Ixcanul, à travers l’histoire pathétique d’une jeune fille exploitant une plantation de café, nous parle de la condition Maya, de la place de la femme dans cette société, et du servage toujours actuel dans certains pays.Ce premier long métrage est bien maitrisé avec une utilisation de longs plans séquences. La première partie, quasi documentaire, s’inscrit dans la mouvance très actuelle du naturalisme world. Donc on enchaine les vignettes. Celles-ci posent aussi les jalons de la dramaturgie à venir dans la seconde partie par le prisme du sort réservé aux animaux (vaches mordue par un serpent, accouplement des cochons,…). Prévisible car on comprend bien que le sort de la jeune Maya est très proche de celui des animaux. Néanmoins la seconde partie, plus intéressante, affirme des enjeux. Le scénario dévoile des problématiques politiques et humanistes inattendues. Le contenu est donc riche d’enseignements sur notre monde et sur le sort réservé aux faibles (femmes et peuples primaires). Par contre, le côté quasi ethnologique du film tient bien trop à distance le spectateur. Sorti en 2015 Ma note: 11/20
Ixcanul, à travers l’histoire pathétique d’une jeune fille exploitant une plantation de café, nous parle de la condition Maya, de la place de la femme dans cette société, et du servage toujours actuel dans certains pays.Ce premier long métrage est bien maitrisé avec une utilisation de longs plans séquences. La première partie, quasi documentaire, s’inscrit dans la mouvance très actuelle du naturalisme world. Donc on enchaine les vignettes. Celles-ci posent aussi les jalons de la dramaturgie à venir dans la seconde partie par le prisme du sort réservé aux animaux (vaches mordue par un serpent, accouplement des cochons,…). Prévisible car on comprend bien que le sort de la jeune Maya est très proche de celui des animaux. Néanmoins la seconde partie, plus intéressante, affirme des enjeux. Le scénario dévoile des problématiques politiques et humanistes inattendues. Le contenu est donc riche d’enseignements sur notre monde et sur le sort réservé aux faibles (femmes et peuples primaires). Par contre, le côté quasi ethnologique du film tient bien trop à distance le spectateur. Sorti en 2015 Ma note: 11/20