Zootopie ou le Disney le plus intelligent depuis ces cinq dernières années. Zootopie qui semble (on le devine) contracter le mot zoo et utopie est une ville où les animaux, des proies et des prédateurs vivent dans une parfaite harmonie. Judy Hopps (qui a déjà un patronyme plein... d'espoir) est nommée policière dans cette ville qu'elle a rêvée depuis toute son enfance. Seulement tous ses espoirs s'avèrent destitués lorsque son chef la nomme contractuelle. Mais n'est pas lapine qui veut, et rapidement Judy s'attaque à une affaire épineuse en compagnie d'un renard fichtrement rusé.
Zootopie était pour moi un énième Disney que je rattraperai tranquillement à la maison mais le Printemps du Cinéma et le succès du film ont eu raison de moi, je me suis donc précipitée pour le voir. Et bien, je n'ai pas été déçue, la morale du film rappelle quelques Disney d'antan, notamment sur l'hostilité que peuvent avoir certains animaux (qui métaphorisent les êtres humains) sur d'autres. Il nous rappelle qu'un rien (c'est à dire un virus infectant les animaux) peut faire naître le racisme et l'extrémisme ambiant. Zootopie prôle également le rêve américain par le biais de cette petite lapine policière. En bref, un Disney dynamique, à l'intrigue ficelée et doté de moments très drôles - voire notamment la parodie du Parrain et surtout les paresseux, image hilarante de la fonction publique.