… et en assumer les conséquences… 😉

Je vous en ai parlé à diverses reprises, si je passe, comme tous les auteurs, mes jours et mes nuits à brainstormer, c’est dans ma cabine de douche que naissent mes meilleures idées. C’est là surtout que se débloquent les situations narratives inextricables.

Lundi dernier, j’étais en train de stresser, après une nuit blanche à réécrire l’épisode 5 de ma série en cours chez Scarlett, quand l’illumination vint, une fois de plus, sous l’eau chaude. J’ai bien essayé de me la jouer cool, en mode: tu te sèches et t’habilles tranquille, ton idée géniale sera encore au chaud dans cinq minutes, on n’est pas des machines, hein, mais une autre petite voix sournoise me murmurait oula cinq minutes c’est mega long, surtout quand on bosse non stop depuis 36 heures. Bref, j’ai fini par me ruer hors de la salle de bain, vaguement enroulée dans une serviette. J’ai traversé l’appart’ en trombe, sous l’oeil goguenard de ma fille, inondant le parquet au passage. J’ai trébuché sur l’un de mes chats, qui croyait ce couillon, que j’allais lui filer des croquettes, me suis fracassé un orteil sur un pied de lit, pour me ruer sur l’un de mes quarante-cinq carnets de notes.

Mais pourquoi cette crétine ne garde t-elle pas un carnet de notes dans sa salle de bain, êtes-vous en train de chuchoter, consternés? Parce que la salle de bain de la crétine en question est microscopique pardi! 😉

Résultat des courses: l’orteil est bleu mais pas cassé, mais plus important encore, l’idée géniale a été sauvée, mon épisode itou. Il est grand temps que je m’équipe cela-dit:

A croire que le machin a été inventé pour moi! 🙂

Copyright©Nathalie Lenoir 2016