Jeudi 3 mars au Ciné-Mourguet, la comédie anglaise Noblesse oblige

Par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Dans le cadre de Ciné Collection revoyez sur le grand écran de Ciné Mourguet, jeudi 3 mars à 14h30,  un bijou de la comédie britanique Noblesse oblige.

Présentation par Jean CHEVILLARD.

Ciné Mourguet, 15 rue Deshay (en face de la Mairie),  69110 SAINTE FOY-LÈS-LYON
Accès (10 minutes depuis Perrache) : C19 – arrêt Ste Foy Mairie / 49 et 90 – arrêt Ste Foy Châtelain / 17 – arrêt Ste Foy Centre
Parkings à proximité : Méridien

Toutes les informations pratiques sur www.cinemourguet.com

NOBLESSE OBLIGE
Comédie de Robert Hamer
avec Dennis Price, Alec Guinness, Valerie Hobson, Joan Greenwood
Grande-Bretagne – 1949 – 1h46 – VOSTUn immoral conte moral dans lequel Alec Guiness interprète avec brio 8 personnages.SynopsisLouis souhaite retrouver le titre qui lui est dû afin de venger sa mère, une ancienne aristocrate reniée par la noblesse anglaise. Le problème, c’est qu’il n’est pas l’héritier direct : il n’est au contraire que la neuvième personne pouvant prétendre à la succession. Une seule solution : se débarasser des huit autres successeurs…

« Chef-d’œuvre, le mot n’est pas excessif. Nous serions loin après dix pages d’en avoir épuisé les résonances : la satire sociale, la peinture des mœurs, le comique et la méchanceté. Hamer nous donne là une « leçon ». En tout cas, consultez à tout hasard votre arbre généalogique et faites l’impossible (chef-d’œuvre oblige) pour voir ce film. » Bernard Chardère pour Positif

Bande-annonce en cliquant ICI.
« Difficile de croire, aujourd’hui, à la vision de Noblesse oblige, que le film date de 1949. En effet, sous des dehors de comédie jubilatoire (les performances des deux acteurs principaux, Dennis Price et Alec Guinness – dans huit rôles plus un certain nombre de tableaux – sont redoutables), le film est une charge d’une efficacité redoutable contre l’aristocratie anglaise. Tout le monde dans Noblesse oblige, réalisateur, scénaristes, acteurs…, conspire pour la mort de ces malheureux D’Ascoyne, ce qui fait du film un monument aujourd’hui inégalé de la comédie noire. Ce serait déjà une raison plus que suffisante pour (re)découvrir le film – mais le fait qu’Alec Guinness y mérite plus que jamais de porter son nom (dont l’anagramme est « Genuine Class» – la Vraie Classe) rend la vision de ce Noblesse oblige tout simplement indispensable. »  Vincent Avenel pour le site Critikat