Monsieur Sim est quasi invisible, englué dans sa dépression depuis sa séparation d’avec sa femme et sa fille. Il est d’un ennui mortel, les gens le fuit… même son père s’en débarrasse sans trop de ménagement lors d’une visite. Dans la mise en place, son besoin d’exister donne lieu à de belles scènes sur mesure pour un Bacri plus vrai que nature. Pour créer du lien, il fait volontiers les questions et les réponses avec des inconnus qu’il saoule prodigieusement : « vous souvenez vous où vous étiez à la mort de Jean Poperen ? ». La dépression est traitée avec un humour noir.Après cette mise en place agréable autour d’un Bacri dépressif et isolé aux petits oignions s’enchaine un road movie beaucoup plus fade, avec de grosses baisses de rythme et parfois de belles confusions. Michel Leclerc avait frappé fort avec « Le nom des gens » et captivé avec « Les invités de mon père » nous ennuie trop souvent ici. Le road movie symbole du voyage de Sim au fond de lui-même appuyé par une parabole autour d’un marin isolé est mal maitrisé. Leclerc multiplie les pistes, déploie pas toujours le potentiel de certaines et la confusion l’emporte au final. Si on ajoute à çà l’insupportable placement de produit durant tout le film, une vingtaine de marque au bas mot, c’est insupportable.Ressaisi toi Michel ; après un grand film comique humaniste, dans la même veine, le niveau baisse de films en film. Bien déçu.Sorti en 2015 Ma note: 9/20
Monsieur Sim est quasi invisible, englué dans sa dépression depuis sa séparation d’avec sa femme et sa fille. Il est d’un ennui mortel, les gens le fuit… même son père s’en débarrasse sans trop de ménagement lors d’une visite. Dans la mise en place, son besoin d’exister donne lieu à de belles scènes sur mesure pour un Bacri plus vrai que nature. Pour créer du lien, il fait volontiers les questions et les réponses avec des inconnus qu’il saoule prodigieusement : « vous souvenez vous où vous étiez à la mort de Jean Poperen ? ». La dépression est traitée avec un humour noir.Après cette mise en place agréable autour d’un Bacri dépressif et isolé aux petits oignions s’enchaine un road movie beaucoup plus fade, avec de grosses baisses de rythme et parfois de belles confusions. Michel Leclerc avait frappé fort avec « Le nom des gens » et captivé avec « Les invités de mon père » nous ennuie trop souvent ici. Le road movie symbole du voyage de Sim au fond de lui-même appuyé par une parabole autour d’un marin isolé est mal maitrisé. Leclerc multiplie les pistes, déploie pas toujours le potentiel de certaines et la confusion l’emporte au final. Si on ajoute à çà l’insupportable placement de produit durant tout le film, une vingtaine de marque au bas mot, c’est insupportable.Ressaisi toi Michel ; après un grand film comique humaniste, dans la même veine, le niveau baisse de films en film. Bien déçu.Sorti en 2015 Ma note: 9/20