A l’heure où d’aucun font mine de te pleurer d’un profond chagrin de crocodile – une sphère bobo bon ton- ou d’autres encore au nom de ton originalité – que tu as perdu si peu de temps après ton pucelage cathodique; Gérard était là à l’ouverture- brandissent des drapeaux de tolérance au grand nom de liberté, liberté chérie. » Putain Canal c’est génial ! »
Las, ton fossoyeur est diablement richissime et n’a cure de ton talent déjà défunt.
Tu es devenu, rapidement, Canal, le grand argentier du cinéma français. Et à ce titre tu t’es crû tout permis ou presque, tentant même d’acheter Hollywood, sous la férule d’un proxénète de passage: le Messier se prenant pour Messie.
Lors, aveuglés parfois, nous avons subi, au cinéma, sur nos écrans qui n’était pas le tien: tes avatars ambitieux, lesquels sous le prétexte fallacieux de travailler en ton sein, se sont vu adouber comme réalisateurs. Michel Muller, Laurent Baffie, Alain Chabat, Edouard Baer, Antoine De Caunes, et quelques autres. Certains ont peut-être du talent mais pas au Cinéma.
Mais Canal + est une chaîne magique qui transforme ses trublions en metteur en scène et ses miss Météo en actrices!
Bolloré finira par tout faire partir en fumée, et les Grand Ducs des nuits agitées et branchées, les Guss’ Canal, se rappelleront, une larme acide au coin de l’œil, avec quel papier ils roulaient leurs pétards, en sortant au petit matin traînant derrière eux la fumée des cendres de leur conquête du Monde, alors qu’ils venaient seulement de réchauffer quelques flammèches de leur égo.