X-MEN : LE COMMENCEMENT (Critique)

X-MEN : LE COMMENCEMENT (Critique)X-MEN : LE COMMENCEMENT (Critique)SYNOPSIS: Avant que les mutants n'aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n'étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis, et travaillaient avec d'autres mutants pour empêcher la destruction du monde, l'Armageddon. Au cours de cette opération, le conflit naissant entre les deux hommes s'accentua, et la guerre éternelle entre la Confrérie de Magneto et les X-Men du Professeur X éclata... X-Men : le commencement nous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle.

Alors que la franchise atteint son point le plus bas créativement avec X-Men Origins: Wolverine et dans une moindre mesure X-Men - L'affrontement final elle connait un rebond spectaculaire avec ce volet qui surfe sur la mode des prequels mais parvient à retrouver l'essence de la saga mutante grâce à l'énergie folle de Matthew Vaughn. Le réalisateur anglais fraîchement sorti du succès de Kick-Ass, fanboy dans l'âme, est choisi quand Bryan Singer qui devait faire son retour est empêché par le contrat qu'il doit honorer chez Warner (ironiquement Vaughn avait abandonné X-Men - L'affrontement final à quelques semaines du tournage car il n'avait pas assez de temps de préparation en aura encore moins pour ce film). Premier coup de génie le casting de James McAvoy en professeur Xavier et Michael Fassbender en Magneto, reprenant les rôles créés respectivement par Patrick Stewart et Ian McKellen, dont l'entente dynamite le film. On découvre un Xavier encore valide qui partage son temps entre la drague et son rêve d'une société ou mutants et humains coexistent tandis que Fassbender campe un Magneto, survivant des camps, le film reprenant et prolongeant la glaçante ouverture du premier X-Men à Auschwitz et en particulier autour du tortionnaire de ses parents, Sebastian Shaw (un très bon Kevin Bacon). La trajectoire des deux hommes va les conduire à s'allier contre ce même Shaw qui, à la tête d'une société secrète le Hellfire Club veut provoquer une guerre entre les USA et l'URSS d'où sortira un Monde dominé par les mutants.L'entente des comédiens rend palpable le lien qui unit les deux personnages et culmine dans une séquence puissante ou Xavier aide Erik à développer ses pouvoirs en se basant sur la meilleure partie de lui-même. Sans cette camaraderie entre les deux comédiens leur schisme plus tard dans le film n'aurait eu la même force.

X-MEN : LE COMMENCEMENT (Critique)
Le film se situe en 1962 en pleine guerre froide, Vaughn et sa co-scénariste Jane Goldman s'amusent à tisser une histoire alternative ou les conflits entre mutants s'intègrent aux événements historique: Saviez-vous que les X-Men ont joué un rôle clé dans la crise des missiles de Cuba? Stylistiquement le film adopte le style pop des sixties et Vaughn recrée l'ambiance des premiers James Bond à travers le jeu de Fassbender qui évoque le Sean Connery de la grande époque, ( Vaughn étant aussi un Bondfan patenté c'est grâce à son Layer Cake que Daniel Craig a décroché le rôle de 007). Si X-Men : Le Commencement se repose avant tout sur ses personnages, Vaughn lui confère un rythme propulsif qui donne une urgence aux événements, absente de bien des prequels. Jennifer Lawrence, pas encore Oscarisée et avant le succès d' Hunger Games incarne Raven la future Mystique la mutante métamorphe bleue présentée ici comme une sorte de sœur pour Charles depuis l'enfance. L'évolution de leur relation dans ce film est encore plus déchirante que celle entre Charles et Magneto. Le moment où Raven choisit finalement un autre chemin que celui de Charles pour rejoindre Magneto est vraiment une sorte de crève-cœur. Quand Mystique se déclare " mutant and proud " le film fait évidemment référence à la lutte pour le droits civiques une des principales métaphores des mutants à leur création.

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Même si les autres personnages disposent de moins de temps à l'écran que le trio McAvoy /Fassbender / Lawrence ils font tous impression à l'image Rose Byrne en Moira McTaggert qui sert de liaison entre les X-men et le gouvernement. La "première classe" du titre original se compose d' Hank McCoy ( Nicholas Hoult) dont le film explique la métamorphose en Beast bleutée, Alex Summers ( Lucas Till) frère de Cyclops, Sean Cassidy ( Caleb Landry Jones) dans le rôle de Banshee visuellement proche de son modèle de papier, Armando Munoz ( Edi Gathegi) et Angel Salvadore ( Zoe Kravitz) réunis par Charles et Erik. La partie du film consacré à leur recrutement est une des plus réussies et contient un excellent cameo d'un mutant canadien bien connu. Techniquement malgré un changement de directeur de la photographie en cours de tournage Ben Davis ( Kick-Ass, Avengers Age of ultron) remplaçant John Mathieson ( Gladiator) le film conserve une unité visuelle avec des couleurs vives qui collent parfaitement au style des sixties et des comics, la direction artistique est impeccable avec un hommage au design de Ken Adam décorateur légendaire des Bond et de Kubrick. A noter le score fabuleux d' Henry Jackman avec un thème puissant pour Magneto, un des meilleurs de ces dernières années. Fonctionnant tout à la fois en film autonome, comme un hommage au cinéma des années 60 et comme le redémarrage d'une nouvelle série, X-Men : Le Commencement est le meilleur de la franchise X-Men et simplement un des films de super-héros les plus réussis.

X-MEN : LE COMMENCEMENT (Critique)Titre Original: X-MEN : FIRST CLASS

Réalisé par: Matthew Vaughn

Genre: Action, Science fiction

Sortie le: 1er juin 2011

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Catégories : Critiques Cinéma

Tagué: Caleb Landry Jones, Edi Gathegi, ian mckellen, James McAvoy, jennifer lawrence, Kevin Bacon, Lucas Till, Matthew Vaughn, Michael Fassbender, Nicholas Hoult, patrick stewart, Rose Byrne, X-Men : Le Commencement, x-men le commencement critique, zoë kravitz