L’Hermine

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Hermine

J’ai passé la journée avec Monsieur le Président de la cour d’Assises

Réalisation Christian Vincent 2016

A part une petite amourette qu’on nous fait passer pour une passion lyrique, rien à signaler sur ce gentil téléfilm. Oui, la prestation de Lucchini en Michel Racine est irréprochable, vieux garçon divorcé , odieux et insupportable. Mais gaffe la passion et le désir brûlent  dans son petit coeur hargneux et nous devrions tout lui pardonner, sauf peut-être de nous agacer.

Quant à Sidse Babett Knudsen c’est un césar pour pas grand chose, elle pose, minaude et n’apporte rien au débat des jurés (on est loin des Douze hommes en colère)  on a tout de même son charme danois et son joli sourire.

J’attendais un drame passionnelle avec un impact sur le procès défrayant la chronique, que neni un amour virtuel de cour d’école avec poème au menu scolaire.

L’hermine ne m’a pas caressé dans le sens du poil mais me l’a plutôt  hérissé. Bref j’imaginais l’orage, je n’ai eu qu’ une brise légère.

Synopsis Télérama L’Hermine : Bougon et droit dans ses bottes, Michel Racine, président de cour d’assises à Saint-Omer dans le nord de la France, ne fait pas de sentiment. Il a même un surnom : « le président à deux chiffres » car ses sentences dépassent les dix ans. Il a raté sa vie personnelle en épousant une femme plus riche que lui qui vient de le quitter. Lors d’un procès, des jurés doivent être choisis et il est très surpris et ému de découvrir que parmi eux figure Birgit Lorensen-Coteret, qui lui a brisé le coeur. Un chagrin d’amour qui l’a rendu amer. Alors que leur relation n’existait pas, il lui a écrit une lettre dans laquelle il lui déclarait sa flamme. A son contact, il pourrait bien apprendre la compassion…