Et ainsi se termine la trilogie
Dernier opus de la trilogie, tourné 5 ans après le second, il nous projette 20 ans après le début de l’histoire. Césariot a 20 ans, étudiant Polytechnicien à Paris, son retour à Marseille va signer la fin d’un non-dit sur ses origines paternelles.Contrairement à Marius et Fanny, ce dernier fût écrit exclusivement pour le cinéma ce qui n’empêche pas une construction très théâtrale à nouveau du film avec de longues séquences en huis clos. La première longue scène avec Panisse mourant se présente comme un acte d’une pièce évoluant sous forme de scènes au gré des entrées et sorties des personnages. Celle-ci, même si trainant en longueur, offre quelques moments très drôles. Ensuite, Pagnol derrière la caméra se révèle très souvent maladroit ; maladresses non rattrapées par un montage approximatif. Certaines scènes perdent aussi de leurs forces potentielles. Ecrire de belles et puissantes histoires humaines est une chose, la mise en scène en est une autre. Et sur l’écriture elle-même, la première moitié repose la problématique laissée en plan à l’issue de « Fanny » en s’attardant trop. Trop long, nous n’apprenons rien de neuf, heureusement que les enjeux naissent et se résolvent sur la seconde moitié du film.Pas le meilleur, mais il a le mérite de clore la trilogie de manière intelligente et positive. Dommage que le personnage central de Césariot tenu par André Fouché est fade voire pénible… il dénote clairement au milieu de Raimu et Fresnay
Sorti en 1936
Ma note: 11/20
Dernier opus de la trilogie, tourné 5 ans après le second, il nous projette 20 ans après le début de l’histoire. Césariot a 20 ans, étudiant Polytechnicien à Paris, son retour à Marseille va signer la fin d’un non-dit sur ses origines paternelles.Contrairement à Marius et Fanny, ce dernier fût écrit exclusivement pour le cinéma ce qui n’empêche pas une construction très théâtrale à nouveau du film avec de longues séquences en huis clos. La première longue scène avec Panisse mourant se présente comme un acte d’une pièce évoluant sous forme de scènes au gré des entrées et sorties des personnages. Celle-ci, même si trainant en longueur, offre quelques moments très drôles. Ensuite, Pagnol derrière la caméra se révèle très souvent maladroit ; maladresses non rattrapées par un montage approximatif. Certaines scènes perdent aussi de leurs forces potentielles. Ecrire de belles et puissantes histoires humaines est une chose, la mise en scène en est une autre. Et sur l’écriture elle-même, la première moitié repose la problématique laissée en plan à l’issue de « Fanny » en s’attardant trop. Trop long, nous n’apprenons rien de neuf, heureusement que les enjeux naissent et se résolvent sur la seconde moitié du film.Pas le meilleur, mais il a le mérite de clore la trilogie de manière intelligente et positive. Dommage que le personnage central de Césariot tenu par André Fouché est fade voire pénible… il dénote clairement au milieu de Raimu et Fresnay
Sorti en 1936
Ma note: 11/20