Quintessence Keatonesque
Un des films majeurs du cinéma muet incarnant toute l’inventivité chorégraphique d’un des plus grands artistes du cinéma naissant : Buster Keaton. Chorégraphique car travaillant toujours sur le corps en mouvement. Aux manettes et devant la caméra, il est l’éternel clown triste et héros involontaire dans une version restaurée en 2004 avec une bande musicale accompagnant à merveille le burlesque… et composée par Joe Hisaishi collaborateur de Miyazaki.Un grand pro du timing, la course poursuite entre lui le conducteur isolé et les militaires réservent un lot innombrable d’inventivité au niveau des gags… et sans effets spéciaux… avec donc des cascades incroyables comme Keaton chevauchant la locomotive réalisé par Keaton lui-même ; les assurances refuseraient une telle prise de risque aujourd’hui. Et parmi ces scènes de grande ampleur inédites pour l’époque, la scène la plus cher du cinéma muet. Keaton fit sauter un pont avec la loco dessus qui sombra quelques mètres plus bas dans une rivière (pas une maquette bien sûr comme dans le « King Kong » de 1932) où elle gît encore pour les touristes. Un budget incroyable pour un public absent ; Keaton perdra son indépendance et donc son âme après ce film. Il déstabilisa les spectateurs par sa rupture avec les codes en vigueur : tournage en extérieur, un personnage pas acteur de ce qui lui arrive mais subissant la technologie, film d’action tourné comme une comédie burlesque,… Et puis son personnage a de quoi aussi désarçonné. Son film n’a pas pris une ride car d’une vitalité prodigieuse et une élégance de la mise en scène très cinématographique. Du rythme, des mouvements calculés au millimètre, des gags tombant parfaitement, des plans toujours nécessaires au message. Un grand classique du muet et du cinéma tout court
Sorti en 1926
Ma note: 20/20
Un des films majeurs du cinéma muet incarnant toute l’inventivité chorégraphique d’un des plus grands artistes du cinéma naissant : Buster Keaton. Chorégraphique car travaillant toujours sur le corps en mouvement. Aux manettes et devant la caméra, il est l’éternel clown triste et héros involontaire dans une version restaurée en 2004 avec une bande musicale accompagnant à merveille le burlesque… et composée par Joe Hisaishi collaborateur de Miyazaki.Un grand pro du timing, la course poursuite entre lui le conducteur isolé et les militaires réservent un lot innombrable d’inventivité au niveau des gags… et sans effets spéciaux… avec donc des cascades incroyables comme Keaton chevauchant la locomotive réalisé par Keaton lui-même ; les assurances refuseraient une telle prise de risque aujourd’hui. Et parmi ces scènes de grande ampleur inédites pour l’époque, la scène la plus cher du cinéma muet. Keaton fit sauter un pont avec la loco dessus qui sombra quelques mètres plus bas dans une rivière (pas une maquette bien sûr comme dans le « King Kong » de 1932) où elle gît encore pour les touristes. Un budget incroyable pour un public absent ; Keaton perdra son indépendance et donc son âme après ce film. Il déstabilisa les spectateurs par sa rupture avec les codes en vigueur : tournage en extérieur, un personnage pas acteur de ce qui lui arrive mais subissant la technologie, film d’action tourné comme une comédie burlesque,… Et puis son personnage a de quoi aussi désarçonné. Son film n’a pas pris une ride car d’une vitalité prodigieuse et une élégance de la mise en scène très cinématographique. Du rythme, des mouvements calculés au millimètre, des gags tombant parfaitement, des plans toujours nécessaires au message. Un grand classique du muet et du cinéma tout court
Sorti en 1926
Ma note: 20/20