Date de sortie 24 février 2016
Réalisé par Alejandro González Iñárritu
Avec Leonardo DiCaprio, Tom Hardy, Domhnall Gleeson,
Will Poulter, Kristoffer Joner, Paul Anderson, Brendan Fletcher, Lukas Haas
Genre Western, Aventure
Production Américaine
The Revenant déjà multirécompensé. Cliquez Ici
Synopsis
Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass (Leonardo DiCaprio), un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porté par l’amour qu’il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l’homme qui l’a trahi. Par soif de vengeance, il entreprend alors un périple semé de dangers inconnus qui va le confronter à des cultures étrangères, et qui finalement, se transformera en quête de rédemption. Tandis qu’il arpente l’Ouest sauvage, il se débarrasse peu à peu du désir de destruction qui le gouvernait jadis. Il s’est transformé en Revenant, un être revenu d’entre les morts.
La légende de Hugh Glass.
Depuis deux siècles, la capacité de Hugh Glass à repousser les limites de son corps, de son esprit et de son âme a fait de lui une véritable légende. On sait peu de choses sur ses jeunes années hormis sa naissance à Philadelphie en 1773, mais il semblerait qu’il ait été pirate. À 30 ans, il a pris la direction de l’Ouest et en 1823, il a participé à l’expédition du capitaine Andrew Henry pour explorer la rivière Missouri.
Hugh Glass n’a laissé aucun écrit derrière lui, à l’exception d’une lettre destinée aux parents d’un compagnon tué par les indiens Arikaras. Lorsqu’on a découvert qu’il avait survécu, son histoire s’est étalée dans tous les journaux du pays. Depuis, plusieurs biographies et romans ont vu le jour, mais en 2002, Michael Punke a publié Le Revenant, l’un des récits les plus approfondis et les plus documentés sur les événements.
Hugh Glass
Michael Punke, né de parents enseignants à Torrington, une petite ville de 5000 habitants dans le Wyoming, grandit proche de la nature, entre pêche et randonnée, et se passionne pour l’histoire. Brillant élève, ses études l’emmènent sur la côte Est, à l’Université George Washington, puis à Cornell Law School. S’ensuit une ascension remarquée à Washington dans le domaine du droit du commerce international, notamment comme conseiller du sénateur démocrate Max Baucus, mais aussi dans le secteur privé. Sa fascination de toujours pour les pionniers de la conquête de l’Ouest l’a cependant conduit à étudier toutes les ressources possibles afin de dresser le portrait le plus réaliste de Hugh Glass jamais réalisé.
Son livre a été qualifié par Publishers Weekly de "conte héroïque enchanteur sur l’obsession de la vengeance" et été plébiscité par les amateurs de récits d’aventures, parmi lesquels figuraient les producteurs d’Anonymous Content : Steve Golin, Keith Redmon et David Kanter. Steve Golin déclare : "J’ai toujours aimé les films de survie en pleine nature, et nous nous sommes tous dit que le roman de Michael Punke ferait un formidable film d’aventures. La route a été longue pour David, Keith et moi, mais nous sommes plus que ravis du résultat final et de l’extraordinaire équipe qui nous a aidés à réaliser ce projet. Cela n’a pas été évident, mais la créativité que cette histoire a inspirée est tout simplement exceptionnelle."
Anonymous Content a confié l’écriture du scénario à Mark L. Smith, qui a vu dans cette histoire l’occasion de faire vivre au public une expérience à peine imaginable à l’ère du tout-technologique. Pour le scénariste "dans les années 1820, quand on vous abandonnait en pleine nature, vous vous retrouviez vraiment seul au milieu de nulle part. Il n’y avait pas d’iPhone pour vous venir en aide. Glass est confronté à des expériences presque inimaginables, qu’il s’agisse de tomber du sommet de chutes d’eau vertigineuses ou de combattre des loups. Son histoire est une aventure, mais c’est aussi un riche et émouvant cheminement intérieur et j’étais persuadé que cela pourrait également faire un formidable spectacle visuel."
"The Revenant raconte l’incroyable histoire d’un homme confronté aux éléments dans une contrée sauvage, une Amérique encore inconnue. C’est un film qui explore le pouvoir de l’esprit. L’histoire de Hugh Glass fait partie de ces légendes que l’on se raconte au coin du feu, mais Alejandro l’a utilisée pour étudier ce qui se passe lorsqu’on est confronté à la mort, ce que notre esprit est capable d’endurer et les conséquences d’une telle épreuve lorsqu’on y survit"
confesse Leonardo DiCaprio.
Pour Steve Golin, producteur : "Alejandro met beaucoup de sincérité dans tout ce qu’il fait. Ses films sont réalistes mais possèdent également une dimension spirituelle et dans The Revenant, cette combinaison s’exprime de manière inédite."
Alejandro González Iñárritu. Réalisateur/Scénariste/Producteur
Couronné aux Oscars, Alejandro González Iñárritu est un réalisateur, un scénariste et un producteur parmi les plus réputés du cinéma actuel.
Alejandro González Iñárritu en tant que présentateur radio sur la station mexicaine WFM en 1985 alors qu’il étudiait la communication à l’université ibéro-américaine de Mexico. En 1988, il a été promu directeur de la station, et au cours des cinq années suivantes, il a interviewé des stars du rock, retransmis des concerts en direct et fait de WFM la station de radio la plus écoutée au Mexique. Dans les années 90, il a créé la société de production mexicaine Z Films avec Raul Olvera. Il a alors commencé à écrire, produire et réaliser des courts métrages et des publicités, mais avant de se lancer à la télévision et au cinéma, il a étudié le théâtre pendant trois ans avec le célèbre metteur en scène polonais Ludwik Margules et avec Judith Weston à Los Angeles.
En 1995, il a écrit et réalisé son premier téléfilm : Detrás del dinero, interprété par Miguel Bosé. Z Films s’est imposée comme l’une des plus importantes sociétés de production du Mexique et a lancé la carrière de 7 réalisateurs de cinéma.
En 1999, Alejandro González Iñárritu a mis en scène Amours chiennes, son premier long métrage, sur un scénario de Guillermo Arriaga. Ce drame explore la société mexicaine à travers trois histoires entremêlées autour d’un accident de voiture à Mexico. Amours chiennes a été projeté en avant-première au Festival de Cannes 2000 où il a remporté le Grand Prix de la Semaine de la critique.
Après sa projection à Cannes, le film a été nommé à l’Oscar du meilleur film étranger. Suite au succès d’Amours chiennes, le cinéaste a une nouvelle fois mêlé les intrigues dans 21 Grammes. Le film, interprété par Benicio del Toro, Naomi Watts et Sean Penn, a été présenté à la Mostra de Venise où Sean Penn s’est vu remettre la Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine. Naomi Watts et Benicio del Toro ont quant à eux été cités aux Oscars 2004 de la meilleure actrice et dans un second rôle.
En 2005, Alejandro González Iñárritu a réalisé Babel, selon troisième film et le dernier volet de sa trilogie. Le film, qui se déroule sur trois continents, dans quatre pays et quatre langues différentes, raconte quatrre histoires. Babel est interprété par Brad Pitt et Cate Blanchett, mais également par des amateurs et de jeunes acteurs tels que Rinko Kikuchi et Adriana Barraza. Il a été présenté au Festival de Cannes 2006 où le réalisateur s’est vu remettre le Prix de la mise en scène. Babel est sorti en novembre 2006 et a été nommé à sept Oscars, notamment dans les catégories meilleur film et meilleur réalisateur.
Avec ses deux nominations, Alejandro González Iñárritu est devenu le premier cinéaste mexicain de l’histoire des Oscars à avoir été nommé comme réalisateur ou comme producteur.
Babel a par ailleurs raflé le Golden Globe du meilleur film dramatique, et valu au compositeur Gustavo Santaolalla l’Oscar de la meilleure musique originale.
En 2008 et 2009, Alejandro González Iñárritu a réalisé et produit son quatrième film, Biutiful, avec Javier Bardem, qu’il a coécrit avec Armando Bo et Nicolás Giacobone. Le film a été présenté en avant-première au Festival de Cannes 2010 où Javier Bardem a été sacré meilleur acteur. Biutiful était le premier long-métrage en espagnol de réalisateur depuis Amours chiennes. Pour la deuxième fois de sa carrière, son film a été cité à l’Oscar du meilleur film étranger. Il a également été nommé au Golden Globe du meilleur film étranger, et aux BAFTA Awards du meilleur film étranger et du meilleur acteur. Pour son rôle dans Biutiful, Javier Bardem a été cité à l’Oscar du meilleur acteur
En 2015, il a remporté trois Oscars en tant que réalisateur, scénariste et producteur de Birdman. Cette comédie noire plébiscitée a aussi été couronnée par la statuette de la meilleure photo, et a été nommée dans cinq autres catégories.
Alejandro González Iñárritu a obtenu en outre un Directors Guild of America Awards (DGA Award) et un Producers Guild of America Awards (PGA Award) pour ce film New Regency/ Fox Searchlight interprété par les acteurs nommés aux Oscars Michael Keaton, Emma Stone et Edward Norton.
Le budget de The Revenant est estimé à 135 millions de dollars, ce qui fait de ce long métrage le plus cher réalisé par Alejandro González Iñárritu. 21 Grammes avait coûté 20 millions, Babel 25 millions, Biutiful 35 millions et Birdman 18 millions.
Avec le film d’aventures épiques The Revenant, le réalisateur nous transporte au XIXème siècle, en pleine conquête de l’Ouest, pour nous raconter la légende de Hugh Glass. Le film, qui immerge le public au cœur de l’Amérique profondément sauvage de 1823 avec tout ce que cela comporte de beauté, de mystère et de danger, retrace le parcours physique et psychologique d’un homme prêt à tout pour survivre.
À mi-chemin entre le thriller et le voyage initiatique, The Revenant explore l’instinct primaire de l’être humain, sa volonté de se battre non seulement pour sa survie, mais aussi pour sa dignité, la justice, ses convictions et sa famille.
Alejandro González Iñárritu : "J’ai rêvé de ce projet durant plus de cinq ans. Il s’agit d’une histoire intense et poignante qui se déroule dans des décors grandioses et raconte la vie de trappeurs qui, en dépit des souffrances physiques, développent une grande spiritualité.
Il rajoute : "The Revenant raconte non seulement l’histoire d’un homme qui livre un dur combat pour sa survie, mais également une histoire pleine d’espoir. Pour moi, le plus important était de raconter cette aventure avec un esprit d’émerveillement et de découverte, de la traiter comme une exploration à la fois de la nature sauvage et de la nature humaine."
Pour Leonardo DiCaprio, l’empreinte du réalisateur sur le scénario est incontestable. "J’étais ravi lorsque j’ai appris qu’Alejandro allait prendre part au projet, confie-t-il, car c’est un metteur en scène unique. Je savais qu’il saurait immerger le public dans l’univers du film. Il s’agit en premier lieu de l’histoire d’un homme qui lutte pour sa survie, mais Alejandro lui apporte tellement de nuances qu’il lui confère une incroyable profondeur."
Il rajoute : "Ce film évoque des thèmes très forts, notamment ceux de la volonté de vivre et du rapport à la nature. Et puis au cours de ma carrière, j’ai joué souvent des personnages éloquents, qui avaient beaucoup de choses à dire, et à cet égard, le rôle de Glass a été un défi unique pour moi car il a fallu que j’exprime mes émotions sans parler, ou alors dans une langue qui m’était étrangère. Pour ce faire, j’ai essayé de vivre l’instant présent, et de réagir à ce que nous réservait la nature et à ce que Glass traversait dans la scène que nous tournions. Ce rôle m’a conduit à explorer la nature la plus profonde de l’instinct de survie."
L’acteur a également été séduit par la volonté du réalisateur de raconter l’histoire de Hugh Glass avec un réalisme qui plonge le public dans l’Ouest sauvage d’avant les westerns traditionnels.
Il commente : "Je n’avais jamais vu de film sur cette période de l’histoire américaine, j’étais donc très curieux. Il s’agit d’une époque unique dans l’histoire de l’Ouest américain, une époque bien plus sauvage que ce que nous appelons aujourd’hui le Far West.
C’était un peu comme l’Amazonie : une contrée sauvage inconnue, un no man’s land où très peu de lois s’appliquaient. Ces trappeurs venus d’Europe ou de la côte Est américaine devaient apprendre à vivre – et survivre – en pleine nature, comme n’importe quel animal sauvage."
Pendant le tournage, Leonardo DiCaprio a été confronté à des épreuves auxquelles aucun comédien n’aurait pu se préparer complètement.
Le réalisateur raconte : "Leonardo a connu les pires conditions qui soient pour un acteur : une météo extrêmement rude, un costume inconfortable, du maquillage extrême, et il a dû explorer les plus sombres recoins de l’âme humaine. Mais tout cela n’empêche pas qu’il se passe immédiatement quelque chose lorsqu’il apparaît devant la caméra, c’est comme s’il émanait de lui une force particulière. La manière dont a été tourné le film a exigé beaucoup de lui en termes de rythme, de timing, de souffle et de silence, mais il possède une telle présence que cela fonctionne."
Réputé pour ses techniques révolutionnaires et son style original, Emmanuel Lubezki est l’un des directeurs de la photo les plus demandés du cinéma actuel.
Né à Mexico, Emmanuel Lubezki y a passé sa jeunesse et a commencé par travailler sur des films et des productions télévisées au Mexique à la fin des années 80. Il a obtenu trois Ariel Awards, les équivalents mexicains de l’Oscar. Son premier film américain a été Twenty Bucksde Keva Rosenfeld, un film indépendant de 1993.
Emmanuel Lubezki fait ses études à l’Université nationale autonome de Mexico avec Alfonso Cuarón. Les deux hommes ont travaillé ensemble sur sur plusieurs films dont La petite princesse, qui a lui valu sa première nomination à l’Oscar en 1996. S'en suivront deux autres dont la quatrième en 2007 pour Les fils de l'homme. Ce dernier film a été l’un des plus gros succès de 2006. Emmanuel Lubezki a obtenu l’American Society of Cinematographers Award, l’Australian Cinematographers Society Award et le BAFTA Award de la meilleure photo, ainsi que plusieurs autres prix de cercles de critiques dont ceux de Los Angeles et de la National Society of Film Critics.
Emmanuel Lubezki sera nominé pour The tree of life en 2011.
Il est lauréat de deux Oscars de la meilleure photo, un pour Gravity d’Alfonso Cuarón en 2014 et l’autre pour Birdman en 2015. Il a également remporté deux BAFTA Awards et a été nommé sept fois en tout aux Oscars.
Plus récemment, Emmanuel Lubezki a éclairé en 2015 Last Days in the Desert de Rodrigo Garcia.
Le réalisateur et son équipe étaient prêts à relever tous les défis d’un tournage entre le Canada et l’Argentine, des régions connues pour leurs conditions météorologiques imprévisibles et leurs vastes étendues sauvages, afin de s’immerger dans le quotidien des trappeurs du début du XIXème siècle.
Le film aurait normalement dû, selon le calendrier de départ, être tourné en 80 jours, mais le tournage s'étala sur 9 mois du fait d'une météo capricieuse, de l'éloignement des différents lieux et surtout de l'acharnement de Emmanuel Lubezki à ne tourner qu'avec de la lumière réelle, pour accentuer le réalisme des scènes.
Au BAFTA Awards 2016 il remporte le trophée pour The Revenant et nominé aux Oscars 2016 pour ce même film.
Jack Fisk est un chef décorateur cité aux Oscars qui compte plus de 35 années d’expérience au cinéma.
Collaborateur régulier du réalisateur Terrence Malick, il a été le directeur artistique de ses films La Balade sauvage et Les moissons du ciel, et le chef décorateur de La Ligne rouge, Le nouveau monde, The Tree of Life, À la merveille et Knight of Cups. Il collabore de nouveau avec Terrence Malick dans une production en cours.
Jack Fisk a créé les décors de The Master, écrit et réalisé par Paul Thomas Anderson. Il a reçu le prix de la Los Angeles Film Critics Association de la meilleure création de décors pour son travail.
Le chef décorateur a été nommé à l’Oscar, au BAFTA Award et a remporté l’Art Directors Guild Award et le Los Angeles Film Critics Association Award pour son travail sur There Will Be Blood également de Paul Thomas Anderson.
Parmi les autres films dont il a signé les décors figurent De l'eau pour les éléphants de Francis Lawrence et Invasion d’Oliver Hirschbiegel.
Jack Fish et Hamish Purdy sont nominés pour The Revenant aux Oscars 2016.
Malgré le réalisme tétanisant de la scène, ce n’est pas un vrai ours qui s’en prend à Leonardo DiCaprio mais un cascadeur canadien s’appelant Glenn Ennis. S’il n’est pas connu du grand public, il a participé aux cascades de plusieurs blockbusters et a fait beaucoup d’apparitions dans des films et des séries.
Pour la scène de The Revenant, Glenn Ennis portait un costume bleu ainsi qu’une tête d’ours et avait préalablement regardé beaucoup de vidéos sur ces animaux pour s’imprégner de leur manière de bouger. Compte tenu du dispositif mis en place (comprenant des cables, un faux arbre...) et sa chorégraphie complexe, la scène de deux minutes fut très éprouvante à tourner pour Glenn Ennis. Le cascadeur a en effet dû bouger en tenant compte de l'extrême mobilité du personnage de DiCaprio qui est jeté contre un arbre, remis sur pieds, roulé, ballotté dans tous les sens, frappé... Il précise également que c'est surtout avec sa doublure qu'il a travaillé et non avec l'acteur.
Propos relevés dans le dossier de presse. Photos : foxmovies
Mon opinion
Le scénario s'appuie sur le livre éponyme de Michael Punke, un homme passionné par la vie des pionniers, ceux de la conquête de l’Ouest.
Le premier intérêt réside dans cette nature somptueuse magnifiée par l'immense talent d'Emmanuel Lubezki. Grande réussite pour ce long-métrage entièrement filmé en lumière naturelle. La violence de certaines scènes trouve un reflet salvateur dans la beauté de la photographie. Glaçante et somptueuse à la fois. Des images qui resteront en mémoire.
La réalisation, d'une grande maîtrise, puissante et envoûtante à la fois, tient en haleine de bout en bout. "J’ai rêvé de ce projet durant plus de cinq ans. Il s’agit d’une histoire intense et poignante qui se déroule dans des décors grandioses et raconte la vie de trappeurs qui, en dépit des souffrances physiques, développent une grande spiritualité. A déclaré Alejandro González Iñárritu. Les plans-séquences, dont use et abuse le réalisateur, aussi magnifiques soient-ils pour certains, ne suffisent pas, malgré tout, à captiver totalement.
Le film est long. Pas d'ennui réel, mais aucun engouement extrême, comme je m'y attendais. La bande son accompagne l'ensemble avec brio.
En tête d'affiche, deux grands acteurs. Le remarquable, Tom Hardy, dans un rôle de parfait salaud, glacial et inquiétant. Leonardo DiCaprio, méconnaissable, livre une impressionnante prestation physique. Cascades, et corps à corps meurtriers jusqu'à éclabousser de quelques gouttes d'hémoglobine l'objectif de la caméra dans la dernière bagarre. Les amateurs de grands espaces et de westerns, devraient trouver leur compte.
Le regrettable et excessif battage médiatique qui a précédé la sortie de The Revenant prive le spectateur de véritables surprises.