Après "Divergente 2 : l'insurrection" (2015) il est donc évident que le réalisateur reprenne les commandes suite au succès mondial, logique et insipide de cette saga. A tel point que cet opus là sera, comme il est de coutume, servi en deux épisodes car il est tout aussi évident que lorsque ça se finit il est de bon augure (et finanicèrement doublement plus sympa !) d'offrir deux films au lieu d'un comme l'on si bien fait les "Harry Potter", "Twilight" et "Hunger Games"... Bref, à ce niveau il s'agit plus de machine à fric facilement gagné auprès des ados plutôt que du grand cinéma. On va encore le redire "Divergente" n'est qu'un énième ersatz de ses ainés et ce n'est pas ce 3ème film qui change la donne.
Note :Même histoire, même trame, même héroïne, même morale dystopique, mêmes enjeux, mêmes castes, même méchant que dans "Hunger Games" ! C'est agaçant, soûlant, et finalement très ennuyeux. On lutte pour terminer la séance en soufflant de des temps à autre et on finit par se dire que, de surcroît, ce 3ème est le pire notamment au niveau des effets spéciaux. Le désert "rouge" est ignoblement fait, les écrans verts sont beaucoup trop voyant et à ce niveau budgétaire une scène comme la "douche au miel" est un scandale risible. Le scénario est sans surprise, les rebondissements à répétition deviennent une habitude récurrente qui fait juste sensation de tournez manège où les acteurs rejouent inlassablement les mêmes situations, et dont les personnages refont les mêmes erreurs. Ces acteurs qui sont exactement les mêmes ( Shailene Woodley, Ansel Elgort, Miles Teller, Zoé Kravitz, Theo James...) puisque seul le grand méchant Jeff Daniels (copie de Donald Stutherland dans "Hunger Games", encore) est nouvellement arrivé. De la soupe au potage "Divergente" ne fait ni pire ni mieux que son ainé mais ça reste sans intérêt car sans audace, hyper calibré pour les ados qui sont un public tout aussi formaté. Et dire que le 4ème arrive, cette fois réalisé par Lee Toland Krieger (dont le seul titre de "gloire" est "Adaline" en 2015), puisque Robert Scwentke préfère laissé sa place n'en pouvant plus...