tous, et cette histoire n'en est que d'autant plus actuelle", dit-il. "Les êtres humains cherchent trop souvent à créer des clivages entre différentes communautés et la presse parle sans cesse de gens qui s'affrontent pour des questions de politique, d'appartenance ethnique, et de sexualité.
J'espère que ce film permettra au spectateur de comprendre et de partager ce que des gens comme vous et moi empêtrés dans ces clivages vivent sur le plan affectif et psychologique. J'espère qu'il touchera le public et qu'il fera appel à son désir de justice".
articulièrement séduit par le contraste entre les deux femmes : la loi des contraires suscite souvent les plus fortes attirances. "Laurel et Stacie étaient très différentes et n'abordaient pas la vie de la même façon ", analyse-t-il. " Tout d'abord, il y avait une différence d'âge entre elles. D'autre part, elles n'assumaient pas leur homosexualité de la même façon, notamment en public et au travail : c'était pour moi une source de conflits très intéressante. Et pourtant, tout en s'affrontant régulièrement, elles sont restées soudées dans les moments les plus difficiles de leur existence. C'était une grande chance de pouvoir écrire sur leur couple".
"J'ai eu envie de raconter l'histoire de Laurel et Stacie parce
qu'il s'agissait de personnes comme vous et moi, menant
une vie ordinaire, qui se sont retrouvées dans une situation
extraordinaire et qui y ont fait face de manière extraordinaire"
déclare le scénariste.
Pour mettre en scène cette histoire d'amour, la production a engagé
Peter Sollett. a plus d'envergure sociale et politique, mais le cinéaste signale que ce nouveau projet a des points communs avec ses films antérieurs. "À mes yeux, c'est avant tout un film humaniste et une histoire d'amour, ce qui est le cas de tous mes longs métrages", dit-il. Il souhaitait se concentrer particulièrement sur l'humanité des personnages, et sur les relations intimes des amants, des amis, des partisans et des adversaires des deux protagonistes, afin de montrer comment des gestes courageux du quotidien peuvent déboucher sur des victoires sociales majeures. "Ce qui m'a intéressé, c'est qu'au-delà de cette bataille pour les droits civiques, il s'agit de l'histoire universelle de deux êtres qui tentent de trouver le moyen s'aimer", constate Sollett. "Laurel ne veut pas que les gens sachent qu'elle est en de couple, tandis que Stacie souhaite exactement le contraire. Leur différend tient vraiment à la question de savoir qui des deux mène la danse - et c'est le genre d'enjeu dans lequel tous les couples peuvent se reconnaître".Une fois le scénario et le casting finalisés, les producteurs Jack Selby et Duncan Montgomery ont accepté de coproduire le projet. En outre, les cofondateurs de Bankside Films, Compton Ross et Phil Hunt se sont engagés dans l'aventure. Jack Selby et les patrons de Bankside ont bouclé le financement du film. Pour les auteurs, la fidélité à l'état d'esprit de Laurel Hester et Stacie Andree était une priorité absolue.
De manière bien légitime, cette dernière était au départ sceptique sur ce projet de long métrage.
; "J'avais peur", confie-t-elle."Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je voulais seulement que le film soit fidèle à ce qui s'est passé". Ses craintes se sont dissipées lorsqu'elle a constaté à quel point la production mettait tout en oeuvre pour être respectueuse des événements.
"Avec Stacie, on a été franchement sidérés par l'exactitude et l'authenticité du scénarioé, souligne l'inspecteur de police à lavretraite Dane Wells, ancien partenaire de Laurel Hester. "Je m'attendais à ce que les auteurs aient pris beaucoup plus de liberté, et ce n'était pas le cas". Stacie Andree, qui habite toujours dans la maison où elle vivait avec Laurel, espère à présent que le film pérennise le combat de celle qu'elle aimait. "Notre histoire a contribué à faire bouger les lignes", dit-elle, "et j'espère que le mouvement va continuer".
De fait, des changements importants se sont produits au moment où l'équipe était en plein tournage. Après des décennies de militantisme, et de combats comme celui de Laurel Hester, il semble que l'opinion publique ait évolué radicalement : le mariage homosexuel n'est plus considéré comme marginal ou déviant, mais comme l'expression légitime d'une volonté universelle d'avoir le droit d'aimer et de protéger l'être aimé, quel qu'il soit. "C'est rare de tourner un film dans un contexte où l'histoire est en train de s'écrire", s'enthousiasme la productrice Kelly Bush. "Aujourd'hui, on constate que le combat de Laurel et de Stacie, il y a dix ans, a poussé la Cour Suprême à s'emparer de la question du mariage cette année. C'était extraordinaire de voir ce film prendre forme au moment même où la nation était galvanisée par le hashtag #lovewins".
Si le film aborde une question particulièrement actuelle, l'accent de Free Love est mis sur les personnages et comme dans toute histoire d'amour contemporaine, le casting était décisif. Ellen Page engagée dès le départ, il restait à dénicher une actrice capable de camper Laurel Hester - cette femme qui doit faire face à l'épreuve la plus terrible de sa vie tout en affrontant un gouvernement qui refuse ses choix personnels
Pour exprimer la détermination et la tendresse du personnage, la production a sollicité l'une des comédiennes les plus douées de sa génération : Julianne Moore, récemment oscarisée pour
Still Alice. La comédienne a immédiatement souhaité relever le défi : "C'est une histoire profondément émouvante, et j'ai tout de suite eu envie de jouer le rôle", dit-elle. "L'amour fait partie intégrante de la vie de tout être humain. C'est absurde de priver quiconque du droit d'aimer l'homme ou la femme de son choix".
Comme à son habitude, Julianne Moore s'est totalement investie dans le projet : elle s'est d'abord abondamment documentée sur la vie et le milieu d'appartenance de Laurel Hester. "J'ai fait énormément de recherches sur Laure", indique-t-elle. "Ce qui m'a vraiment frappée chez elle, c'est qu'elle était très attachée à la notion de justice dans son travail d'inspectrice de police. Mais le plus terrible, c'est qu'après avoir consacré sa vie à obtenir justice pour les autres, elle a dû, juste avant de mourir, déployer toutes ses forces pour que la femme qu'elle aimait obtienne justice elle aussi". Plus elle apprenait à connaître Laurel Hester, plus Julianne Moore était touchée non pas tant par son audace que par son humilité. "Laurel était animée d'une extraordinaire éthique professionnelle, mais elle n'en faisait jamais étalage", remarque la comédienne. "Elle s'attribuait rarement le mérite de ce qu'elle accomplissait. Pour elle, seul le résultat comptait".
Ellen Page était enchantée que Julianne Moore incarne Laurel, cette femme âgée de 18 ans de plus qu'elle :
"Julianne est magnifique dans ce rôle", affirme la jeune comédienne. "C'est aussi la personne la plus adorable et généreuse que je connaisse, sans même parler de sa maîtrise absolue de son art". Dès que Laurel et Stacie font connaissance au cours d'un match de volley-ball, leurs rapports sont chaotiques, mais en dépit d'obstacles et de différences en apparence irréconciliables, elles ne cessent de se rapprocher l'une de l'autre. Pour Julianne Moore, quels que soient les personnages, quand on cherche à exprimer la puissance invincible de l'amour, il s'agit de puiser dans des émotions pures et intactes et de mettre à jour les sentiments qui sous-tendent les mots et les actes. "Ce qui pousse les gens les uns vers les autres, et qui soude les couples, est toujours un mystère", commente la comédienne. "On se demande souvent pourquoi telle personne s'éprend de telle autre, et pourquoi à ce moment-là de sa vie. En ce qui concerne l'histoire de Laurel et Stacie, leurs sentiments étaient profonds et vivants, et leur couple avait une grande importance pour chacune. Peu importe qu'on soit homosexuel ou hétérosexuel, c'est très rare de rencontrer quelqu'un et de tomber aussi passionnément amoureux. C'est sans doute ce qu'il y a de plus précieux pour tout un chacun".
Tout comme sa partenaire, Ellen Page s'est investie corps et âme pour incarner Stacie Andree. Elle a eu la chance de rencontrer la véritable Stacie, dans cette maison du New Jersey où elle a vécu avec Laurel. "On est même allées là où Laurel prenait son café tous les matins", indique Ellen Page. "Lorsqu'on dispose d'un matériau aussi personnel, on apprend à mieux connaître le personnage qu'on interprète et à en cerner toutes les facettes". Stacie Andree a apprécié de pouvoir partager ses souvenirs les plus intimes avec les deux actrices : "Julianne et Ellen me contactaient régulièrement pendant le tournage pour savoir comment j'aurais formulé telle ou telle chose, ou comment Laurel aurait répondu", dit-elle. "Je me suis sentie très à l'aise avec elles". Ellen Page s'est également inspirée de son propre parcours : "Je me sens concernée par ce film à titre personnel parce que je suis lesbienne, et quand on voit deux êtres traités avec moins de considération en raison de leur orientation sexuelle - et à qui on dit que leur amour n'est pas acceptable -, c'est bouleversant", reconnaît-elle. "Mais ce qui est formidable, c'est d'avoir l'opportunité de camper un personnage amoureux et d'explorer l'intensité de ses sentiments".
L'alchimie entre les deux comédiennes était intense et palpable. "Ellen et Julianne sont toutes les deux extraordinaires et elles forment un couple sublime", s'enthousiasme Michael Shannon. "Elles expriment à merveille la tendresse qui les unissait, et le courage qu'il leur a fallu pour accepter qu'il y ait des témoins de leur relation".
, s'est embarqué dans l'aventure après avoir été profondément ému par le scénario. "Ce qui m'a intéressé dans l'histoire de Laurel, c'est que même si on est terrorisé ou qu'on doit surmonter des obstacles, cela vaut la peine de prendre des risques insensés pour ne pas dissimuler son identité", affirme le comédien.
a aussi été intrigué par l'évolution de son personnage : il interprète Dane Wells, fidèle partenaire de Laurel, qui ignorait l'orientation sexuelle de cette dernière. Lorsque Laurel s'assume ouvertement pour se battre pour Stacie, la loyauté de Dane est mise à l'épreuve. Dane Wells a été impressionné par l'investissement consenti par le comédien pour cerner son parcours personnel. Wells raconte qu'au cours de leur combat, Laurel Hester et lui-même avaient un jour plaisanté en imaginant que leur parcours fasse un jour l'objet d'un film. "On a même évoqué les acteurs qu'on aimerait voir nous interpréter à l'écran, et on s'est dit qu'on avait une chance sur un million que ce rêve se concrétise !", déclare-t-il en riant. En définitive, c'est Dane Wells qui a convaincu ses collègues de se rallier à la cause de Laurel, et qui s'est associé au militant des droits civiques Steven Goldstein, fondateur de Garden State Equality, organisation de défense des droits de la communauté homosexuelle.
Directeur de l'association, Goldstein a pris la tête de la contestation en faveur de Laurel Hester en 2005 et début 2006. Il s'agit d'un registre inédit pour Steve Carell qui campe le personnage. "Goldstein n'est pas du genre à accepter qu'on lui refuse quoi que ce soit", déclare . "C'est une force de la nature. Son tempérament passionné l'a incité à s'exprimer en public dès qu'il en avait l'occasion".
Ron Nyswaner explique que Steve Carell , de manière inattendue, correspondait parfaitement à Goldstein : campe son rôle et souligne que le militantisme nécessite également des talents de comédien. "Lorsque Goldstein a appris que les droits de Laurel étaient bafoués sous prétexte que sa compagne était une femme, Steve s'est dit qu'il allait bousculer certains tabous et mettre pas mal de gens mal à l'aise - et c'est ce qu'il a fait", relève le scénariste. "Son rôle dans ce combat a été vraiment déterminant." Goldstein lui-même s'est montré ravi que "Quand on est militant et qu'on harangue la foule, il faut savoir être captivant puisqu'il est important de captiver son auditoire pour le sensibiliser à une cause et le convaincre. Si on ne retient pas l'attention des gens, on ne peut pas faire de pédagogie et convaincre quiconque de s'engager dans une cause", note-til. Goldstein a été emballé par la précision du comédien : "Il était d'une exactitude hallucinante. Il possède un humour et une intuition qui m'ont bluffé", dit-il encore.
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On trouve encore au casting Luke Grimes, dans le rôle du jeune policier Todd Belkin qui lutte contre ses propres démons. Tandis qu'il prend fait et cause pour que Laurel obtienne justice, Belkin est incité à s'assumer. Il incarne l'exemple même d'un homme dont le sentiment de honte cède la place à l'inspiration.
C'était intéressant de se rendre compte de ce qu'on ressent quand on cache un lourd secret sans pouvoir révéler sa véritable identité à qui que ce soit. Et on comprend à quel point cela peut affecter notre vie quotidienne". note Grimes.
Le film relate une véritable histoire d'amour forte et magnifique dans l'Amérique des années 2000, celle de Laurel Hester et Stacie Andree.
"Ce qui, au départ, était une histoire personnelle d'amour et d'identité est devenu en 2005 un élément central dans la lutte mondiale pour la justice et l'égalité des droits. Pour le couple, ce combat intervient à un moment décisif de sa vie." Précisent, les notes de productions.
C'est là le grand mérite de ce long-métrage. Appuyer sur la bataille menée par Laurel Hester pour faire valoir ses droits. Une lutte qu'elle mènera jusqu'au bout pour, qu'après sa mort, la pension revienne "normalement", à celle qui partage sa vie, Stacie Andree. Un combat dur et douloureux qui a réussi à faire bouger les mentalités dans l'État du New Jersey, dans d'autres états d'Amérique, ensuite.
Je passe sur une mise en scène qui se cache derrière le propos, mais retiens le courageux engagement des comédiens.
La prestation de Michael Shannon toute en retenue. Celle plus inattendue et tout à fait excellente de Steve Carell. Ellen Page totalement investie dans le rôle. L'actrice s'est sentie très honorée de participer à ce projet. La grande et magnifique Julianne Moore qui n'a plus rien à prouver, juste laisser passer un message déchirant. "L'amour fait partie intégrante de la vie de tout être humain. C'est absurde de priver quiconque du droit d'aimer l'homme ou la femme de son choix", a déclaré
Le mot de la fin à un acteur que je ne connaissais pas, Luke Grimes "C'était intéressant de se rendre compte de ce qu'on ressent quand on cache un lourd secret sans pouvoir révéler sa véritable identité à qui que ce soit. On comprend à quel point cela peut affecter notre vie quotidienne".
Loin d'être totalement maîtrisé, ce film marquera ma mémoire. En ce qui me concerne, là, réside l'essentiel.