Après quelques comédies en tout genre, et plus ou moins réussies comme "Une fiancée pas comme les autres" (2007), "Fright Night" (2011) et dernièrement son "Million Dollar Arm" (2014) passé inaperçu le réalisateur Craig Gillepsie s'attaque à un drame tiré d'une histoire vraie comme en rafole les américains tout à la gloire de leurs héros "normaux". Cette fois donc le film raconte un sauvetage par des Gardes Côtes qui a eu lieu en 1952 et qui, parait-il, serait toujours aujourd'hui le sauvetage le plus important effectué sur une petite embarcation de toute l'histoire des Gardes Côtés américains... Le scénario est adapté du livre "The Finest Hours : the true story of the U.S Coast Guard's Most Daring" (2009) de Michael J. Tougias et Casey Sherman... Evidemment on pense très fortement aux films précédents sur un sujet très similiare comme "En pleine tempête" (2000) de Wolfgang Petersen et "Coast Guards" (2006) de Andrew Davis...
Dans un même genre donc un prologue où on apprend à connaitre les protagonistes avec amitié et secret plus ou moins gênant avant que les effets catastrophes ne viennent envahir l'écran pour les sensations fortes avec son lot d'actes héroïques et d'instants émotions qui virent inévitablement au tire-larmes. C'est un genre aux paramètres archi-balisés et sans surprises, on s'attend à un scénario cousu de fil blanc. En bonus il faut donc dse effets spéciaux impeccables, des acteurs au diapason et une mise en scène immersive... A l'instar de "Titanic" (1998) de James Cameron le film a été tourné en majeur partie dans un immense bassin (70% du film). Pourquoi pas, à la différence près que la taille du "Titanic" et ses scènes en majorité en intérieur explique cette solution. Ici l'effet studio est trop souvent flagrante. Par ailleurs on reste assez émerveillé que dans uen telle tempête les bonnets et autres coiffes tiennent si bien la marée ! Les acteurs Eric Bana, Ben Foster, Casey Affleck, John Ortiz (qui ont tous déjà joués ensemble pour la plupart) sont bons, on mettra un bémol pour le héros, Bernie Webber, incarné par Chris Pine. Ce personnage est beaucoup trop timoré et le surjeu genre coincé du c.. de Pine n'aide en rien, on a surtout envie de le secouer. Plusieurs séquences sont réussies notamment et surtout celles à l'intérieur du (demi) pétrolier. Au final il s'agit d'un drame divertissant (lol), mais qui pêche par un suivi trop classique du cahier des charges par un réalisateur peu créatif. Comme on dit, ça se regarde...
Critiques De Films
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