Les Visiteurs - La Révolution : Pitoyable ratage

Au vu de la bande annonce, on redoutait ce troisième opus des Visiteurs, saga lancée par Jean-Marie Poiré en 1993 et dont le premier volet nous laisse pourtant un assez bon souvenir (c'était drôle, idiot mais efficace, et il y avait Valérie Lemercier). Finalement, cela dépasse toutes nos craintes !
Les Visiteurs - La Révolution : Pitoyable ratage
Date de sortie : 6 avril 2016Réalisation : Jean-Marie PoiréGenre : ComédieNationalité : Français
Bloqués dans les couloirs du temps, Godefroy de Montmirail et son fidèle serviteur Jacquouille sont projetés dans une époque de profonds bouleversements politiques et sociaux : la Révolution Française... Plus précisément, la Terreur, période de grands dangers pendant laquelle les descendants de Jacquouille La Fripouille, révolutionnaires convaincus, confisquent le château et tous les biens des descendants de Godefroy de Montmirail, aristocrates arrogants en fuite dont la vie ne tient qu'à un fil.

Les Visiteurs - La Révolution : Pitoyable ratage

Jean Reno et Christian Clavier


Il s'avère que l'on n'avait rien vu d'aussi mauvais depuis bien longtemps. La drôlerie du film de 1993 n'est définitivement plus là, les nouvelles têtes d'affiches déçoivent dans leur interprétation et le duo que forment Jean Reno et Christian Clavier devient désormais aussi triste à regarder qu'inutile dans l'avancée du... Enfin, de ce que l'on peinerait à appeler un scénario. Car Dieu que c'est extrêmement mal écrit ! Jean-Marie Poiré étire à l'infini ses scènes et, comble du désespoir pour un long-métrage de ce genre, omet carrément d'instaurer des véritables situations de comédie, préférant nous accabler avec des gags scatologiques complètement rances et un flot incessant de bavardages inutilement compliqués. Bref, on s'ennuie ferme et ce n'est pas la pauvreté de la réalisation qui arrangera le tout. En effet, on relèvera par exemple de risibles défauts d'éclairage et de montage, ainsi que plusieurs incohérences techniques impardonnables pour une production aussi coûteuse.
Au final, histoire d'être raccord avec le ton et l'humour des Visiteurs 3 (on pense notamment à cette terrible séquence mettant en scène Robespierre), nous pouvons résumer le film en deux mots : chiasse filmique... Par pitié, n'allez pas dépenser votre argent pour ça (même pas pour s'en moquer ou espérer y trouver quelques répliques ridicules) ! Le cinéma français nous a habitué à bien mieux. Si vous souhaitez passer un bon moment devant une comédie française sortie récemment, à la fois populaire et de qualité, foncez voir Five !
Note: