Pourquoi voir Le Dernier Combat ?
Aujourd'hui samedi 30 juillet 2006, Jean Reno fête son 68ème anniversaire, l'occasion de revenir sur l'un de ses premiers films.
Avant les succès du Grand Bleu et de Nikita, Luc Besson a commencé très modestement, il commence dans le monde du cinéma en multipliant les postes d'assistant réalisateur, notamment dans Deux Lions au Soleil de Claude Faraldo et Les Bidasses aux grandes manœuvres, s'est d'ailleurs sur le tournage de ce film qu'il fait la connaissance de Jean Reno, Luc Besson fut impressionné par la carrure du comédien,c'est donc tout naturellement qu'il fit appel à Jean Reno pour jouer dans son premier court métrage, L'Avant Dernier en 1981.
Tout juste deux ans après, Luc Besson entre dans la cour des grands avec la réalisation de son premier long métrage, Le Dernier Combat, son long métrage reprend le méme sujet que L'Avant Dernier, mais également les mêmes acteurs, comme dans son court métrage, Luc Besson réunit de nouveau Jean Reno et Pierre Jolivet, pareil pour la musique, fortement impressionné par le travail du compositeur Eric Serra, Luc Besson lui confia la composition de la musique de son court métrage et de son long métrage, et par la suite il deviendra le compositeur attitré de Luc Besson avec des films comme Subway, Le Grand Bleu, Nikita, Léon où encore Le Cinquième Élément.
Pour son premier long métrage point de budget pharaonique ni d'effets spéciaux à gogo, mais un budget très modeste qui au départ était de seulement 600 000 F, le petit budget du film va vite finir par atteindre la somme de 3 289 949 F, ce dépassement a presque faillit couler la société de production de Luc Besson, Les Films du Loup.
Le Dernier Combat fait beaucoup avec pas grand chose, film post-apocalyptique en noir et blanc et quasiment muet, il intrigue fortement le spectateur, Luc Besson y est pour beaucoup, il ne donne aucune indication concernant l'intrigue, on ne sait ni la date à laquelle se déroule l'histoire ni le lieux, on sait que nous somme dans un monde post-apocalyptique mains on ne sait pas depuis combien de temps et surtout quel événement a déclenché la catastrophe, guerre nucléaire, épidémie, catastrophe naturelle où encore les petits homes verts, autant de questions restées sans réponses.
Mais ces questions restées en suspens sont des atouts pour le film, le spectateur peut s’imaginer tous les scénarios possibles et imaginables.
L'histoire du Dernier Combat reste très simple, une volonté qui est plus ou moins normal por un premier long métrage, malgré cela Luc Besson a de très bonnes idées, le noir et blanc qui renforce ce coté aride, les personnages qui ne parlent pas soulève également des questions, ils ne peuvent plus parler ou il ne doivent pas ?
En tous les cas le jeux des acteurs trouve une place dominante, sans dialogues les comédiens doivent transmettent leur pensées, leur sentiments, à travers leur expressions et leurs gestes.
Dans un monde en ruine la justice n'est plus, la loi du plus fort s'applique, les hommes doivent survivre ou bien périr.
Le Dernier Combat est un long-métrage simple mais pas dénué d’intérêt, le manque de moyen a poussé Luc Besson à trouver des idées, les acteurs malgré l'absence de dialogues s'en sortent très bien.
Pour un premier long métrage, Luc Besson réalise un film de science-fiction réussi et qui n'est pas passé inaperçu, puisqu'il a remporté le Prix Spécial du Jury au Festival du Cinéma Fantastique d'Avoriaz en 1983.
Le Dernier Combat pose la première pierre de la riche filmographie de Luc Besson.
Un premier film réussi
Synopsis :
A la suite d'une catastrophe mondiale, l'humanité lutte pour sa survie.
Anecdotes :
Le film a été tourné à Paris, sur la dune du Pyla et dans le désert tunisien.
Le Dernier Combat a remporté le Prix spécial du jury au Festival international du film fantastique d'Avoriaz, le Prix spécial de la critique au Festival international du film fantastique de Bruxelles, meilleur film au Festival international du film de Catalogne, meilleur film au Fantasporto et le Charybde d'argent au Festival du film de Taormine.
Le scénario est signé Luc Besson et Pierre Jolivet
Le film est sorti le 6 avril 1983 en France et le 12 juin 1984 aux Etats-Unis.
Affiches
Pour (re) voir le premier film de Luc Besson en haute définition