Bonjour à tous ! Il y a certains acteurs qu’on ne présente plus et Jake Gyllenhaal (Prisoners, Night Call, Everest...) en fait évidemment partie ! Alors quand il se retrouve à jouer sous la houlette du réalisateur du génial Dallas Buyers Club, aux côtés de Naomi Watts (Mulholland Drive, King Kong, Birdman...) et Chris Cooper (American Beauty, Truman Capote, La Mémoire dans la peau...)... Oui, j’ai sauté sur l’occasion. La grande question qui revient toujours à présent est donc la suivante : Que donne ce long-métrage du québécois Jean-Marc Vallée ?
Date de sortie : 6 avril 2016Réalisation : Jean-Marc ValléeGenre : DrameNationalité : Américain
Pour répondre tout simplement, c'est génialissime ! Voyons pourquoi en commençant par la mise en scène. Le réalisateur adopte, tout comme pour Dallas Buyers Club, un point de vue très réaliste et brut, choisissant par moment des angles de vues extrêmement travaillés et recherchés pour traduire les sentiments des personnages ou montrer leur évolution au fil du récit. Vallée se permet même quelques pointes d’humour qui font mouche à chaque fois dans un film, dont l’histoire est pourtant assez tragique à la base.
Le scénario justement, encore une fois, est très réaliste, les enjeux du long-métrage restent simples mais efficaces et on s’intéresse tout de suite au parcours de Davis (Jake Gyllenhaal), mais également aux autres personnages qui ne sont pas en reste. En effet, le scénario leur offre à tous la possibilité d’exprimer les différentes visions, problèmes ou classes sociales de la vie nord-américaine, en abordant des sujets comme l’homosexualité par exemple.
Venons-en à présent aux comédiens, tous fascinants ! Naomi Watts est d’une justesse sans pareil dans son rôle de mère dépassée, Chris Cooper est irrésistible de tendresse en jouant ce père détruit par la mort de sa fille. Mention spéciale ensuite au jeune Judah Lewis (Point Break 2016), absolument touchant. Arrive enfin le cas de Jake Gyllenhaal qui, fidèle à son habitude, nous offre une performance d’acteur à couper le souffle dans la peau de cet homme redécouvrant la vie après la mort de sa femme. Il nous arracherait presque une larme tant il est touchant de sincérité et nous permet d’admirer la reconstruction, la prise de conscience son personnage...
En conclusion, Demolition est mon coup de cœur de ce mois d’avril et, à coup sûr, de ce début d’année ! Porté par une réalisation travaillée, traitant de sujets intéressants et proposant une histoire des plus touchantes tout en présentant des acteurs au sommet de leur art, Demolition ne peut que vous séduire ! Alors je vous en supplie, foncez voir cet hymne à la vie !
Camille Olive
Note: ★★★★★
Date de sortie : 6 avril 2016Réalisation : Jean-Marc ValléeGenre : DrameNationalité : Américain
Banquier d'affaires ayant brillamment réussi, Davis a perdu le goût de vivre depuis que sa femme est décédée dans un tragique accident de voiture. Malgré son beau-père qui le pousse à se ressaisir, il sombre de plus en plus. Un jour, il envoie une lettre de réclamation à une société de distributeurs automatiques, puis lui adresse d'autres courriers où il livre des souvenirs personnels. Jusqu'au moment où sa correspondance attire l'attention de Karen, la responsable du service clients. Peu à peu, une relation se noue entre eux.
Jake Gyllenhaal
Pour répondre tout simplement, c'est génialissime ! Voyons pourquoi en commençant par la mise en scène. Le réalisateur adopte, tout comme pour Dallas Buyers Club, un point de vue très réaliste et brut, choisissant par moment des angles de vues extrêmement travaillés et recherchés pour traduire les sentiments des personnages ou montrer leur évolution au fil du récit. Vallée se permet même quelques pointes d’humour qui font mouche à chaque fois dans un film, dont l’histoire est pourtant assez tragique à la base.
Le scénario justement, encore une fois, est très réaliste, les enjeux du long-métrage restent simples mais efficaces et on s’intéresse tout de suite au parcours de Davis (Jake Gyllenhaal), mais également aux autres personnages qui ne sont pas en reste. En effet, le scénario leur offre à tous la possibilité d’exprimer les différentes visions, problèmes ou classes sociales de la vie nord-américaine, en abordant des sujets comme l’homosexualité par exemple.
Naomi Watts
Venons-en à présent aux comédiens, tous fascinants ! Naomi Watts est d’une justesse sans pareil dans son rôle de mère dépassée, Chris Cooper est irrésistible de tendresse en jouant ce père détruit par la mort de sa fille. Mention spéciale ensuite au jeune Judah Lewis (Point Break 2016), absolument touchant. Arrive enfin le cas de Jake Gyllenhaal qui, fidèle à son habitude, nous offre une performance d’acteur à couper le souffle dans la peau de cet homme redécouvrant la vie après la mort de sa femme. Il nous arracherait presque une larme tant il est touchant de sincérité et nous permet d’admirer la reconstruction, la prise de conscience son personnage...
En conclusion, Demolition est mon coup de cœur de ce mois d’avril et, à coup sûr, de ce début d’année ! Porté par une réalisation travaillée, traitant de sujets intéressants et proposant une histoire des plus touchantes tout en présentant des acteurs au sommet de leur art, Demolition ne peut que vous séduire ! Alors je vous en supplie, foncez voir cet hymne à la vie !
Camille Olive
Note: ★★★★★