[CRITIQUE] – Independence Day: Resurgence (2016)

Par Pulpmovies @Pulpmovies

Réalisé par : Roland Emmerich


Avec :
Liam Hemsworth, Jeff Goldblum, Bill Pullman, Jessie Usher, Maika Monroe, William Fichtner, Sela Ward et Charlotte Gainsbourg.


Sortie :
 20 Juillet 2016


Durée:
2h01min


Budget:
200 000 000 $


Distributeur :
Twentieth Century Fox France


3D:
Oui Non

Synopsis :

Nous avons toujours su qu’ils reviendraient. La terre est menacée par une catastrophe d’une ampleur inimaginable. Pour la protéger, toutes les nations ont collaboré autour d’un programme de défense colossal exploitant la technologie extraterrestre récupérée. Mais rien ne peut nous préparer à la force de frappe sans précédent des aliens. Seule l’ingéniosité et le courage de quelques hommes et femmes peuvent sauver l’humanité de l’extinction.

3/5

Vingt ans ! Il aura fallu attendre vingt longues années depuis le premier Independence Day en 1996 pour enfin découvrir la suite qui était de base prévue pour 1998….ça fait long. C’est toujours de la main du génie de Roland Emmerich que cette suite tardive débarque en salles (et en 3D) avec le même casting (ou presque puisqu’il manque l’irremplaçable Will Smith) agrémenté d’éléments plus jeunes : Liam Hemsworth vu dans Hunger Games, Maika Monroe dévoilée dans l’excellent It Follows et Jessie Usher qui a fait plusieurs apparition dans diverses séries TV telles que Mentalist, FBI: Portés Disparus ou encre Esprits Criminels. Le succès qu’avait engendré le premier est-il battu ? Malheureusement c’est non (et on s’en doutait un peu) car Roland Emmerich nous offre un spectacle visuel donnant lieu à un film divertissant mais dont le scénario prend très rapidement l’eau.

La magie destructrice que Roland Emmerich nous avait apportée avec Stargate (dont la suite arrive en 2018), Godzilla, Le Jour d’Après ou encore White House Down a disparu ici et cède la place à une apothéose béante, visuellement belle mais sans une réelle âme scénaristique. Dans ses nouvelles recrues, Roland Emmerich fait le mauvais pari d’engager Liam Hemsworth, dont la (contre) performance plombe encore plus le film. On retrouve tout de même des acteurs emblématiques du premier volet tels que Jeff Goldblum (qui sera bientôt à l’affiche de Thor: Ragnarok) ainsi que de Bill Pullman, président des Etats-Unis dans le précédent film qui avait livré l’un des discours les plus mémorables du 7ème art.

Bourré d’explosions, le charme connu il y a 20 ans dans Independence Day n’est plus le même. Plus gros vaisseaux, plus gros extra-terrestres, la surenchère numérique est effectuée ici pour notre plus grand malheur. On y découvre un film sans âme, uniquement mis en place pour divertir. La diversion marche et on prend assez bien son pied si on laisse son cerveau de côté. Histoire sans dessus dessous, délire de guerre interstellaire, tout laisse à croire que Roland Emmerich essaye de surfer sur la vague des gros blockbusters hollywoodiens en plus des reboots et remakes sans créer de l’inédit.

Il y a bel et bien des scènes rendant hommage au premier film (celle du bus scolaire dans le désert qui fait pensée à celle des camping-car ou encore la fameuse scène de la maison blanche (quoi que)) mais rien d’assez époustouflant pour rentrer dans l’histoire.

Roland Emmerich nous livre une triste suite avec Independence Day Resurgence : un film divertissant mais au scénario absent.