5ème opus de la franchise depuis le premier (2002) et après le n°4 "L'Âge de Glace : la dérive des continents" (2012) les studios BlueSky nous impose une énième suite alors même qu'il y avait une petite baisse de régime au dernier épisode. A la réalisation on trouve Galen T. Chu qui a été superviseur des Effets Spéciaux sur les n°2 et 3 et réalisateur du court métrage "Sid : opération survie" (2008) tandis que Thurmeier était déjà aux commandes depuis "L'Âge de Glace : le temps des dinosaures" (2009). On a un réel plaisir à revoir notre troupe d'amis qui se construisent une famille au fil des aventures, le personnage du Paresseux Sid étant toujours à la recherche du grand amour.

Le film démarre comme d'habitude par un prologue spécial Scrat, l'écureuil étant toujours en quête de son gland. On a bien du mal à plonger dans un univers très et trop science-fiction alors que nous sommes encore en préhistoire mais force est de constater que Scrat reste le maillon fort de la franchise. Car le reste de l'aventure est d'une grande déception. Le scénario est sans surprise, il y a aucune surprise et on a droit aux poncifs éculés sur les enfants qui grandissent et sur le fait de vieillir. Certains personnages perdent du terrain comme le tigre à dent de sabre Diego, tandis que des animaux existent étonnament à la préhistoire (lama ?!) signe que l'innovation est inexistante. On s'ennuie ferme tant les gags sont recyclés pour la grande partie laissant la quasi totalité des meilleures scènes et des rares scènes marrantes à Scrat (70%) et Buck (30%). De surcroît, après le réchauffement climatique, les dinosaures et la dérive des continents ce côté SF dépasse la limite d'une certaine cohérenceLa saga touche à sa faim, il est grand temps semble-t-il...

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