Plus qu'un métier... un sacerdoce
François Cluzet joue un médecin de campagne qui apprend un jour qu’il est atteint par le cancer. Il doit se résoudre à transmettre le flambeau à sa remplaçante. A contre cœur, il lui met des bâtons dans les roues et lui offre un bizutage en règle… très souvent drôle. Thomas Lilti, réalisateur d’ « Hippocrate », continue son étude minutieuse de l’état de la médecine en France. Lui l’ancien médecin, après s’être attaqué à l’hôpital, traite ici des déserts médicaux et du rôle de relais social que joue le médecin de campagne. Toujours très documenté comme son précédent, la seule part de romanesque à son histoire est la maladie du médecin. Elle n’est bien qu’un artifice visant à développer une histoire de transmission et à démontrer l’importance de ce personnage central de la vie rurale. Le scénario passe donc en revue les consultations à la pelle ; mais jamais de drame ou de larmoyant, l’objet est juste de montrer un quotidien ordinaire. Et c’est vraiment réussi car jamais redondant, ni larmoyant, ni poseur. Liliti mène bien sa barque en évitant bien les écueils d’un tel exercice. Bilan des opérations, on aimerait tous avoir un médecin généraliste comme Cluzet : toujours à l’écoute et s’adaptant et adaptant toujours son discours, sa prescription et le temps consacré à la problématique de chacun.Le tout donne un film souvent drôle ; les joutes verbales entre les deux médecins sont très bien écrites et contribuent bien au climat positif de ce film tournant pourtant autour de la maladie. Empathique, humain et touchant au final ; même si comme dans « Hippocrate », ce film est cinématographiquement pauvre. Sorti en 2016 Ma note: 13/20
François Cluzet joue un médecin de campagne qui apprend un jour qu’il est atteint par le cancer. Il doit se résoudre à transmettre le flambeau à sa remplaçante. A contre cœur, il lui met des bâtons dans les roues et lui offre un bizutage en règle… très souvent drôle. Thomas Lilti, réalisateur d’ « Hippocrate », continue son étude minutieuse de l’état de la médecine en France. Lui l’ancien médecin, après s’être attaqué à l’hôpital, traite ici des déserts médicaux et du rôle de relais social que joue le médecin de campagne. Toujours très documenté comme son précédent, la seule part de romanesque à son histoire est la maladie du médecin. Elle n’est bien qu’un artifice visant à développer une histoire de transmission et à démontrer l’importance de ce personnage central de la vie rurale. Le scénario passe donc en revue les consultations à la pelle ; mais jamais de drame ou de larmoyant, l’objet est juste de montrer un quotidien ordinaire. Et c’est vraiment réussi car jamais redondant, ni larmoyant, ni poseur. Liliti mène bien sa barque en évitant bien les écueils d’un tel exercice. Bilan des opérations, on aimerait tous avoir un médecin généraliste comme Cluzet : toujours à l’écoute et s’adaptant et adaptant toujours son discours, sa prescription et le temps consacré à la problématique de chacun.Le tout donne un film souvent drôle ; les joutes verbales entre les deux médecins sont très bien écrites et contribuent bien au climat positif de ce film tournant pourtant autour de la maladie. Empathique, humain et touchant au final ; même si comme dans « Hippocrate », ce film est cinématographiquement pauvre. Sorti en 2016 Ma note: 13/20