46ème adaptation du célèbre héros des romans de Edward Rice Bu rroughs (premier en 1912) et dont le cinéma nous a déjà offert de grands films dont les plus belles réussites sont "Tarzan l'homme-singe" (1932) de W.S. Van Dyke et "Tarzan" (1999) de Dsiney, "Greystoke" (1984 ) de Hugh Hudson... On pourrait croire à une production Disney depuis qu'ils ont lancé les remake live de leur collection, et ça ne saurait tarder, mais c'est Warner qui a choisi de laisser les commandes au réalisateur David Yates dont les titres de gloire se résument aux derniers Harry Potter dont le dyptique final George Washington Williams qui ont réellement existé. Le scénario ne s'attaque donc pas aux origines de Tarzan directement et choisi de partir directement à l'aventure. "Harry Potter et les Reliques de la Mort" (2011). Ici pas d'aventure glamour style Johnny Weismuller ou drame réaliste style Christophe Lambert mais le choix assumé d'en faire un film d'aventure et d'action pur jus avec moults effets spéciaux et un rythme assez effrené pour ne pas laisser trop souffler le spectateur. D'abord l'histoire se focalise sur la cité d'Opar au Congo que convoite le gouvernment cupide du roi des Belges... D'ailleurs outre Tarzan et Jane on croise les perosnnages historiques Léon Rom et
Malheureusement le défi n'est pas assumé et assuré jusqu'au bout avec une première partie (25-30mn tout de même) beaucoup trop longue et explicative tandis que les petits falsh-backs nous rappellent ce qu'on sait déjà tous sur les origines de l'homme-singe. Tarzan est incarné par l'acteur Alexander Skarsgard (fils de Stellan Skarsgard dans son vrai premier rôle dans une grande production) qui s'est entrainé 4 mois pour se sculpter un physique à la fois impressionnant et "normal". Jane est interprétée par la sublime Margot Robbie qui explosera le sommets du star system dans quelques semaines avec "Suicide Squad". Tandis que les acteurs qui se sont déjà croisés dans "Django Unchained" (2009) de Tarantino, Christopher Waltz et Samuel L. Jackson qui jouent respectivement les personnages historiques Léon Rom et George Washington Williams. Malgré ce casting rien d'exceptionnel n'en ressort autre que le travail bien fait, Tarzan est joliment mis en valeur, Jane est une sublime femme amoureuse, et le duo Waltz-Jackson jouent leurs personnages trop et très habituels. Le plus gênant toutefois est ce manque de chair et d'exotisme qui nous bouleverse dans certains grands classiques. En effet cette grande aventure de Tarzan en Afrique est plombé par un déluge d'effets numériques à tous les étages même dans les plans les plus anodins. Aucun animal n'est réel dans le film ! La charge du final est en cela trop extravagant. Dans le même genre la scène la plus ridicule est cette escapade en liane pour sauter sur un train avec les lianes les plus longues du monde et un Tarzan en numérique ?!!! Tarzan est ici plus proche de Spiderman que d'un grand singe. Si la plupart des effets spéciaux (par Tim Burke superviseur ayant déjà travaillé avec Yates sur "Harry Potter") sont impressionnants mais en user et en abuser même dans les scènes anodines ou ils devraient être inutiles donne des moments qui frisent le ridicule et/ou la surenchère. On comprend mieux le budget énorme de 180 millions de dollars (en comparaison "Avengers" a coûté 220 millions !). Attendez-vous à la suite (si succès il y a !)... Un "Tarzan" décevant et bancal car il y manque trop de magie et de paramètres plus "terre à terre". On a surtout envie de revoir les classiques...
Critiques De Films
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