[CRITIQUE] : Adopte un Veuf

[CRITIQUE] : Adopte un Veuf
Réalisateur : François Desagnat
Acteurs : André Dussolier, Bérengère Krief, Arnaud Ducruet, Julia Piaton,...
Distributeur : UGC
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h37min.
Synopsis :
Lorsqu’on est veuf depuis peu, il est difficile de s'habituer à sa nouvelle vie... C’est le cas d’Hubert Jacquin, qui passe le plus clair de son temps dans son immense appartement à déprimer devant sa télé. Un beau jour, suite à un quiproquo, sa vie va être bouleversée.
Manuela, une jeune et pétillante baroudeuse à la recherche d’un logement s’invite chez lui ! D’abord réticent, Hubert va vite s’habituer à la présence de cette tempête d’énergie, qui parvient même à le convaincre de loger deux autres personnes. Entre les errements de Paul-Gérard que sa femme a quitté et les gardes à l'hôpital de Marion la jeune infirmière un peu coincée, la vie en colocation va réserver à Hubert de nombreuses surprises…

Critique :
#AdopteunVeuf ou un excellent feel good movie façon choc des générations aussi drôle que généreux,dominé par le touchant duo Dussolier/Krief— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) April 15, 2016

De manière assez étonnante et à la bonne surprise de tous, les deux dernières cuvées (2014 et 2015) de la comédie made in France fut deux des plus jouissives et qualitatives que l'on a pu admirer en salles depuis bien longtemps.
Un éclectisme remarquable qui a permit de sacrément relancer la distribution francophone face à l'écrasante suprématie ricaine dans le genre.
Du coup, nous étions sérieusement en droit à nous attendre, en bons cinéphiles exigeant que nous sommes, que 2016 se déroule sous les mêmes auspices.
Et inutile de dire que l'année aura commencer sur les chapeaux de roues (on oublie volontairement le tout récent Tout Schuss avec José Garcia) avec les délirants Pattaya de Franck Gastambide, Five d'Igor Gotesman mais également La Tour 2 Contrôle Infernale d'Eric Judor, La Vache de Mohammed Hamidi; et tout récemment, le joli Tout Pour Être Heureux de Cyril Gelblat.
[CRITIQUE] : Adopte un Veuf
Missionner pour faire aussi bien voir même mieux en second semestre de sorties über chargé, le second film en solo de François Desagnat (La Beuze, Les 11 Commandements), à la différence de beaucoup de ses petits camarades, partait déjà avec un avantage certain dans sa besace pour séduire le spectateur en masse.
Prix spécial du Jury au dernier Festival de l'Alpe d'Huez et dominé par un casting vedette finement choisit (l'inestimable André Dussolier, la craquante Béreng-re Krief et le sympathique Arnaud Ducruet, entre autres), Adopte un Veuf suit l'histoire mouvementée d'une collocation pas comme les autres.
Lorsqu’on est veuf depuis peu, il est difficile de s'habituer à sa nouvelle vie, et c’est bel et bien le cas d’Hubert Jacquin, qui passe le plus clair de son temps dans son immense appartement à déprimer devant sa télé.
Un jour, suite à un quiproquo, Manuela, une jeune et pétillante baroudeuse à la recherche d’un logement va très vite s'inviter chez lui et bouleverser la léthargie de son quotidien.
D’abord réticent, Hubert va vite s’habituer à la présence de cette tempête d’énergie, qui parvient même à le convaincre de loger deux autres personnes : Paul-Gérard que sa femme a quitté et les gardes à l'hôpital de Marion, la jeune infirmière un peu coincée.
Bref, la vie en colocation va réserver à Hubert de nombreuses surprises…
[CRITIQUE] : Adopte un Veuf
Véritable feel good movie façon choc des générations au sein d'une cohabitation inhabituelle (la collocation, thème déjà usé dans le brillant Five d'Igor Gotesman, toujours en salles), Adopte un Veuf est un délice de comédie aussi drôle que bourrée de bons sentiments qui font du bien aux zygomatiques et au cœur.
Faussement légère (la crédibilité de son pitch de départ est follement naïf) mais réellement généreuse et touchante, porté par des thèmes familiers invitant subtilement le spectateur à réfléchir (les maitres mots du film sont l'entraide - notamment intergénérationnelle -, la solidarité, le partage, le bien fait du vivre ensemble et le positivisme) mais également par une belle relation père/fille naturelle entre Dussolier (touchant et tout de douceur en veuf inconsolable) et Krief (qui crève l'écran en jeune étudiante débrouillarde), véritable moteur émotionnelle de l'intrigue; la péloche de François Desagnat est une belle et intime chronique au capital sympathie énorme, sur une famille de fortune à la tendresse communicative.
Alors certes, ce n'est pas la comédie de l'année - loin de là - et beaucoup passeront certainement à côté mais des jolis moments de cinéma comme celui-ci, coloré et avec un cœur gros comme ça, ce serait quand même très con de les bouder, surtout entre deux blockbusters pétaradants qui animent constamment, nos étés depuis des lustres...
Jonathan Chevrier
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