Avec Eddie Marsan (le Dernier pub avant la fin du monde, Sherlock Holmes, Ray Donovan…)Le travail de John May consiste à rechercher la famille de personnes décédées seules chez elle. Pour ça, il pénètre dans leur intimité et leur organise un enterrement suivant leur confession. Homme solitaire lui-même, il travaille lentement et se fait licencier entre autre pour ça. Avant de partir, il entreprend de résoudre un dernier cas, celui de Billy Stoke qui habitait juste en face de chez lui.Sur un sujet pas facile et même morbide, il faut dire, le réalisateur suit la petite vie bien réglée de son personnage avec des cadrages et des plans sans effet dans lesquels évolue souvent seul John May.Je dois dire qu’Une Belle Fin doit beaucoup à son acteur principal, Eddie Marsan, économique en paroles et aux actes méticuleusement calculés.Les dernières recherches de John May, on s’en doute, vont le mener à retrouver la famille de Billy Stoke et notamment sa fille qui ne l’avait pas revu depuis 20 ans.De cette rencontre, des changements infimes vont intervenir dans sa routine et il va même sourire alors que sa profession ne s’y prête pas.Sur ce sujet autour de la mort, je craignais un peu en commençant à visionner puis je me suis attachée à ce petit bonhomme insignifiant qui cherche une famille à ces gens décédés qui sont son album de famille puisqu’il garde leur photo quand personne ne vient à l’enterrement.Émouvant mais pas morbide. Réaliste et cruel, ce film me donne l’espoir que, même oublié de nos proches, quelqu’un sans préjugé pensera à nous.En salles le 15 avril 2015 En DVD le 8 septembre 2015(Uberto Pasolini, neveu de Lucchino Visconti, réalisateur notamment de Full Monty)