The Revenant

Par Ptiterigolotte @ptiterigolotte

The Revenant... ou le Revenant en français. Mais d'ailleurs qui est ce revenant ? Fausse question car il s'agit de l'oscarisé Léo (ouiiii, on peut désormais le dire, le parcours fut long, fichtre) mon cher Léo, adulé depuis ma plus tendre jeunesse - c'est-à-dire depuis Titanic - (pas fan-girl pour rien, et j'assume les amis). Notre roi Léo interprète un trappeur américain, qui (et je n'avais lu aucune information avant) a réellement existé et répond au doux nom d'Hugh Glass. Hugh Glass, donc, après avoir combattu une mère grizzly, va être laissé pour mort par ses coéquipiers (ouh les vilains !!). Mais, va s'en sortir et parcourir 300 km (oui 300, vous avez bien lu) afin de venger son fils tué par un trappeur assoiffé de plouze, d'oseille... euh pardon d'argent.

The Revenant repose (et je ne serai pas la première, ni la dernière à le dire) sur son acteur. Léo, le majestueux Léo livrant une performance incroyable. On le voit tour à tour ramper, nager dans des eaux glacées, capturer un poisson tel un Gollum à mains nues, manger un foie de bison, dormir dans un cheval mort et tuer un grizzly. Rien que ça. Et bien heureusement qu'il l'a eu l'Oscar ! Pauvre Léo ! Ce rôle est le plus taiseux de sa carrière, il ressemble à s'y mépendre à un animal, d'ailleurs la frontière est mince entre l'homme et la bête (voir la brillante analyse du magazine Télérama). Mais sinon The Revenant, c'est aussi un film somptueux avec des plans-séquences d'ouverture louables, une photographie impressionnante (tournage en lumière naturelle) et des plans avec une envergure ésotérique digne d'un Terrence Malick voire d'un Tarkovski.

Même si le tout s'avère un peu long et assez violent, The Revenant est une expérience cinématographique, rare, éprouvante parfois. Du grand cinéma, en large vision, s'il vous plait. Le film est déjà dans mon top 10 de l'année 2016.

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