A Bigger Splach

Date de sortie 6 avril 2016

A Bigger Splash


Réalisé par Luca Guadagnino


Avec Tilda Swinton, Matthias Schoenaerts,

Ralph Fiennes, Dakota Johnson,

Aurore Clément, Elena Bucci, Lily McMenamy


Genres Policier, Drame


Production Italienne, Française

Synopsis

Lorsque la légende du rock Marianne Lane (Tilda Swinton) part sur l’île méditerranéenne de Pantelleria avec Paul (Matthias Schoenaerts), son compagnon, c’est pour se reposer. Luxe, calme et volupté sur la magnifique île de Pantelleria.

Mais quand Harry Hawkes (Ralph Fiennes), un producteur de musique iconoclaste avec qui Marianne a eu autrefois une liaison, débarque avec sa fille Pénélope (Dakota Johnson), la situation se complique. Le passé qui ressurgit et beaucoup de sentiments différents vont faire voler la quiétude des vacances en éclats. Personne n’échappera à ces vacances très rock’n’roll…

A Bigger Splash


Réalisateur, scénariste et producteur né à Palerme en 1971, Luca Guadagnino est surtout connu pour le film au succès international Amore, qu’il a réalisé, écrit et produit en 2009 Son premier long métrage, Les Protagonistes réalisé en 1999 a été présenté à la 56ème Mostra de Venise. En 2002, il a mis en scène Mundo Civilizado, projeté en 2003 dans le cadre de la 56ème édition du Festival du film de Locarno. Deux ans plus tard, Cuoco Contadino a été présenté à la 61ème Mostra de Venise, suivi en 2005 par Melissa P. En 2011, Luca Guadagnino a présenté le documentaire Inconscio italiano au 64ème Festival du Film de Locarno. En 2013, il a coréalisé le documentaire Bertolucci on Bertolucci avec Walter Fasano.

En décembre 2011, il a fait ses débuts en tant que metteur en scène d’opéra avec Falstaff de Giuseppe Verdi au théâtre philharmonique de Vérone.


L’année suivante, il a fondé sa propre société de production, Frenesy Film, qu’il continue à diriger en tant que producteur.

Quelques mots sur A Bigger Splash par Luca Guadagnino relevés dans le dossier de presse.

Luca Guadagnino

"Dans mon film précédent, Amore, je voulais explorer le monde clos de la haute société milanaise et étudier ce qui se produit lorsque naît la passion, un sentiment aussi authentique que dangereux, aux conséquences mortelles.


Avec A Bigger Splash, je tenais à faire un film sur l’amour, la beauté, le désir, le sexe, la sexualité et le danger incarné par un ancien amant, qui par sa seule présence et ses actions, est capable de provoquer des comportements destructeurs et de ressusciter le passé des deux personnages principaux.

Confrontés à leur passé, les personnages dévoilent la version la plus authentique d’eux-mêmes et pénètrent dans un maelstrom de sexe et de désir brûlant qui les pousse inexorablement vers le côté obscur. Il s’agit pour moi d’un drame psychologique tout ce qu’il y a de plus contemporain ; la structure classique du film prend forme de la manière la plus moderne qui soit à travers une intrigue et des personnages qui nous entraînent vers une apogée électrique et troublante.


Je me suis inspiré de Roberto Rossellini, de l’énergie brute de Martin Scorsese et de la grande perspicacité sur la nature humaine de Jonathan Demme. J’admire également beaucoup le travail de Patricia Highsmith et Paul Bowles, avec leur sens aigu du roman noir et leur capacité à peindre des personnages dans un univers qui leur est étranger, faisant ainsi ressortir leurs impulsions les plus profondes – généralement la passion et le danger de l’amour absolu dans ce qu’il a de plus inquiétant.


Nous sommes partis de l’idée d’une fracture entre un monde révolu – l’univers du rock’n’roll de la fin du XXème siècle – et cette sorte de nouveau conservatisme qui d’une certaine manière, nous gouverne tous aujourd’hui. À mon sens, A Bigger Splash dresse un portrait très contemporain de notre époque et révèle une facette de l’Italie que d’habitude seules quelques rares personnes connaissent. Ces gens qui ont apparemment tout ce qu’ils désirent se révèlent vulnérables et tentent sans succès d’échapper au monde extérieur – pour finalement mieux se faire rattraper par la réalité. Et lorsqu’ils en prennent conscience, la passion déferle, leur sentiment de sécurité s’évanouit et laisse place à leurs instincts les plus primaires. Contre toute attente, ils réussissent néanmoins à tirer parti de cette expérience."

A Bigger Splash - Matthias Schoenaerts

Entretien avec Luca Guadagnino relevé dans le dossier de presse.

Comment avez-vous entendu parler de ce projet ?

Studio Canal m’a contacté parce qu’ils avaient vu Amore et qu’ils souhaitaient travailler avec moi. Studio Canal avait les droits de La Piscine, le film de 1969 mis en scène par Jacques Deray. Il s’agit d’un film culte en France, c’est pourquoi Studio Canal a eu envie d’en produire un remake. Nous avons choisi de nous inspirer de La Piscine et d’explorer les thèmes du film original sans nous y limiter. Nous avons entrepris de remanier les principes sur lesquels reposent le film de Jacques Deray, le scénario de Jean-Claude Carrière et l’histoire originale et le roman d’Alain Page. J’étais personnellement très intrigué par la manière dont le désir gouverne les relations entre hommes et femmes, et entre les gens en général.

Je tenais à étudier comment le désir pouvait être sur ou sous-estimé, placé au centre de l’attention ou ignoré, comment il pouvait se transformer en force destructrice ou productrice et féconde.

Pourquoi avoir fait appel à David Kajganich pour le scénario ?


J’ai proposé à Studio Canal de collaborer avec un scénariste américain. J’admire le travail de David depuis de nombreuses années car j’avais déjà eu l’occasion de lire ses scénarios. Je lui ai donc demandé s’il souhaitait travailler avec moi sur A Bigger Splash. C’était le cas, nous avons donc entamé une collaboration et nous nous sommes plongés dans la politique du désir. Nous sommes partis de l’idée d’une fracture entre un monde révolu – l’univers du rock’n’roll de la fin du XXème siècle – et cette sorte de nouveau conservatisme qui, d’une certaine manière, nous gouverne tous aujourd’hui.

ABigger Splash

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Nous tenions à ce que les personnages se combattent les uns les autres de manière très intime, mais qu’ils soient également des pions sur un plus grand échiquier, celui du conflit entre les générations. Il s’agit d’un conflit entre l’injonction à prendre du plaisir de la génération rock’n’roll et le besoin de sécurité de ceux qui ont le sentiment d’avoir survécu à ce grand déluge.

Dans le film, Harry se révèle l'ambassadeur du mode de vie rock'n'roll et enrage contre le temps qui passe...


Absolument. Je pense qu’en tant que cinéaste, votre attention doit toujours se porter sur la minorité, ceux qui s’embarquent dans des aventures désespérées, et Harry fait évidemment partie de ceux-là. Il refuse de reconnaître que sa quête de l’honnêteté, de la vérité et du plaisir absolu est en opposition totale avec son besoin de sécurité – ou comme le disent très bien les Rolling Stones, de "sauvetage émotionnel". C’est quelque chose qu’il ne comprend pas. Cela illustre également selon moi un conflit très contemporain, car la jeune génération est d’une certaine manière plus conservatrice que ses aînés. Incapables de gérer les déchaînements de passion, les jeunes préfèrent négliger le désir. C’est peut-être ce qui se produit lorsque vos parents – ou la génération qui vous précède – vous guide vers une absence totale de responsabilité. C’est intéressant, mais ça n’est pas sans conséquences.

Quel est le rôle de Marianne, la star du rock'n'roll qui semble aspirer à une vie plus tranquille, au milieu de tout cela ?


Marianne Lane est une immense star du rock. Elle est faite de la même étoffe qu’Harry et que toutes les fabuleuses légendes du rock’n’roll. En tant que producteur, Harry a fait de Marianne une artiste épanouie. Ils ont été amis et amants, ils vivaient dans le même univers et parlaient le même langage, mais Harry ne conçoit pas que l’on puisse changer et avoir envie de prendre une autre direction. Et c’est une des raisons qui explique l’issue dramatique de sa réaction face aux autres. D’un autre côté, si Marianne veut survivre, elle doit rayer Harry de sa vie.

A Bigger Splash -  Ralph Fiennes et Tilda Swinton

Ralph Fiennes et Tilda Swinton

Quelle importance ont les décors dans le film ?


J’ai toujours su que le film se déroulerait sur l’île de Pantelleria et je me souviens l’avoir dit à Olivier Courson (le président-directeur général de Studio Canal) et Ron Halpern (le vice président exécutif des productions internationales et des acquisitions). Je leur ai expliqué qu’il serait plus intéressant de tourner le film dans un lieu comme Pantelleria, qui incarne l’altérité dans tout ce qu’elle a de plus dangereux et la puissance des éléments auxquels sont confrontés les personnages. Le film met en effet en scène le conflit entre les quatre personnages, mais également le conflit entre ces personnages et le paysage. Comme l’ont dit Gilbert et George, "un paysage sans personnages est une image crypto-fasciste".

A Bigger SplachA Bigger Splach

Île de Pantelleria

Un paysage porte toujours en lui l’obscénité de la présence humaine, c’est pourquoi je tenais à faire s’affronter la force incroyable de Pantelleria et le conflit de ces quatre êtres, de sorte qu’ils soient non seulement confrontés à leurs propres antagonismes mais aussi à la puissante et imprévisible altérité de l’île. Pantelleria est une île vraiment spéciale et singulière située à mi-chemin entre la Sicile et la Tunisie. La roche y est sombre, presque noire en raison de sa nature volcanique, et les vents y sont légendaires et puissants, à l’image du sirocco venu d’Afrique. Les personnages y vont pour passer des vacances et se retrouvent au milieu d’une nature puissante. On dit souvent que la nature est indifférente aux désirs de l’homme, et je pense que ce film en est l’illustration.

Vous avez dirigé Tilda Swinton à plusieurs reprises, comment s'est passée votre collaboration sur ce film ?


Je crois que cela fait 21 ans cette année que Tilda et moi nous sommes rencontrés. En ce qui me concerne, toute occasion de faire équipe avec elle sur l’épuisante et exaltante mission qui consiste à réaliser un film est une chance, car j’adore travailler avec elle. Je suis convaincu que grâce à la relation intime qui nous unit, Tilda et moi sommes capables de concevoir des choses qui ne sont pas uniquement motivées par le travail, mais par la volonté de livrer une œuvre significative. Avec elle, je ne dirige pas une actrice, je travaille main dans la main avec une partenaire. En général, c’est ce que je recherche dans toutes mes collaborations. Avec Tilda, qui fait partie de la famille, tout cela est naturel et organique.

A Bigger Splash - Tilda Swinton

Lorsqu’elle a rejoint le projet, après avoir lu le scénario tel qu’il était alors, c’est-àdire plein de dialogues, elle a eu l’idée que face au flot de paroles qu’Harry déverse sur chacun des personnages, Marianne devrait rester muette.

Je trouve que le fait qu’elle ait perdu sa voix est un formidable exemple de ce que Tilda est capable d’apporter à un projet.

Pourquoi avez-vous pensé à Ralph Fiennes pour incarner cette force de la nature qu'est Harry ?


J’admire Ralph depuis que je l’ai vu dans La liste de Schindler J’ai aussi aimé le film qu’il a réalisé. Quand j’étais plus jeune – je devais avoir 15 ou 16 ans – je rêvais de travailler avec lui. J’imaginais des films dans lesquels il tenait le rôle principal bien avant de commencer à en réaliser moi-même. C’était pareil avec Tilda, ce film m’a donc donné l’occasion de rassembler mon équipe de rêve.


Comment avez-vous approché Ralph Fiennes ? A-t-il immédiatement été intéressé par le personnage d'Harry ?


Ralph a souvent interprété des personnages pleins de contradictions, mélancoliques et sombres, mais également incroyablement romantiques, cependant je ne l’avais jamais vu dans le rôle d’un personnage frénétique et déchaîné.

A Bigger Splash - Ralph FiennesJe me souviens avoir regardé la bande-annonce de The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson et avoir trouvé Ralph incroyablement impertinent, ironique et léger.

Ça m’a surpris, j’ai eu la sensation qu’il y avait un peu d’Harry en lui, ce qui m’a plu car pour moi, le choix des acteurs ne repose pas sur le talent mais sur le fait de trouver des éléments du personnage en eux et inversement.

Vous recherchez donc des acteurs qui ont au moins un peu des personnages en eux, ou qui ont l'impression de les reconnaître ?


Oui, un film doit selon moi toujours être une sorte de documentaire, et pas seulement pour satisfaire cette idée décadente qui ne me plaît pas vraiment qui voudrait qu’il y ait un lien entre la vie et la scène. J’ai donc rencontré Ralph après avoir vu cette bande-annonce et j’ai découvert un homme intense. Je lui ai remis le scénario et nous nous sommes retrouvés quelques jours plus tard. Il m’a alors confié qu’il souhaitait prendre part au projet parce qu’il avait le sentiment de connaître Harry.

Pourquoi avez-vous choisi Matthias Schoenaerts pour le rôle de Paul ?


J’ai rencontré Matthias il y a quatre ans maintenant parce que quelqu’un m’avait parlé de ce fantastique acteur belge qui avait joué dans un film choc intitulé Bullhead que je n’avais pas vu. Je me trouvais alors à Los Angeles, je me suis donc procuré un screener et je l’ai regardé. J’ai trouvé que ce type était une vraie force de la nature. Il se trouve qu’il était également à Los Angeles et nous nous sommes rencontrés. Je l’ai à nouveau rencontré après De rouille et d'os et à ce moment-là nous voulions tous les deux travailler ensemble, c’est pourquoi il m’a semblé naturel de lui confier le rôle de Paul, un garçon sombre qui reste calme face à Harry jusqu’à ce qu’il explose et fasse inconsciemment ce qu’il ne devrait pas faire.

Qu'en est-il de Dakota Johnson ? Vous l'avez probablement choisie avant la sortie de Cinquante nuances de Grey ?


Nous avons distribué le rôle de Pénélope à la dernière minute. Nous approchions dangereusement de la date du tournage, j’ai donc rencontré de nombreuses actrices de cette génération qui m’ont beaucoup intrigué et fasciné. Et puis un jour, un ami, Brian Swardstrom, l’agent de Sam Taylor Wood et Tilda, a mentionné Dakota. J’ai alors contacté Sam qui avait travaillé avec elle sur Cinquante nuances de Grey,  et elle m’a dit que malgré la difficulté du film, Dakota avait été incroyable. Au vu de sa passion et de son enthousiasme, j’ai demandé à rencontrer Dakota. Elle est venue me voir alors que je préparais le film chez moi à Crema, près de Milan. Elle savait exactement ce qu’elle voulait et avait parfaitement cerné le personnage, étant donné qu’elle n’avait lu le scénario que quelques jours auparavant. J’ai tout de suite su que nous avions trouvé notre Pénélope. Elle s’est alors rendue à Pantelleria et nous avons commencé à travailler.

A Bigger Splash -  Dakota Johnson et Matthias Schoenaerts

Dakota Johnson et Matthias Schoenaerts

La musique des Rolling Stones joue un rôle essenteil dans lhistoire. Qu'auriez-vous fait si vous n'aviez pas pu utiliser leurs chansons ? A-t-il été difficile d'en obtenir les droits ?


Pantelleria et les Rolling Stones ont toujours été les piliers de la conceptualisation de ce projet, et ce depuis ma première rencontre avec les dirigeants de Studio Canal. Je les ai immédiatement prévenus : le film serait rock’n’roll et se déroulerait sur l’île de Pantelleria. Et quoi de plus rock’n’roll que les Rolling Stones ? Si vous ne connaissez pas les Rolling Stones, vous ne pouvez pas prétendre connaître le rock’n’roll. Nous avons commencé à travailler sur le scénario et David a créé ce personnage incroyable, magnifiquement ancré dans l’histoire des Stones.

Le groupe a-t-il été impliqué de quelque autre manière dans le film ?


Nous avons entamé une communication très timide et respectueuse avec le groupe et son management. Nous nous sommes même rendus à Rome où ils donnaient un concert pour rencontrer les très élégants et sympathiques Ronnie Wood et Charlie Watts qui nous ont donné quelques conseils. Nous avons par exemple changé quelques détails dans le monologue d’Harry sur la création du morceau Moon is Up (tiré de l’album des Stones intitulé Voodoo Lounge). Ils nous ont permis de parfaire l’exactitude du scénario, c’était fabuleux. Nous voulions non seulement qu’Harry fasse partie de l’histoire des Stones, mais nous tenions aussi à ce qu’ils soient présents dans le film à travers leur musique. Nous désirions également pouvoir utiliser leurs chansons en raison de l’histoire du film.

Quelles ont été vos inspirations pour le film ?


Je suis un cinéphile et d’un côté je pense toujours en termes de réalité – comme le disait Jean Renoir, "au cinéma, il faut laisser la porte ouverte à la réalité" – mais de l’autre, j’ai toujours en tête les leçons des grands maîtres qui ont fait mon éducation. Je me suis inspiré de plusieurs films liés entre eux, et liés à Pantelleria et au rock’n’roll. A Bigger Splash me rappelle Voyage en Italie de Roberto Rossellini, dans lequel Ingrid Bergman et George Sanders se rendent à Naples pour tenter de résoudre leurs problèmes de couple et se heurtent à la puissance et à la violence de la ville, tout comme Marianne, Harry et les autres se heurtent aussi aux paysages de Pantelleria. D’un autre côté, j’ai été fortement influencé par le film de Jean-Luc Godard sur les Rolling Stones, One + One, qui porte sur la création de la chanson Sympathy for the Devil, entrecoupé de séquences de contestations politiques tournées en dehors de Londres et caractéristiques du style de Godard. Jean-Luc Godard, figure emblématique de la Nouvelle Vague du cinéma français, a été inspiré par Rossellini et a travaillé avec les Stones, et ce lien entre la France, l’Italie et les pays anglo-saxons est également présent dans notre film à travers la présence d’un réalisateur italien, de producteurs et financiers français et de personnages, d’acteurs et de musiciens anglo-saxons.

A Bigger Splash - Ralph Fiennes et Tilda Swinton

Ralph Fiennes et Tilda Swinton

Mon opinion

Dans ce  remake, il ne reste pas grand chose de l'éclatante lumière qui baignait le film de Jacques Deray.

À quelques détails près, le scénario et la réalisation de Luca Guadagnino ne s'écartent guère de tout ce qui a contribué au succès du film inoubliable et de son casting éblouissant. La piscine.

Ici, le rock'n'roll et la musique des Rolling Stones, servent de toile de fond à l'intrigue.

La belle réussite est d'avoir réuni un casting de qualité pour les quatre principaux protagonistes. Dakota Johnson est totalement crédible. Matthias Schoenaerts tour à tour absent, amoureux ou totalement dépassé donne à son personnage une réelle présence. Tilda Swinton, dans le rôle d'une star aphone reste ce qu'elle est, une grande actrice. Ralph Fiennes est à la fois tendre, agaçant, pervers, cabotin, tête à claques. En un mot, excellent.

Loin d'effacer le souvenir du film de Jacques Deray, A bigger splash peut donner envie de le découvrir pour les plus jeunes. Ou tout simplement de le revoir.