[critique] la chute de la maison blanche

[CRITIQUE] LA CHUTE DE LA MAISON BLANCHEFICHE TECHNIQUE

  • Sortie : 20 mars 2013
  • Titre original : Olympus has fallen
  • Réalisateur : Antoine Fuqua
  • Scénariste : Katrin Benedikt et Creighton Rothenberger
  • Acteurs : Gerard Butler, Aaron Eckhart, Morgan Freeman...
  • Compositeur : Trevor Morris
  • Genre : RealDieHard5
  • Pays : Amérique
  • Durée : 2h

Etant donné que John McClane s'en est allé faire de la merde en barre et que James Bond s'en est allé jouer les agents secrets dark et tiraillé comme jamais, les films d'action made in 80's n'ont plus de représentants digne de ce nom. La nouvelle génération a pris le pas (évolution somme toute normale), et même si certains nouveaux héros donnent la pêche (Jason Bourne, John Wick ou Rama de The Raid), force est de constater que la majeure partie d'entre eux manque cruellement d'un point crucial : la badass-attitude.

Point crucial qui est au cœur de La Chute de la Maison Blanche d' Antoine Fuqua. Sur un pitch des plus cons du monde - une prise d'otage par des terroristes -, le film met en avant un héros délicieusement bourrin, en la personne de Mike Banning ( Gerard Butler). Le mec craque des nuques, envoie chier les méchants ET ses alliés, tout en ayant une mission des plus capitales : sauver le président des Etats-Unis d'Amérique ( Aaron Eckhart). Et donc sauver l'univers !

Sur fond atroce de patriotisme exacerbé, images iconiques gerbantes (drapeau américain qui tombe, mais se relève à la fin !) et discours plombant en sus (Dieu bénisse l'Amérique !), La Chute de la Maison Blanche parvient malgré tout à foutre ton DieHardmètre en activité, celui-là même qui s'était arrêté en 1995 avec Une journée en enfer, et que tu croyais définitivement HS après l'écœurant Belle journée pour mourir.

Mike Banning ne fait pas dans la dentelle, et s'occupe de cette prise d'otage comme John McClane a libéré la tour Nakatomi Plaza dans Piège de cristal. Sauf que là, Banning se prend un chouia trop au sérieux, que les effets visuels sont sérieusement dépassés, et que les clichés sont tous quasiment là.

Seulement, ces gros défauts sont quand même balayés par la débauche d'action, la surenchère et le plaisir d'en donner toujours plus, que ça concerne la bonne grosse séquence d'un quart d'heure de l'invasion de la Maison Blanche, ou de tous les exploits de Banning pour trucider des coréens. Ce qu'on lui demande en fait ! Et en plus, cerise sur le gâteau : Morgan Freeman est le vice-président des Etats-Unis. Et ça, c'est carrément la classe, désolé !

[CRITIQUE] LA CHUTE DE LA MAISON BLANCHEPOUR LES FLEMMARDS : C'est complètement régressif, ça respire l'intelligence à aucun niveau de lecture, et il n'y a aucune innovation nulle part, mais le but est atteint haut la main pour les fans du genre : divertir !

Bande-annonce de La Chute de la Maison Blanche :