The Taming Of Rebecca (Le film préféré de Jeffrey Dahmer !)

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Genre : pornographique, trash, extrême, hardcore (interdit aux - 18 ans avec avertissement)
Année : 1982
Durée : 1h21

L'histoire : Rebecca est une jeune femme sexuellement abusée par son père qui pratique régulièrement sur elle, des violences physiques. Elle trouve refuge dans un foyer pour mineurs victimes d'abus. Hélas pour elle, il s'avère que Dean Minindao, le directeur de l'établissement, est un détraqué notoire qui fait régner la terreur parmi ses pensionnaires. Pour Rebecca, il est trop tard pour faire machine arrière. Bienvenue en enfer...

La critique :

Amateurs de films extrêmes, vous êtes lassés, blasés, détachés de tout ce que vous avez pu voir auparavant ? Sur grand comme sur petit écran, plus rien ne peut vous surprendre et vous pensez avoir tout vu ? Hé bien vous n'avez encore rien vu... Puisqu'il s'agit ici de ma dernière chronique, j'ai voulu clôturer en feu d'artifice, le récit de mes immondes élucubrations cinématographiques. 
Voici The Taming of Rebecca, le film de tous les superlatifs. Le film qui mériterait que l'on crée, pour lui tout seul, une catégorie 4 dans l'article du blog qui référence les oeuvres violentes et malsaines. En effet, ce film atomise sans aucune difficulté 99,99% des films les plus trash jamais réalisés depuis l'invention du cinéma.
Une petite question pour commencer : les roughies, vous connaissez ? Non ? Alors, laissez moi faire les présentations.

Les roughies sont un genre de films pornographiques créés par les studios américains Avon Productions et qui a régné sans partage (sous les manteaux ou dans les cinémas underground) entre 1973 et 1983. Les roughies sont les films les plus immoraux, les plus pervers, les plus scandaleux que l'esprit humain ait jamais pu concevoir. Officieusement, le premier d'entre eux fut Forced Entry, réalisé par Shaun Costello en 1973. Devant le scandale (et donc la publicité) provoqué par cet ovni outrancier, Costello et son complice Phil Prince, décidèrent d'exploiter à fond ce nouveau filon en imaginant une nouvelle catégorie de pornographie. Ce sera donc une pornographie crade, sale, glauque, où aux actes sexuels classiques, viendra s'ajouter de l'ultra violence accompagnée de sévices gratinés et réels, totalement dénués de quelconques trucages. Le spécimen le plus extrême de ce sous genre reste, d'après les spécialistes, Unwilling Lovers de Zebedy Colt, réalisé en 1975 ou 1977 d'après les sources.

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Ce film mettrait en scène (entre autres) de véritables actes de nécrophilie... Derrière ce "champion" hors catégorie, se positionne juste après le monstrueux Water Power (S.Costello/1976) et sur la troisième marche du podium, le film le plus connu et le plus emblématique de la firme Avon, The Taming of Rebecca. Réalisé par Phil Prince (Costello se contentant de produire sur ce coup là), cet objet cinématographique infamant atteint des sommets stratosphériques dans l'obcénité et la débauche. Autant vous prévenir tout de suite, vous êtes ici en présence de l'un des films les plus trash jamais présentés sur ce blog.
Au casting, nous retrouvons deux stars du porno américain des seventies, George Payne et Sharon Mitchell dans le rôle titre. Le reste est composé de joyeux inconnus. Attention spoilers ! Rebecca est une jeune femme qui subit des maltraitances de la part de son père.

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Celui ci l'oblige par la force à des relations incestueuses non consenties. Le film débute en effet par une scène pour le moins écoeurante entre le père et la fille. Celle ci se trouve obligée de faire une fellation à son paternel alors qu'il coule tranquillement un bronze sur la cuvette des toilettes. Puis, après l'avoir sodomisée, le père exige de Rebecca qu'elle reprenne sa fellation et enfin, qu'elle lui urine sur le sexe pour le nettoyer. Traumatisée, la jeune femme s'enfuit et trouve refuge dans un foyer pour mineurs victimes d'abus en tous genres. Hélas, elle ignore qu'elle vient de débarquer dans le repère d'un véritable maniaque sexuel en la personne du directeur, Dean Minindao, qui abuse de ses pensionnaires avec un sadisme particulièrement raffiné. Non seulement, celui ci impose aux filles ses fantasmes les plus abjects mais il force aussi ses subordonnées à participer à des partouzes barbares où les participantes finissent la plupart du temps, ensanglantées.

De ce fait, la scène la plus choquante est celle du viol d'une jeune fille dans une cave putride, où Minindao (G. Payne) lui perce non seulement le téton mais aussi le clitoris avec une épingle à nourrice. En très gros plan et sans trucage ! La pauvre sera forcée de continuer les ébats alors qu'elle se retrouve réellement en sang... Et notre Rebecca, pendant ce temps, finira par se prendre au jeu de ce sympathique programme et trouvera sa place dans l'établissement en devenant l'assistante du directeur fou.
Comme dans l'immense majorité des films X, l'histoire n'a que très peu d'importance. Elle ne sert en fait qu'au prétexte d'une suite quasi ininterrompue de scènes toutes plus hardcore les unes que les autres. Surtout qu'aucun acte de violence (sexuelle ou pas) n'est simulé. Et les acteurs s'en donnent à coeur joie dans la plus totale dépravation: orgie coprophagique, bondage, flagellations sévères, double sodomie par des sexes démesurés, urophilie et un incroyable anal arm fist fucking (pas besoin de vous détailler), j'en passe et des meilleurs, si je puis m'exprimer ainsi. Le tout filmé de manière froide et minimaliste, accompagné tout du long par le célèbre thème musical que John Carpenter avait composé pour Halloween (!)

Taming

Plus de trente ans après sa réalisation, The Taming of Rebecca reste une expérience unique pour celui qui a eu l'occasion de le visionner. Comment est-il possible d'aller aussi loin ? Même les (très) méchants délires japonais Mu Zan E et Tumbling Doll of Flesh ne peuvent soutenir la comparaison avec une oeuvre aussi extrémiste. Inutile de dire que Baise Moi, le prétendu maître étalon du porno trash français est totalement pulvérisé. Vous doutez encore de l'incroyable pouvoir de nuisance de ce film ? 
Alors apprenez que lors de l'arrestation de Jeffrey Dahmer, le célèbre tueur en série américain, on retrouva chez lui 4 têtes décapitées, des restes de corps baignant dans de l'acide, des ossements divers et variés et... une vhs de The Taming of Rebecca insérée dans son magnétoscope ! Le serial killer avouera à la police que c'était son film préféré, ce qui augmentera encore un peu plus l'aura sulfureuse de ce film maudit.

Adepte d'une pornographie ordurière, Phil Prince accable le spectateur de détails ignobles qui lui donne la gerbe plus qu'il ne lui file le gourdin. En effet, The Taming of Rebecca repousse toutes les limites de l'indécence. C'est une oeuvre de cauchemar qui affiche le vice comme étendard, au delà de toutes les deviances possibles et imaginables. Quand la perversité de l'être humain rejoint le côté obscur du septième art, le cinéma accouche quelquefois de peloches d'une décadence absolue. 
L'existence de ce film en est le témoignage. Oui, cela parait difficile à concevoir mais de telles abominations existent. Et encore, rappelez vous, je vous disais en début de chronique que The Taming of Rebecca n'arrivait qu'en troisième position sur le podium des roughies. Je vous laisse imaginer le niveau d'obcénité des deux films qui le précédent... 


Note : ???

sparklehorse2 Inthemoodforgore

pour ceux qui souhaitent voir le film en entier, mais nous déclinons toute responsabilité:

http://fr.xhamster.com/movies/565625/the_taming_of_rebecca_1982.html