Ali

Par Crazyduck @Crazy_Critics



Pourquoi voir Ali ?
The Greatest nous a quitté la nuit dernière.
Mohamed Ali s'est éteint à l'âge de 74 ans vendredi soir à Phoenix, en Arizona, à la suite de problèmes respiratoires.
Né sous le nom de Cassius Marcellus Clay, Jr., le 17 janvier 1942 à Louisville dans le Kentucky d’Odessa Clay et de Cassius Marcellus, il est à lui tout seul une légende de la boxe.
Ses premiers pas dans le monde de la boxe sont plutôt surprenants, c'est à Louisville dans le Kentucky que tout commença en octobre 1954, alors âgé de 12 ans
Cassius et un ami se rendaient à vélo au Columbia auditorium qui accueillait la fête la ville de Louisville, ils passèrent l'après midi à manger des pop-corn et autres bonbons donnés gratuitement, mais quand ils voulurent rentrer chez eux le vélo flambant neuf de Cassius n'était plus là.
Il demanda de l'aide à un policier qui se trouvait dans l’auditorium, Joe Martin, Cassius expliqua au policier qu'il allait rosser celui qui lui avait fait ça, Martin qui dirigeait un cour de boxe pour les jeunes du coin, lui dit qu'il faudrait tout d'abord à se battre, c'est donc avec Joe Martin qui s'occupe de son nouveau protégé, 108 combat six gants d'or dans le Kentucky et remporte la médaille d'or des poids mi-lourds aux Jeux olympiques d'été de 1960 à Rome.
Après les Jeux il passe professionnel avec son entraîneur Angelo Dundee, c'est alors qu'il se fera connaitre du monde entier avec un palmarès impressionnant, 61 combats, 56 victoires dont 6 par KO et 5 défaites, ses titres parlent pour lui :
Champion du Monde WBA des lourds, du 25 février 1964 au 19 juin 1964, après sa victoire par KO au 7ème round face à Sonny Liston (USA), Champion du Monde WBC des lourds, du 25 février 1964 au 11 mars 1969, Champion du Monde WBA des lourds, du 6 février 1967 au 29 avril 1967, après sa victoire face à Ernie Terrell (USA), Champion du Monde WBA et WBC des lourds, du 30 octobre 1974 au 15 février 1978, après sa victoire par KO au 8ème round face à George Foreman (USA) et Champion du Monde WBA des lourds, du 15 septembre 1978 au 27 avril 1979, après sa victoire face à Leon Spinks (USA).
Il est également élu boxeur de l'année en 1963, 1972, 1974, 1975 et 1978.
Pour rendre hommage à cette légende de la boxe quoi de mieux qu'un biopic consacré à The Champ.
Réalisé par de Michael Mann, Ali est un biopic très bien documenté, non seulement il retrace la vie du boxeur mais également une multitude de sujets, l'époque ségrégationniste, la guerre et la condition social, sans oublier le sport.
Avec Ali, Michael Mann retourne aux sources, son premier long-métrage Comme un homme libre (The Jericho Mile) traitait d'un exploit sportif, celui de Larry "Rain" Murphy, un prisonnier condamné à la perpétuité qui s'entraîne au mile dans la cour de son pénitencier, il atteint un tel niveau qui est envisagé qu'il intègre l'équipe olympique américaine.
Scénario tiré d'après une histoire de Gregory Allen Howard, c'est Stephen J. Rivele et Christopher Wilkinson qui on réalisés le script du film, à l'origine il contenait plus de 200 pages, il retraçait la vie d'Ali de son enfance à aujourd'hui, Michael Mann et Eric Roth ont effectués une relecture.
Le casting à été compliqué à composer surtout en ce qui concerne le rôle d'Ali, difficile pour un acteur d'incarner à une tel personnalité et tout ce qu'elle représente, c'est probablement pour cette raison que Will Smith a d'abord refusé le rôle, mais c'était sans compter sur Mohamed Ali en personne, The Louisville Lip a convaincu l'acteur d'accepter de jouer son role sur grand écran.
Pour coller le plus possible au personnage, Will Smith a dû prendre près de 20 kilos et a dut entreprendre un programme intensif composé de musculation et de cours de boxe en compagnie de Darrell Foster.
Des efforts qui ont payé puisque Will Smith a vu son interprétation saluée par une nomination à l'Oscar du meilleur acteur ainsi que le Golden Globes du meilleur acteur dans un drame.


Bon voyage à l'homme qui volait comme le papillon et piquait comme l'abeille



«Il (Dieu) m'a donné la maladie de Parkinson pour me montrer que je n'étais qu'un homme comme les autres, que j'avais des faiblesses, comme tout le monde. C'est tout ce que je suis, un homme»
Mohamed Ali