Critiques en séries : Agents of Shield, the Big Bang Theory, the Last Man on Earth, Bates Motel

Critiques en séries : Agents of Shield, the Big Bang Theory, the Last Man on Earth, Bates Motel

L’approche de l’été, c’est aussi la fin des séries qui approche avant la rélève des séries estivales. Avant de se pencher sur les séries DC la semaine prochaine, on s’intéresse donc aux fins de saison d’Agents of Shield et Bates Motel et aussi les plus légères Big Bang Theory et the Last Man on Earth.

Depuis leurs débuts catastrophiques, les agents du Shield on parcouru bien du chemin, s’améliorant à chaque mois qui passe, étoffant ses personnages qui deviennent vraiment attachants tout en densifiant son intrigue. Et après l’apparition des inhumains et des pouvoirs de Skye l’année dernière, cette année, la menace s’étend toujours sur ce sujet mais sou un autre angle. Alors il y avait bien sûr en début de saison secours de Simmons perdue dans une autre dimension, une intrigue poignante pour le duo geek qui a en même temps permis d’amener un nouveau vilain puissant qui avait de quoi donner du fil à retordre au Shield.

Alors bien sûr, la série se suit toujours distraitement mais les personnages nous sont maintenant bien familiers et il est difficile de se passer de Coulson, Fitz-Simmons et même de Skye qui est devenue maintenant bien plus intéressante et moins énervante qu’à ses débuts. Mais on sent aussi que les scénaristes se forcent à tirer la série en longueur pour arriver à la vingtaine d’épisodes et ne savent pas trop quoi faire de certains personnages comme Ward qui trouve ici un nouveau but et une nouvelle personnalité, où l’ensemble des agents secondaires assez interchangeables (inhumains ou non) au milieu desquels surnagent heureusement Bobbi Morse et Lance Hunter à l’origine de la scène la plus émouvante de la série depuis les début. Restent alors des personnage que l’on aime suivre, une intrigue globale intéressante et des scènes d’action efficaces chaque semaine.

Alors oui, la série traîne vraiment en longueur et gagnerait en efficacité à être plus courte et ainsi avoir un message moins dilué mais ça se regarde sans déplaisir et c’est même parfois plus intéressant que les films Marvel avec lesquels elle partage finalement peu de choses.

Critiques en séries : Agents of Shield, the Big Bang Theory, the Last Man on Earth, Bates Motel

Du côté de Bates Motel, cette 4e saison voit enfin les choses s’accélérer pour Norman. En effet, après 3 ans à combler les excellentes scènes entre Norma et Norman toujours impeccablement interprétés par Vera Farmiga et Freddie Highmore par nombre de sous intrigues absolument inutiles (les histoires de mafia et du frangin Bates), les scénaristes ont décidé d’aller droit au but cette fois. Maintenant, il est impossible pour la mère et le fils d’ignorer la vérité, leur relation est bien malsaine et si Norma s’en rend compte, c’est loin d’être le cas de Norman. Le petit fini donc enfin à l’hôpital psychiatrique pendant que sa mère tombe enfin dans les bras du shérif qui lui fait les yeux doux depuis 3 ans.

Cette saison est donc plus intéressante pour le duo limite incestueux jusqu’à une fin de saison qui n’est malheureusement peut-être pas forcément à la hauteur de l’attente mais nous avons enfin le droit à des instants clés dramatiques qui auraient très bien pu faire un final de série honorable qui sera malheureusement prolongé par une dernière saison nous emmenant vers l’intrigue bien connue de Psychose. Reste à savoir si la scène de la douche sera alors très différente ou non.

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Côté sitcom, on a aussi continué the Big Bang Theory dont on ne compte plus le nombre de saison. D’ailleurs on ne calcule plus rien et on fini juste par regarder les épisodes au petit déjeuner le samedi matin pour commencer le weekend de bonne humeur avec quelques éclats de rire (mais bien moins nombreux qu’au début), sitôt vus sitôt oublié. Oui, the Big Bang Theory c’est juste une routine avec des personnages qui ne se remettent jamais en question, sans grand changement (la grossesse de Bernadette ? juste le prétexte pour quelques blagues).

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Et du côté de the Last Man on Earth, on en peut pas dire que les défaut de la première saison aient été gommés. Après s’être maintenant installée dans une villa en bord de mer, Dandy a du regagner la confiance du groupe pour que tout tourne à nouveau en rond avec des personnages toujours aussi agaçants et l’arrivée de Jason Sudeikis en frangin du héros ne relève pas forcément le niveau. Autant le dire tout de suite, on ne suivra pas la 3e année du pas si dernier homme sur terre.