Austérité roumaine pour film hermétique
Un père de famille raconte l'histoire du soir (Robin des Bois) à son jeune fils lorsque l'un de ses voisins vient lui demander de l'aider financièrement pour acheter un détecteur de métaux. Un trésor est enfoui dans le jardin de la maison familiale à la campagne. Là, on apprend que durant la révolution roumaine de 1848, de nombreux propriétaires ont enterrésleurs richesses dans leurs jardins… tout est crédible… et c’est parti pour une fable parabole autour de Robin des Bois.Le film se découpe alors en trois parties : le montage du projet, la quête du trésor et une conclusion sous forme de conte. Ce film est l'occasion de bien montrer la mutation de cet ancien pays communiste, sa police, son administration, les mentalités locales. Et tout est dans l'épure (décor, dialogues, mise en scène,…) qui confine à un minimalisme parfois déconcertant. De fait, les effets comiques burlesques bien sentis ne font que rarement mouche, l'ennui prenant le dessus, symbole d'un film tournant en rond. Heureusement qu'à l'absurde longuet de la seconde partie succède un final en apothéose qui sauve le film. Et là la parabole simple entre l'histoire de Robin des Bois et la quête plus spirituelle que pécuniaire du père de famille est attachante et surtout prend tout son sens. Final d'une grande intelligence… oufff !Corneliu, chouchou de Cannes avec déjà trois prix engrangées pour 3 de ses 5 films, distille un film minimaliste à la sauce Nouvelle Vague roumaine ; tout pour plaire aux jurys Cannois… Mais pour un public lambda, c'est moins évident. Et pour mon compte trop peu de cinéma : écriture paresseuse et mise en scène simpliste (plan fixes, champ contre champs ,…).Je ne recommande pas...Sorti en 2016 Ma note: 7/20
Un père de famille raconte l'histoire du soir (Robin des Bois) à son jeune fils lorsque l'un de ses voisins vient lui demander de l'aider financièrement pour acheter un détecteur de métaux. Un trésor est enfoui dans le jardin de la maison familiale à la campagne. Là, on apprend que durant la révolution roumaine de 1848, de nombreux propriétaires ont enterrésleurs richesses dans leurs jardins… tout est crédible… et c’est parti pour une fable parabole autour de Robin des Bois.Le film se découpe alors en trois parties : le montage du projet, la quête du trésor et une conclusion sous forme de conte. Ce film est l'occasion de bien montrer la mutation de cet ancien pays communiste, sa police, son administration, les mentalités locales. Et tout est dans l'épure (décor, dialogues, mise en scène,…) qui confine à un minimalisme parfois déconcertant. De fait, les effets comiques burlesques bien sentis ne font que rarement mouche, l'ennui prenant le dessus, symbole d'un film tournant en rond. Heureusement qu'à l'absurde longuet de la seconde partie succède un final en apothéose qui sauve le film. Et là la parabole simple entre l'histoire de Robin des Bois et la quête plus spirituelle que pécuniaire du père de famille est attachante et surtout prend tout son sens. Final d'une grande intelligence… oufff !Corneliu, chouchou de Cannes avec déjà trois prix engrangées pour 3 de ses 5 films, distille un film minimaliste à la sauce Nouvelle Vague roumaine ; tout pour plaire aux jurys Cannois… Mais pour un public lambda, c'est moins évident. Et pour mon compte trop peu de cinéma : écriture paresseuse et mise en scène simpliste (plan fixes, champ contre champs ,…).Je ne recommande pas...Sorti en 2016 Ma note: 7/20