Fan de la première heure du très clivant Félix Van Groenigen, voir « Belgica » s’imposait. Moins tire larmes que le très mélo mais techniquement abouti « Alabama Monroe » et plus subtil que le cultissime « La merditude des choses » ; FVG déniche à nouveau des trognes improbables de flamands populaires, mais perd son âme avec un film plus conformiste. A trop gommer ses imperfections, là où certains trouvaient ses films soit touchants soit vulgaires son particularisme a quasi disparu. FVG prouve ici qu’il connaît bien ses classiques ; très vite, ce film fait écho aux grandes fresques autour de truands de certains réalisateurs italo-américains, ce qui est un compliment. La maitrise technique, les qualités de direction d’acteurs et de conteur d’histoire même si c’est au profit d’un récit plutôt convenu sont tout de même bien là.Mettant à nouveau une fratrie au cœur du film (cf « La merditude… »), l’opposition entre l’apparente fragilité du cadet et l’apparente force de l’aîné offre un antagoniste assez binaire unique support dramaturgique d’un scénario linéaire. Portraitistes hors pair des marginaux, il dépeint à nouveau une belle palette de personnages. Scénario léger, son film a tendance à trainer en longueur. Bon film mais trop attendu, quand on voie « Les Ardennes » de Robin Pront on peut se dire que le cinéma flamand se recycle très vite… Attention Félix ne pas te laisser déposer sur place pour cause de frilosité.Sorti en 2016Ma note: 13/20
Fan de la première heure du très clivant Félix Van Groenigen, voir « Belgica » s’imposait. Moins tire larmes que le très mélo mais techniquement abouti « Alabama Monroe » et plus subtil que le cultissime « La merditude des choses » ; FVG déniche à nouveau des trognes improbables de flamands populaires, mais perd son âme avec un film plus conformiste. A trop gommer ses imperfections, là où certains trouvaient ses films soit touchants soit vulgaires son particularisme a quasi disparu. FVG prouve ici qu’il connaît bien ses classiques ; très vite, ce film fait écho aux grandes fresques autour de truands de certains réalisateurs italo-américains, ce qui est un compliment. La maitrise technique, les qualités de direction d’acteurs et de conteur d’histoire même si c’est au profit d’un récit plutôt convenu sont tout de même bien là.Mettant à nouveau une fratrie au cœur du film (cf « La merditude… »), l’opposition entre l’apparente fragilité du cadet et l’apparente force de l’aîné offre un antagoniste assez binaire unique support dramaturgique d’un scénario linéaire. Portraitistes hors pair des marginaux, il dépeint à nouveau une belle palette de personnages. Scénario léger, son film a tendance à trainer en longueur. Bon film mais trop attendu, quand on voie « Les Ardennes » de Robin Pront on peut se dire que le cinéma flamand se recycle très vite… Attention Félix ne pas te laisser déposer sur place pour cause de frilosité.Sorti en 2016Ma note: 13/20