Captain America - Civil War, quand les Avengers se tapent dessus, le spectateur profite du grand spectacle

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Captain America Civil War

Sorti le 27 avril 2016

2h28

Action, Fantastique

D'Anthony Russo, Joe Russo Avec Chris Evans, Robert Downey Jr., Scarlett Johansson...

Distribué par Walt-Disney-Logo

GaumontP3D-logoSteve Rogers est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l'humanité. À la suite d'une de leurs interventions qui a causé d'importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision. Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l'équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté de s'engager sans ingérence gouvernementale, tandis que d'autres se rangent derrière Tony Stark, qui contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement...

Captain America: Civil War : Photo Anthony Mackie, Chris Evans, Elizabeth Olsen, Jeremy Renner, Paul Rudd

Alors que l’on vient de difficilement digérer BatmanVSuperman, les studios Marvel contre-attaque (si l’on veut vu que le film était prévu bien avant que DC s’incruste) avec Captain America Civil War.

Et ce que l’on peut déjà dire, c’est que Marvel arrive à faire ce DC Comics à loupé.

Captain America Civil War reprend après Avengers 2 l’ère d’Ultron et aussi Ant-man vu que le personnage fait un passage dans le film. Et vu le nombre de personnages apparaissant dans le film, c’est à se demander si ce n’est pas Avengers 3 que l’on va voir.

Captain America: Civil War : Photo Chris Evans

A force, avec les films Marvel, on n’arrive plus à trouver de nouvelles choses à dire sur les films car c’est souvent le même résultat, c'est-à-dire, un excellent moment avec un spectacle pour les yeux.

Je n’avais pas prévu d’aller le voir en 3D, mais ne voulant pas attendre la fin du navet que je regardais, j’ai préféré me sauver et risquer la séance 3D. Résigné à aller chercher mes lunettes 3D passives qui ne me serviront pas à grand-chose, c’est parti pour presque 2h30 de film.

Côté scénario, chez Marvel on ne se croise pas les bras en espérant que le spectateur va se contenter d’un bla-bla intempestif comme chez un certain DC Comics. Si l’on va voir des films de super héros, ce n’est pas pour voir de la pseudo philosophie sur le sens de la vie, ce qui est recherché en premier c’est le spectacle. Et dans Civil War, le spectacle est omniprésent. Dans la droite lignée des précédents films de l’univers Marvel, Captain America Civil War reprend à la fois à la fin d’Avengers 2, mais il reprend également l’histoire où elle s’était terminé avec Captain America Le soldat de l’hiver.

C’est connu que chez Marvel, pour voir un film, faut presque se retaper toute la saga pour se remettre en mémoire tout ce qui s’est passé avant.

Captain America: Civil War : Photo Chris Evans

L’histoire de ce conflit entre Avengers est assez bien écris avec une certaine évolution au cours du film avec quelques rebondissements assez intéressants si l’on n’est pas adepte de l’univers Marvel, si l’on ne connait pas tous les comics sur le bout des doigts. Durant le film, on voit clairement l’opposition entre Captain America et Iron Man, pas seulement le conflit qui va les opposer dans le film, mais également le conflit entre les deux caractères. Entre le héros de la seconde guerre mondial très sérieux et le milliardaire qui ne prend pas vraiment les choses aux sérieux et qui fait souvent des mots d’humour, même si cette fois-ci la plupart tombent à plat.

Captain America: Civil War : Photo Chadwick Boseman

Et pour ceux qui se lassent de revoir toujours les mêmes, Marvel s’arrange toujours pour rajouter quelques nouveaux personnages. Si l’on devait faire une comparaison avec les comics, le personnage de Black Panther est assez bien représenté sur grand écran. De même pour le nouveau nouveau Spider-man, mais dans ce cas-ci, même si le personnage est assez proche de ce que l’on peut voir dans l’animé Ultimate Spider-Man, l’interprétation et l’acteur ne colle pas vraiment au personnage, il y a comme une gêne quand l’on voit Peter Parker, et cela s’atténue avec Spider-Man.

Et de l’action, il y en a une bonne dose avec des combats assez impressionnants avec celui de l’aéroport, qui est certainement le plus travaillé.

Concernant la 3D, j’étais inquiet en entrant dans la salle, en commençant le film, et en le terminant. La 3D aurait pu être utile dans certaines scènes mais malheureusement, elle est quasiment inexistante. La seule scène dans laquelle la 3D ose se montrer, c’est dans la scène de l’aéroport, que ce soit au niveau de la profondeur ou des sorties d’écrans (attention à la sortie des griffes de black panther qui sortent de l’écran, c'est assez furtif).

Même si l’on trouve que le film reste assez une réussite, on reste assez incertain sur les frères Russo. D’autant plus que c’est eux qui prennent la place de Joss Wheddon pour les Avengers. Autant, les scènes de combats sont assez exceptionnels, autant la direction des acteurs est bonne, autant en dehors de l’action, les deux frères ont un peu de mal à rester dans l’ambiance et à créer une atmosphère autre que celle de l’action.

Captain America Civil War est dans la droite lignée des précédents films de la Marvel. Contrairement à un autre studio de super-héros, Captain America Civil War fait le boulot et offre un très beau spectacle avec cet affrontement entre Avengers. Même si le scénario est porté plus sur l’action que sur autre chose, le spectacle est assuré principalement avec les nombreuses scènes d’action. L’arrivée de nouveau personnage permet d’apporter un peu de fraîcheur avec Black Panther et le Spider-man troisième du nom. Autant les nouveaux personnages collent assez bien aux comics, autant le nouvel acteur se glissant dans les collants de l’homme araignée me semble pas approprié. Même si l’on est servi par l’action, ce ne sera pas le cas de la 3D qui aurait pu être utile et qui ne se montre presque jamais. Et cela en dehors du grandiose combat à l’aéroport. Si les frères Russo arrivent à assurer dans les scènes d’action, ils ont tout de même un peu de mal à s’en sortir avec le reste des scènes, arrivant difficilement à créer une atmosphère différente dans les scènes plus « intimes ».

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