Le Livre de la jungle (The Jungle Book)
Sorti le 13 avril 2016
1h46
Aventure / Fantastique
De Jon Favreau Avec Lambert Wilson, Leïla Bekhti, Eddy Mitchell...
Distribué par
Il en faut… peu pour être heureux.. vraiment très peu pour que Disney nous ressort tout ses classiques en live. Alors que l’on a déjà eu du bon et du mauvais dans la catégorie des dessins animés Disney qui passe en live, on croise les doigts quand on regarde Le livre de la jungle, surtout quand il n’y a que des séances en 3D.
Dans Le Livre de la jungle de Jon Favreau, il y a du bon et du mauvais, mais le bon est uniquement du côté de la technique, et le mauvais c’est l’histoire elle-même.
Je n’ai pas regardé le dessin animé avant d’aller voir cette nouvelle version Disney des aventures de Mowgli. Et malgré cela, entre le dessin animé et le nouveau film, vous pouvez jouer au jeu des 7 différences car il ne doit pas y avoir plus que cela de changé entre les deux versions. Au point, où l’on s’interroge sur l’utilité de ressortir la même chose, au plan près, mais en version live et en ne faisant que quelques maigres modifications.
Du coup, on connait déjà l’histoire à la seconde près, on sait déjà quel plan va suivre, et l’on ne s’étonnera de rien en dehors du fait de s’ennuyer.
Les seuls bons points que l’on trouvera à cette nouvelle version du Livre de la jungle, c’est au niveau de la technique.
Presque tout dans ce film est fait par ordinateur et lorsque l’on voit le résultat sur grand écran, on est assez bluffé au point que l’on croirait que le film a été tourné en décors naturels et non sur fond vert. C’est tellement réussi que lorsqu’il y a un vrai élément dans le décor, cela se repère et cela fait très accessoire en toc.
Tout comme les décors incroyablement réussi et réaliste avec des détails très poussés, les animaux autour de Mowgli sont également d’un réalisme incroyable. Très ressemblant aux personnages du dessin animé mais également très ressemblant à des animaux réelles, le détail sur les fourrures ou sur le reste de ces animaux numériques est tellement poussé que l’on pourrait croire que le film a été tourné avec de vrais animaux.
Mais dans la technique, il y a également la 3D. Avec un film pareil, on pouvait s’attendre à une 3D à la hauteur, et finalement, rien de chez rien. Les bandes annonces avant le film avaient une meilleure 3D que le Livre de la jungle, c’est pour dire le niveau. Pas de profondeur, on s’attend à voir le serpent sortir de l’écran, finalement non, ce film en 3D est tout plat. D’autant plus que le format du film est très mal choisis, bienvenue en 4/3 au cinéma.
De son côté, Jon Favreau arrive à faire un film qui reste dynamique avec une réalisation très soignée. Tout comme le jeune Neel Sethi qui accomplit une performance assez époustouflante quand on sait qu’il n’a tourné que sur du fond vert avec personne à qui dire ses répliques.
Le livre de la jungle version de 1967 ou version 2016, la différence ne sautera pas réellement aux yeux au niveau du scénario car il ne s’agit que d’un copier-coller avec quelques raccourcissements dans l’histoire d’origine. C’est uniquement au niveau technique que le film sera une performance. Tourné sur fond vert avec des décors numériques et des animaux numériques, de ce côté, on est assez épaté par le réalisme. Les décors sont somptueux et sont très réels, et il y a un souci du détail dans les texture qui fait que l’on croit à de vrais décors. De mêmes pour les animaux qui sont d’un réalisme presque effrayant tellement la technique est parfaite. Par contre, si l’on s’attendait à du grand spectacle pour la 3D, ce qui aurait été possible vu les décors et autres éléments, il faudra tenter sa chance ailleurs car la 3D est totalement plate. Les bandes annonces devant le film avaient une 3D de bien meilleure qualité. On reste également assez épaté par la performance du jeune Neel Sethi, de par sa ressemblance avec Mowgli mais surtout par son interprétation. Mais cela n’empêchera pas que le film est totalement plat et sans aucune surprise vu qu’il ne s’agit que d’une adaptation sans aucunes originalités.