Réalisation : Mark Romanek (2016)
Alors que l'on croyait pouvoir justifier l'absence de Justin Timberlake par un pouponnage intensif, le monde a récemment appris que la triste réalité était bien éloignée de cet heureux évènement.
C'est finalement la tête haute que la star nous revient avec son nouveau clip Can't Stop The Feeling, choisissant de lever le voile du secret sur ces dernières troubles années. Afin de nous dire toute la vérité, rien que la vérité, le chanteur a poussé l'effet " Happy " à son paroxysme en nous livrant un clip haut en couleur et chargé en émotions. Ici pas question de style ou de chapeau, Justin fait la nique à Pharrell et au qu'en dira t-on, souhaitant que la planète sache enfin qui sont ses vrais amis. Au diable les mignons petits enfants aux chorés stylées ! Dehors les personnes un peu enrobées dont la surcharge pondérale devient une valeur ajoutée ! Adieu les personnes lambda qui pourrait faire partie du crew de Beyonce ! Bien loin de Suit and Tie, ces sauveurs urbains sont présentés sans artifices et sans chichis dans leur environnement naturel et sur leur lieu de travail, acceptant d'exécuter quelques pas de " leur " danse pour réjouir le cœur de " leur petit protégé ".
Mais la question qui doit sûrement vous brûler les lèvres est " pourquoi ? " Pourquoi Justin est allé jusqu'à fréquenter des gens qui ne savent pas danser, qui servent du café ou qui n'ont pas la barbe très bien rasée ?
Tout a commencé au Cindy's Coffee Shop, un lieu (qui ne sert que des steaks, du poulet et de la tarte aux myrtilles) où la star se rendait après chacune de ses visites au supermarché. À l'époque, Justin, les bras chargés de fruits et légumes pour contenter toute la famille, était à mille lieux d'imaginer le tournant qu'allait prendre sa vie. Alors que tout paraissait rouler comme sur des roulettes, le chanteur, après une soirée bien trop arrosée, a fauté. En effet, ayant commis le péché d'adultère en se rendant dans la couche de Sara la sexy girl next door, c'est son mariage qui a volé en éclat. C'est à partir de ce moment là que l'ex NSYNC a vu son existence basculer. Les tonnes de fruits et légumes et même les Special K spécialement achetés pour Jessica n'ont pu sauver son couple. Le Cindy's est devenu son refuge et la rue, la faim, les troubles alimentaires et la pauvreté son quotidien. Mais au fur des contraintes et à mesure des galères, Justin a petit à petit trouvé une véritable communauté d'amis. Ce sont ces gens-là, des gens comme vous et moi, avec pour la plus part des casiers judiciaire long comme le bras, qui ont aidé par des attentions toutes simples, du soutient et de l'amour, Justin à sortir la tête du bitume.
Afin de contribuer à cet hommage des petites gens, nous avons choisi de vous les présenter (sans se concentrer sur leurs pas de danse hasardeux) !
Paloma : patronne du Cindy's Coffee Shop, " ma deuxième mère " comme aime à l'appeler le chanteur. Véritable soutient moral et alimentaire, cette femme n'a jamais cessé d'être au côté de " son bébé ", le choyant et le nourrissant dans la plus pure charité chrétienne. Elle écrit actuellement un livre sur les bienfaits d'une alimentation basée uniquement sur la tarte aux myrtilles.
Steevie : LE personnage central de la vie de Justin. Barbier de son état, cet homme au cœur sur la main, aussi exigeant que passionné d'esthétique faciale, n'a jamais abandonné. Que ce soit dans la joie ou dans la peine, dans l'anorexie ou dans l'obésité, Steevie a toujours rigoureusement tenu à la bonne santé capillaire du chanteur. Ne permettant aucun laisser aller (au cas où des paparazzis viennent fouiner), il fut une sorte de " Joséphine ange gardien ", persuadé que son poulain, tel le phénix, renaîtrait de ses cendres. Ce professionnel a appris au chanteur le respect en général et celui des poils en particulier.
Cristy : plus connue sous le nom " Wash Trash ", elle a été durant ces années l'oreille attentive et l'épaule réconfortante. Cette jeune femme atteinte de troubles obsessionnels du comportement, faisant tourner pas moins de quinze machines par jour, fut la gardienne de Justin et de la laverie. Écoutant les malheurs du chanteur durant de longs après-midis, elle lui a appris les bienfaits de la propreté - alors qu'il ne voulait plus en entendre parler - mais aussi comment trafiquer les tambours afin de ne payer qu'un tour à la place de trois (astuce extrêmement utile lorsque l'on est dans la misère mais que l'on souhaite rester digne quand-même).
Dave : directeur du " car wash " ex-exhibitionniste multirécidiviste, purgeant une peine d'un an de prison avec sursis. Réel appui moral et financier, il a offert au chanteur un travail dans son entreprise, lui permettant ainsi de payer la pension alimentaire et de parer aux fins de mois difficiles.
Philip : " mon rayon de soleil " comme le surnomme Justin lui-même. Ce fleuriste antiquaire tient une boutique sur l'autoroute jouxtant le pont sous lequel le chanteur dormait durant ses mois les plus difficiles. Grâce à ses fleurs et à sa bonne humeur, Philip a su mettre ses troubles de la personnalité de côté (atteint du syndrome dit " dinotopia ", provoquant des hallucinations et entraînant les personnes atteintes à se prendre pour des dinosaures) pour redonner à la star le goût de vivre.
Denis : chef de rayon au supermarché que Justin n'a cessé de fréquenter. Véritable passionné d'écologie et de bio, ce sexagénaire a pourtant fait trembler la côte ouest américaine durant les années 80 lorsqu'on le surnommait encore Killer D. S'étant livré à un réel génocide d'animaux domestiques, assassinant ses proies à l'aide d'une étiqueteuse, Denis a passé sept en prison et est désormais en liberté conditionnelle. Mais de ce trouble passé n'est resté que sa passion pour l'engin, car il a finalement trouvé la paix grâce à son potager bio et à son métier. N'ayant eu de cesse de se préoccuper de la santé du chanteur, il a livré à ses côtés une véritable guerre au cholestérol et aux kilos en trop, continuant à le ravitailler en fruits et légumes tandis que le chanteur ne voulait plus entendre parler que de bières et de cheeseburgers.
Galen : ou " Donut Imperator ", est un trentenaire atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. Il a lui aussi activement participé à la régulation de la courbe de poids du chanteur en mixant des donuts afin que celui-ci puisse se nourrir à la paille lorsqu'il n'avait plus la force de s'alimenter. Nous avons appris par la suite que son aide ne s'est pas simplement résumée à l'aspect alimentaire, puisque le chanteur vante encore ses talents d'hôte en se remémorant les folles nuits passées dans son restaurant à jouer aux dominos.
John : manager chez Darty U.S.A. Cet homme hyperactif à sauvé Justin de la dépression en l'autorisant à regarder la télévision dans son magasin.
Lev : petit garçon de neuf ans, abandonné par sa famille. Cet enfant à montré à la star qu'il ne faut jamais se laisser abattre. Ayant réussi à devenir le plus jeune gérant de motel grâce à sa ténacité (après avoir squatté le lieu durant des années et terrifié les clients, on lui a finalement confié les clés de l'endroit), sa pugnacité et son exécution libidineuse et agressive de la Macarena a été une réelle source d'inspiration pour le chanteur.
Maceo (squatter SDF), Jonah (entreprneur SDF), Richard (routier SDF), Cazzey (garagiste SDF) et le gros bonhomme rouge (bonhomme rouge) : " Mes amis, mes compagnons de galère, mes frères, mes lumières, mes anges. Ils ont toujours été à mes côtés. Ils n'ont pas seulement été de fabuleux colocataires lorsque j'ai du dormir sous le pont qui fût pendant longtemps ma demeure, ils ont été une véritable famille, et ils le resteront à jamais. Maintenant que nous sommes sorti de cet enfer - et que j'ai réussi à négocier avec la justice la peine de prison pour fraudes fiscales de Jonah et celle d'atteinte à a vie humaine de Cazzey - nous avons choisi d'investir tous ensemble dans deux projets qui nous tiennent particulièrement à cœur : " En voiture Simone : des voitures pour tous " et " un SDF oui, mais pas sans abri ". Ces années passées dans la rue m'ont appris une chose : que l'on soit gros, pauvre, maigre, fou, repris de justice ou psychopathe, on peut rester digne. Voilà pourquoi je dédie cette chanson, ce clip et plus généralement cet album à toutes ces personnes qui m'ont réappris la vie, la nutrition, le bonheur et la philosophie, en dépit du fait qu'ils ne sachent pas forcément très bien danser. Et j'aimerais ajouter une chose : Pharell va te faire foutre, j'ai rien copié de ton clip pourri de hipster. Moi ce que je raconte c'est la galère, la vraie ! Mais tu peux pas comprendre, tu te caches sous l'ombre de ton chapeau de merde !".
N.B : Justin s'est ensuite excusé publiquement quant aux propos diffamatoires tenus sur " son collègue musical " et a reconnu que son obsession pour le chapeau de Pharrell l'avait poussé à tenir des propos " étranges " et " pas forcément très inspirés ".
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