On apprend la mort de Douglas Slocombe ce 22 février à l'âge de 103 ans. Ce dernier était un dse plus grands Directeur Photo du cinéma, un métier peu connu du grand public et s'il fallait en choisir un, aujourd'hui est propice (malheureusement)...
Né en 1913 à Londres d'un père journaliste au Daily Herald et correspondant à Paris avant de revenir ensuite en Angleterre en 1933. Il s'intéresse d'abord au journalisme et notamment en s'intéressant de prêt à la montée du nazisme allant jusqu'à partir ppour Dantzig filmé les terribles évènements qui commençaient à ébranler l'Europe à la fin des années 30. le 1er septembre 1939 il est Varsovie alors qu'il est accompagné du réalisateur Herbert Kline. Il fuieront notramment en charrette en passant par la Lettonie et la Suède !
De retour à Londres il travaille pour le Minsitère de l'Information mais aussi pour les Studios Ealing qui lui propose rapidement de réaliser des longs métrages. Son premier film est "The Big Blockade" (1942) de Charles Frend qui est un film de propagande anti-nazi comme un grand nombre de production de l'époque.
S'il retrouve ce réalisateur pour "Les amours de JOanna Godden" (1947) Douglas Slocombe se fait définitivement unnom dans le milieu avec le chef d'oeuvre "Noblesse Oblige" (1949 - ci-dessous) de Robert Hamer dans lequel le géniale Alec Guinness interprète pas moins de 8 personnages ! Un enjeu de taille pour Slocombe à une époque où les effets spéciaux n'étaient pas au niveau d'aujourd'hui. Slocombe trouva un procédé qui permit à l'acteur d'apparaitre plusieurs en simultanée.
Il retrouve Alec Guiness pour d'autres comédies So British avec "L'homme au complet blanc" (1951) de Alexander McKendrick et pour "De l'or en barres" (1951) de Charles Crichton.
Pour ses films les plus connus citons aussi "The Servant" (1963) de Joseph Losey, "Le Crépuscule des Aigles" (1966) de John Guillermin, "Le Bal des Vampires" (1967) de Roman Polanski, "Un Lion en hiver" (1968) de Anthony Harvey, "L'or se barre" (1969 - avec la star Audrey Hepburn ci-dessous) de Peter Collison...
Les années 70 ne sont pas en restes avec "La guerre de Murphy" (1971) de Peter Yates, le culte "Jésus Christ Superstar" (1973) de Norman Jewison, réalisateur qu'il retrouve pour "Rollerball" (1975)... Mais aussi "Gatsby le magnifique" (1974) de Jack Clayton, "Julia" (1977) de Fred Zinnemann, "Rencontre du Troisième Type" (1977) de Steven Spielberg...
En 1981 il se fait un peu plus connaitre, d'abord en étant membre du jury au Festival de Cannes et ensuite en participant au succès mondial du film "Les Aventuriers de l'Arche Perdue" (1981) de Steven Spielberg qu'il retrouve une première fois.
Il tourne toutefois de mois en moins... Après un tournage du James Bond officieux "Jamais plus jamais" (1983) de Irvin Kershner il retrouve surtout Speilberg pour les suites "Indiana Jones et le Temple Maudit" (1984) et "Indiana Jones et la dernière Croisades" (1989) où il retrouve pour l'occasion son James Bond Sean Connery.
Indiana Jones III sera son dernier film. Cette trilogie avec Spielberg est un final magnifique pour une carrière exemplaire. Alors q'il est déjà septuagénaire et que sa vue baisse il termine la trilogie avant de subir une opération de la rétine qui échoue malheureusement. Il prend sa retraite alors qte restera alerte jusqu'à la fin malgré la perte de la vue.
Douglas Slocombe est certainement un des plus grands Directeur de la Photographie du Septième Art avec une carrière longue de 60 années et semés de quelques chef d'oeuvres qui lui doivent beaucoup.
Douglas Slocombe est décédé ce lundi 22 février 2016 peu de temps après avoir fêter ses 103 ans des suites d'une mauvaise chute.