Et de 47... en cérémonie d'ouverture à Cannes, tout de même
L’événement annuel, comme un rituel, un Woody Allen, celui-ci est tout de même son 47ème film. Plongé dans les 30’s, à Hollywood avec une ambiance jazzy, rien de bien neuf sous le soleil. Tout comme il rendait hommage aux illustres intellectuels français dans « Minuit à Paris » ; il rend hommage, ici, à l’âge d’or du cinéma. Mais là où le premier sentait la naphtaline ; celui-ci dépasse la nostalgie rétro pour aller au plus profond des sentiments. Pas son meilleur film des 10 dernières années, mais un énième volume de qualité autour de l’amour, du hasard de la vie et de la mort ; un film qui contribue à faire œuvre d’un travail d’une vie.Rien de bien exceptionnel dans cette histoire d’amour contrariée, mais Woody tient le rythme au travers des relances scénaristiques souvent prévisibles mais toujours délicieuses. Et puis même si çà ronronne, qu’est-ce que c’est fluide. A côté de la comédie romantique de bon goût porté par un casting au charme, Woody tisse une trame de film noir avec une bonne dose d’humour… noir. Les nombreuses saynètes courtes et dynamiques sur le monde des gangsters offrent un côté parodique donnant du rythme et de la légèreté à son film. Il profite de ces deux pistes, la comédie romantique et le film noir, dans son film pour raviver la guéguerre entre New-York et Los Angeles. Avec du côté des Newyorkais l’authenticité et la magouille et du côté des Californiens la superficialité, le paraitre et l’illusion.Un Rv annuel sympa avec un Allen de bon niveau cette année même si le contenu est léger.
Sorti en 2016
Ma note: 13/20
L’événement annuel, comme un rituel, un Woody Allen, celui-ci est tout de même son 47ème film. Plongé dans les 30’s, à Hollywood avec une ambiance jazzy, rien de bien neuf sous le soleil. Tout comme il rendait hommage aux illustres intellectuels français dans « Minuit à Paris » ; il rend hommage, ici, à l’âge d’or du cinéma. Mais là où le premier sentait la naphtaline ; celui-ci dépasse la nostalgie rétro pour aller au plus profond des sentiments. Pas son meilleur film des 10 dernières années, mais un énième volume de qualité autour de l’amour, du hasard de la vie et de la mort ; un film qui contribue à faire œuvre d’un travail d’une vie.Rien de bien exceptionnel dans cette histoire d’amour contrariée, mais Woody tient le rythme au travers des relances scénaristiques souvent prévisibles mais toujours délicieuses. Et puis même si çà ronronne, qu’est-ce que c’est fluide. A côté de la comédie romantique de bon goût porté par un casting au charme, Woody tisse une trame de film noir avec une bonne dose d’humour… noir. Les nombreuses saynètes courtes et dynamiques sur le monde des gangsters offrent un côté parodique donnant du rythme et de la légèreté à son film. Il profite de ces deux pistes, la comédie romantique et le film noir, dans son film pour raviver la guéguerre entre New-York et Los Angeles. Avec du côté des Newyorkais l’authenticité et la magouille et du côté des Californiens la superficialité, le paraitre et l’illusion.Un Rv annuel sympa avec un Allen de bon niveau cette année même si le contenu est léger.
Sorti en 2016
Ma note: 13/20