[CRITIQUE] – La Légende de Baahubali : 1ère Partie ! (2016)

Baahubali

Réalisé par : S.S. Rajamouli

Avec : Prabhas, Rana Daggubati, Anushka Shetty, et Ramya Krishnan

Sortie : 8 juin 2016

Durée: 2h17min

Budget: /

Distributeur :  Aanna Films

Synopsis:

Shivudu, receuilli au berceau par des villageois, grandi au pied d’une immense cascade. Malgré l’interdiction de sa mère, son rêve a toujours été de franchir cette frontière naturelle et d’explorer le monde caché en amont. Une étrange jeune fille lui apparaît un jour et l’invite à la suivre. Shivudu, mesmérisé, parvient enfin à escalader jusqu’au sommet. Ce monde nouveau, qui se découvre alors devant lui, lui réservera bien des surprises.

4/5

La Légende de Baahubali: 1ère Partie  est le film indien le plus cher de l’histoire avec un budget de 40 millions d’euros, ce qui reste loin des 250 000 000 millions d’euros d’Avengers: L’ère d’Ultron. Pour l’instant, Baahubali a réussi à récolter 23 millions d’euros en une semaine de diffusion dans les salles. Pour information, le film n’est pas un film « Bollywood » mais un film « Tollywood« . C’est à dire que celui-ci vient de l’industrie du cinéma en langue telegu qui est propre à la région sud de l’Inde, celle d’Andhra Pradesh.

Baahubali

Le cinéma indien nous offre un moment incroyable de deux heures et demie qu’on ne sent même pas passer. Inconsciemment – ou avec une vraie volonté -, La Légende de Baahubali rentre dans la cour des grands comme étant un véritable blockbuster. Son code unique mêle chant et action dans une épopée fantastique et le tout sur une trame politique. Son réalisateur embarque le spectateur dans une aventure historique mais également dans un monde imaginaire, rempli d’action et de personnages auxquels chacun pourra s’identifier. Il assume également la construction de son film qui n’est pas évidente aux premiers abords, avec un montage surprenant et des effets spéciaux dignes des plus mauvais films mais qui offrent un charme. Musique épique, dialogues secs et quelques fois misogynes, Rajamouli construit un film extraordinaire.

Les personnages sont incroyables et abordés avec facilité. On note dans cette univers, un pouvoir donné aux hommes beaucoup plus important que celui des femmes, c’est sans doute l’époque traitée par le film qui amène à ça.  Prabhas (Baahubali) est un personnage fort, comique, bon et misogyne. Héros de cette chasse au passé, le chemin emprunté par le personnage est d’une basicité déconcertante : celui du bel homme à la recherche de ses origines et qui pour cela doit sauver une princesse. Cette princesse est détenu bien évidemment par celui qui deviendra au fil du temps le rival de Baahubali et qui est tout l’opposé de celui-ci. L’histoire se déroulant sur plusieurs générations, l’évolution des personnages reste la même, comme si l’obligation d’être comme son père était obligatoire à l’époque. Cette histoire est racontée telle une épopée fantastique dans ses débuts, centrée sur la recherche de soi, puis est racontée comme un souvenir à travers une dernière bataille des plus épiques de quarante minutes.

Avec la Légende de Baahubali le talent de Rajamouli se confirme à travers une histoire épique et charmante. Le cinéma indien montre sa puissance

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