Le BGG - Le Bon Gros Géant, la nouvelle réalisation de Steven Spielberg laisse indifférent

Par Sebd59 @1_oeil

Le BGG - Le Bon Gros Géant (The BFG)

Sortira le 20 juillet 2016

1h57

Aventure - Fantastique

De Steven Spielberg Avec Dany Boon, Mark Rylance, Ruby Barnhill...

Distribué par 

Le Bon Gros Géant ne ressemble pas du tout aux autres habitants du Pays des Géants. Il mesure plus de 7 mètres de haut et possède de grandes oreilles et un odorat très fin. Il n’est pas très malin mais tout à fait adorable, et assez secret. Les géants comme le Buveur de sang et l’Avaleur de chair fraîche, sont deux fois plus grands que lui et aux moins deux fois plus effrayants, et en plus, ils mangent les humains. Le BGG, lui, préfère les schnockombres et la frambouille. À son arrivée au Pays des Géants, la petite Sophie, une enfant précoce de 10 ans qui habite Londres, a d’abord peur de ce mystérieux géant qui l’a emmenée dans sa grotte, mais elle va vite se rendre compte qu’il est très gentil. Comme elle n’a encore jamais vu de géant, elle a beaucoup de questions à lui poser. Le BGG emmène alors Sophie au Pays des Rêves, où il recueille les rêves et les envoie aux enfants. Il va tout apprendre à Sophie sur la magie et le mystère des rêves…

Avant leur rencontre, le BGG et Sophie avaient toujours été livrés à eux-mêmes, chacun dans son monde. C’est pourquoi leur affection l’un pour l’autre ne fait que grandir. Mais la présence de la petite fille au Pays des Géants attire bientôt l’attention des autres géants…
Sophie et le BGG quittent bientôt le Pays des Géants pour aller à Londres voir La Reine et l’avertir du danger que représentent les géants. Mais il leur faut d’abord convaincre la souveraine et sa domestique, Mary que les géants existent bel et bien ! Tous ensemble, ils vont mettre au point un plan pour se débarrasser des méchants géants une bonne fois pour toutes…

Steven Spielberg revient au genre du film familial après avoir enchaîné les biopic et films historiques (Lincoln, Cheval de guerre, Le pont des espions) et alors qu'on l'attendait sur Robopocalypse ou sur enfin le second volet des aventures de Tintin, c'est avec une adaptation du BGG de Roald Dahl qu'il arrive dans les salles.

Film présenté hors compétition à Cannes, les critiques presses étaient restés assez froides après projection, et l'accueil présagé était tout aussi froid. Et pourtant, quand c'est du Spielberg, on s'attend à de la qualité, à un film merveilleux, et finalement on se retrouve en accord avec les critiques presses.

Esthétiquement et visuellement, le film est magnifique et il y a une certaine poésie quand les personnages se retrouvent à côté de l'arbre des rêves. Mais malheureusement, en dehors de cela il n'y a rien autour, le film tourne à vide et ne fait que compenser par des dialogues sans réels intérêts à l'histoire.

L'ambiance dans la salle était froide, et en dehors d'une ou deux scènes, ce n'était pas la fête dans la salle.

On n'est seulement émerveillé que par le passage de l'arbre des rêves ainsi qu'avec le décor très détaillé de la maison du BGG et de son "atelier" où il fabrique les rêves. Cela aurait été encore plus grandiose visuellement parlant, car niveau scénario c'est mort, si la 3D avait été à la hauteur des espérances.

Quelques plans avec une bonne profondeur et quelques minutes sur les dernières scènes, en dehors de cela, la 3D qui aurait pu servir est quasiment inexistante.

Seul réel moment de bonheur dans ce film grâce à l'interprétation de la jeune Ruby Barnhill qui excelle dans le rôle de Sophie et qui arrive à faire passer cette émerveillement qu'à le personnage à l'écran.

Steven Spielberg avait changé ses plans pour finalement réaliser le BGG et revenir au film familial plus qu'au gros blockbuster plein d'action. Adapté Roald Dahl est une bonne idée car on a tous lu au moins un de ses livres mais malheureusement, le BGG est retranscris à l'écran de façon très pauvre. Visuellement, le film est assez exceptionnel principalement la scène de l'arbre des rêves, qui est également une scène très poétique, mais en dehors de ce passage c'est tristement vide. La 3D aurait pu être très utile mais malheureusement, elle est sous exploitée et quasi impossible à percevoir. Seul rayon de soleil dans ce film, l'interprétation de Ruby Barnhill qui est magnifique et permet de faire passer cette émerveillement du personnage de Sophie face au monde des géants.