Avec Ryan Gosling, Russell Crowe, Margaret Qualley
Chronique : Shane Black peut se targuer de deux hauts faits à Hollywood. Avoir quasiment inventé le budy movie avec la saga L’arme Fatale dans les années 80 dont il était scénariste, et avoir ressuscité Robert Downey Jr dans le très réjouissant Kiss kiss bang bang il y a 10 ans.
Après avoir porté secours à son acteur fétiche pour remettre Iron Man sur de bons rails dans un troisième opus culotté, le voici dirigeant un duo d’acteur déchaînés dans une comédie policière barrée et électrique située dans le Los Angeles de la fin des années 70.
Dans la peau de deux privés on ne peut plus opposés, Russell Crowe et Ryan Gosling s’en donnent à cœur joie et semble beaucoup s’amuser, l’un à mettre des coups, l’autre à les recevoir. Gosling devrait peut-être d’ailleurs se demander s’il n’est pas plus un acteur de comédie tant il est convaincant et irrésistible en détective gauche et poissard. Son duo avec Crowe sonne comme une évidence.
Gags burlesques, humour lapstick poussé au maximum, situations absurdes, The Nice Guys ne fait pas dans la dentelle, mais enthousiasme. Si le scénario n’est pas des plus subtils et qu’il souffre de quelques trous d’air, il en émane une telle énergie que sa bonne humeur est vite contagieuse.
L’emballage étant des plus soignés avec son esthétique année 70 très réussie tant au niveau du sound design que des décors et des costumes, The Nice Guys est peut-être bien ce qu’on a vu de plus cool depuis bien longtemps au cinéma.
Synopsis : Los Angeles. Années 70. Deux détectives privés enquêtent sur le prétendu suicide d’une starlette. Malgré des méthodes pour le moins « originales », leurs investigations vont mettre à jour une conspiration impliquant des personnalités très haut placées…