The Door : L'horreur façon indienne

Coucou tout le monde ! Cela faisait un petit moment qu'on n'avait pas parlé de films d’horreur. Ça tombe bien, Alexandre Aja (Horns, La colline a des yeux...) vient de dénicher un tout jeune réalisateur pour nous mettre en scène The Door avec Sarah Wayne Callies (The Walking Dead). Seulement, ce cher Alexandre était déjà producteur de Pyramide qui était tout sauf une réussite, alors que donne ce long-métrage de Johannes Roberts ?
The Door : L'horreur façon indienne
Date de sortie : 1 juin 2016Réalisation : Johannes RobertsGenre : HorreurNationalité : Britannique, indien
Une famille américaine mène une paisible existence en Inde jusqu'à ce qu'un accident tragique prenne la vie de leur jeune fils. La mère, inconsolable, apprend qu'un rituel antique peut lui permettre de lui faire un dernier adieu. Elle voyage alors jusqu'à un ancien temple, où se trouve une porte qui sépare le monde des vivants et celui des morts. Mais quand elle désobéit à l'avertissement sacré de ne jamais ouvrir cette porte, elle bouleverse alors l'équilibre entre les deux mondes.

The Door : L'horreur façon indienne

Sofia Rosinsky


Commençons par la grande force du film, son environnement et sa photographie ! En effet, nous avons droit à un décor assez atypique, l'intrigue se déroulant en Inde, ce qui crée une atmosphère toute particulière. De plus, la photographie est très travaillée, elle nous confine dans une ambiance glauque et angoissante à souhait ! Le scénario quand à lui n’est pas véritablement original, mais une relation assez intéressante se crée entre la mère et son enfant disparu (ça nous rappelle The Boy tout ça). Au passage tout le film est teinté d’une mélancolie assez rare pour être souligné.
Pour finir sur l’horreur en elle-même, il est vrai que le film ne vous fera pas bondir de votre chaise (n’en déplaise à mes voisins de siège), car les rares jumpscares ne sont pas très bien amenés. Le long-métrage pâtit d’un rythme assez mal géré et la fin, bien que poétique, n’est pas vraiment spectaculaire. Le véritable souci étant ces toutes dernières secondes qui apportent une conclusion peu intéressante.
En conclusion, il n’y a pas grand-chose à dire sur The Door si ce n’est que, malgré des soucis propres à beaucoup de film d’horreur récents, le réalisateur propose un cadre, une photographie et une ambiance vraiment intéressante qui vous fera quand même frissonner. Du neuf avec du vieux en fait ! Bref, de quoi vous faire passer un bon moment, tant que vous n’ouvrez pas la porte !
Camille Olive
Note: ★★