Belote... Rebelote... Quinte flunch... Yathzee... et dix de der
Un richissime homme d’affaire egocentrique et déshumanisé va passer à la moulinette d’un jeu dont il ne connait pas les règles… Un étrange cadeau d’anniversaire pour un homme blasé qui va radicalement changer de personnalité au cours de cette expérience angoissante.David Fincher, héritier de Hitchcock, met en place une atmosphère oppressante et manipule le spectateur tout au long des deux heures autour d’un jeu de rôle pervers. On retrouve ici tous les ingrédients du metteur en scène : univers sombre, pluie omniprésente, déficience psychologique de certains personnages, des personnages manipulés sans cesse, personnage à la vie bien réglée qui voie un élément perturbé entièrement son cadre de référence, utilisation de fausses pistes,… Là, le personnage principal est bringuebalé et nous aussi : qui sont les gentils ? Qui sont les méchants ? Quels sont les événements faisant parties du jeu et ceux n’en faisant pas partie ?Etouffant durant la première heure, des rebondissements pas toujours crédibles finissent par rendre la seconde partie lassante. Après le fantastique « Seven » au scénario béton armé, celui-ci ressemble à un Stephen King un peu moyen où une intrigue mineure est diluée à son maximum. Et puis le final a un goût amer et se révèle gênant par le message véhiculé.Un divertissement plaisant… Un Fincher est toujours une belle épreuve malgré tout.
Sorti en 1997
Ma note: 13/20
Un richissime homme d’affaire egocentrique et déshumanisé va passer à la moulinette d’un jeu dont il ne connait pas les règles… Un étrange cadeau d’anniversaire pour un homme blasé qui va radicalement changer de personnalité au cours de cette expérience angoissante.David Fincher, héritier de Hitchcock, met en place une atmosphère oppressante et manipule le spectateur tout au long des deux heures autour d’un jeu de rôle pervers. On retrouve ici tous les ingrédients du metteur en scène : univers sombre, pluie omniprésente, déficience psychologique de certains personnages, des personnages manipulés sans cesse, personnage à la vie bien réglée qui voie un élément perturbé entièrement son cadre de référence, utilisation de fausses pistes,… Là, le personnage principal est bringuebalé et nous aussi : qui sont les gentils ? Qui sont les méchants ? Quels sont les événements faisant parties du jeu et ceux n’en faisant pas partie ?Etouffant durant la première heure, des rebondissements pas toujours crédibles finissent par rendre la seconde partie lassante. Après le fantastique « Seven » au scénario béton armé, celui-ci ressemble à un Stephen King un peu moyen où une intrigue mineure est diluée à son maximum. Et puis le final a un goût amer et se révèle gênant par le message véhiculé.Un divertissement plaisant… Un Fincher est toujours une belle épreuve malgré tout.
Sorti en 1997
Ma note: 13/20