Les poupées du diable

Les poupées du diableHyper novateur... pour l'époque
Paul Lavond s’évade de prison où il vient de passer 17 années, victime d’un complot mené par ses trois ex associés. Bien décidé à se venger d’eux, le codétenu avec lequel il est en cavale est en possession d’une arme originale… une formule permettant de miniaturiser les êtres humains et les guider comme des poupées. Direction alors Paris, sous les traits d’une vieille dame, pour se venger de ces trois hommes.Grand spécialiste du film fantastique, celui-ci n’est pas le plus connu de Tod Browning malgré de nombreux atouts en faisant 70 ans après un film toujours passionnant. La technique et les inventions développées pour ce film sont tout bonnement impressionnantes pour l’époque et fonctionnent encore aujourd’hui. Les décors géants construits à l’échelle sont hyper crédibles et la technique de surimpressions est loin d’être ridicule. Ensuite du côté du scénario, il ne faut rien attendre de bien original ; l’histoire est simple et convenu couronnée par un happy end classique. Il s’agit tout de même d’un spectacle de qualité plaisant pour les amateurs de SF. Et il permet aussi de voir la jolie frimousse celle qui sera la Jane de Tarzan peu de temps après : Maureen O’Sullivan.Un petit bijou de technique avant tout.Sorti en 1936Ma note: 14/20