[CRITIQUE] Hardcore Henry (2016)


hardcore henry affiche$Réalisé par :
Ilya Naishuller


Avec :
Sharlto Copley, Danila Kozlovsky, Haley Bennett

Sortie : 13 avril 2016


Durée:
1h34


Budget: /


Distributeur :
Metropolitan FilmExport


3D:
Oui
Non

Synopsis :

Votre femme vient de vous ramener à la vie. Elle vous apprend votre nom : Henry.
Cinq minutes plus tard, vous êtes la cible d’une armée de mercenaires menée par un puissant chef militaire en quête de domination du monde. Vous parvenez à vous échapper mais votre femme se fait kidnapper. Vous voilà perdu dans un Moscou hostile. Ici tout le monde semble vouloir votre mort. Vous ne pouvez compter sur personne. Sauf peut-être sur le mystérieux Jimmy. Pouvez-vous lui faire confiance ? Arriverez-vous à survivre à ce chaos, sauver votre femme et à faire la lumière sur votre véritable identité ?

4/5

En 2013, le réalisateur d’origine Russe Ilya Naishuller réalise le clip « Bad Motherfucker » pour le groupe Biting Elbows intégralement tourné en vue subjective. D’une violence rare et d’une intensité prometteuse, le clip aux airs de court métrage atteint rapidement les 40 Millions de vues sur Youtube et permet au jeune réalisateur de se lancer dans l’aventure d’un long métrage. Il est alors soutenu par les fans de son dit court métrage dont Timur Bekmambetov le réalisateur de Wanted: Choisis ton destin ou encore Abraham Lincoln: Chasseur de vampires, qui l’accompagne à la production.

Si beaucoup de gens sont mitigés à l’idée de voir un film en subjectif,  Ilya Naishuller lui n’a pas hésité et propose ici le premier film intégralement tourné à la première personne. Une immersion totale dans 1h30 d’action intensive et de scènes spectaculaires. Aucun repos n’est laissé au spectateur si ce n’est certains passages un peu plus lents, soit disant nécessaires à l’histoire. Mais entre nous l’histoire n’a aucun intérêt dans ce délire visuel, elle n’est là que pour lier les cascades entre elles à coup de Sharlto Copley (Elysium, District 9) bien plus présent qu’on ne le pense et tout aussi excellent. Contrairement à l’acteur Sud Africain, Tim Roth (Les 8 Salopards, Pulp Fiction),  lui, est absent du film et ne se contente que de quelques scènes.

An image from HARDCORE HENRY Courtesy of STX EntertainmentAn image from HARDCORE HENRY
Courtesy of STX Entertainment

Délire à part entière Hardcore Henry est à prendre comme tel et le grand méchant du film Akan, est là pour nous le rappeler. Bâtard d’un Jedi et d’un elfe tout droit sorti du Seigneur des Anneaux, Danila Kozlovsky interprète comme il se doit ce magicien maître du monde en herbe. Ces scènes vous feront d’ailleurs sourires par moment mais c’est aussi une des grandes forces du film. Puisqu’en plus de proposer des cascades à la chaîne le film se permet quelques touches d’humour bien placées et surtout des scènes gores qui ne vous laisseront pas indifférents, rire ou pleurer il faudra choisir!

Timur Bekmambetov passe ainsi 1h30 aux manettes d’un Gameplay Call of Duty supplément cascades, ou une version plus moderne et trash de banlieue 13.  Il n’y pas à dire, les cascades et scènes d’action du film sont jouissives et nous mettent au cœur d’une aventure rythmée par les musiques électro ainsi que par la célèbre musique de Queen « Having a good time ». Attachez vos ceintures, enfilez votre casque et préparez vous à vivre cette expérience visuelle inédite et jouissive!

Une expérience visuelle inédite. Gore et jouissif!