Cette année, le cinéma Comoedia rejoint la douce aventure du Gypsy Lyon Festival, pour une projection exceptionnelle du documentaire « Romanès » de Jacques Deschamps !
Les acharnés du swing seront également là pour un concert exclusif de Jazz manouche !
Entre déambulations circassiennes et jazz manouche, laissez-vous conter l’univers gypsy lors de la première soirée OFF du festival, le 23 mai 2016.
20h00 : Concert : Les Acharnés du Swing
20h30 : Projection : Romanès, de Jacques Deschamps
Plus d’information sur le site du Gypsy Lyon Festival ou sur celui du comoedia
Romanès
de Jacques Deschamps
Documentaire
France, 2011, 1h15
Sortie 10 avril 2013
Synopis
Né en 1951, avant de s’appeler Romanès, Alexandre portait le nom de Bouglione. A l’âge de 25 ans , il a claqué la porte du cirque familial : « trop grand, trop de toiles, trop de camions, c’était plus humain ». Vingt ans plus tard, il a rencontré « la terrible » Délia, une Tsigane de Roumanie qui parle et chante le romanès. Avec elle, il a eu cinq enfants, dont quatre filles, à qui il a appris l’acrobatie, la contorsion ou à jongler, et il a remonté un petit cirque, qu’il a baptisé Romanès, cirque tsigane. Cette famille dirigée par un poète, ce clan de promeneurs acrobates et musiciens tient coûte que coûte à préserver ce qui compte le plus pour eux, le droit d’être nomades et libres. Un combat difficile par les temps qui courent…
Loin du gigantisme des cirques d’aujour’dhui, le Cirque Tzigane Romanès redonne ses lettres de noblesse au cirque familial. Ici, pas de lions ni de tigres, ni de hordes de voltigeurs mais plutôt une chèvre, un chat ou une jeune fille de corde qui viendra tutoyer les étoiles. Des choses simples et vraies que l’on dirait improvisées au soir le soir. Car au Cirque Romanès, l’ambiance est première, à la fois chaleureuse et rêveuse.
Dès le début, toute la troupe est là pour vous accueillir. En première ligne, la belle Délia à la caisse et ses prophéties de gitane, et Alexandre, son mari depuis vingt ans, fils Bouglione qui fut jadis dompteur et compagnon de route du poète Jean Genet. Puis le charme du Cirque Romanès opère, grâce notamment à la présence constante de la musique tzigane qui accompagne les numéros, fait chanter les uns et jongler les autres, qui fait lever toute la famille le temps d’un chorus et qui entraîne le public dans ses effluves voyageuses.
Pour ce documentaire, Alexandre et sa femme Délia, les fondateurs du cirque Romanès, ont ouvert leur chapiteau à la caméra de Jacques Deschamps, nous invitant à entrer dans l’intimité de leur fabrique de rêve, au cœur du quotidien de ces acrobates et musiciens qui revendiquent chaque soir le droit d’être nomades et libres.
La genèse du film
Un jour, des producteurs de cinéma ont proposé à Jacques Deschamps de rencontrer Alexandre Romanès, du Cirque Tsigane, pour l’aider à remettre en forme le scénario qu’il avait écrit, Tchiricliff, les oiseaux en tsigane.
C’est à cette occasion que le réalisateur a eu l’idée de suivre le clan Romanès et de filmer leur vie dans le monde du cirque.
Jacques Deschamps
Jacques Deschamps, né en 1956, diplômé de l’IDHEC, a réalisé plus d’une quinzaine de films documentaires, essentiellement pour ARTE (La Ville d’Hugo (1987), Le Regard ébloui (1988), Canova mutilé (1992), La Victoire de Cézanne (2006), ainsi qu’une « fiction documentée », Don Quichotte ou les mésaventures d’un homme en colère, avec Patrick Chesnais et Jean Benguigui(2005).
Il a écrit et dirigé trois longs-métrages de fiction :
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Méfie-toi de l’eau qui dort, avec Maruschka Detmers et Robin Renucci(1996, prix de la meilleur première œuvre et prix de la Jeunesse au Festival de Venise),
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La Fille de son père, avec François Berléand et Natacha Régnier(2001),
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Dinle Neyden (produit et sorti en Turquie, 2008).
Il vient de terminer un documentaire, Mograbi Cinema, portrait, rencontre avec le cinéaste israélien Avi Mograbi.
Il prépare actuellement son prochain long-métrage, Orient-Extrême.
Le site officiel du film : ici