SYNOPSIS: Jacques habite une petite ville dont tous les habitants ont été mis sur la paille suite à un licenciement boursier. L'usine a fermé, sa copine est partie et les dettes s'accumulent. Alors quand le bookmaker mafieux du coin, lui propose de tuer sa femme, Jacques accepte volontiers...
Le dernier film du regretté Pascal Chaumeil ( L'Arnacoeur), scénarisé, adapté et dialogué par Michel Blanc d'après le roman de Iain Levinson met en scène Romain Duris et Michel Blanc. C'est une comédie noire qui possède quelques moments d'éclat assez réjouissants mais qui a bien du mal à trouver son ton propre, hésitant trop entre la comédie populaire au sens noble du terme et le film noir, sombre et désenchanté. En résulte un film au rythme arythmique mais qui démontre que Michel Blanc en a toujours sous le pied pour trousser des dialogues de haut vol. Romain Duris est comme à son habitude parfait, entouré de seconds rôles bien écrits et interprétés par d'excellents comédiens ( Gustave Kerven, Alex Lutz, Alice Belaïdi...) Le duo Blanc-Duris fonctionne à merveille et le rythme et l'élégance impulsés par la réalisation de Pascal Chaumeil rendent d'autant plus cruelle sa disparition.
Sortie le 31 août 2016
SYNOPSIS: Un vieil agent immobilier égocentrique voit sa vie chamboulée avec l'irruption de sa petite-fille, dont il ne soupçonnait même pas l'existence. Il décide alors de s'associer à sa voisine pour apprendre à changer et à connaître sa petite-fille...
Quand on a réalisé Quand Harry rencontre Sally, il y a peu de chance que le savoir faire en matière de comédie romantique se soit tari. Alors quand en plus on a à sa disposition deux stradivarius comme Michael Douglas et Diane Keaton, rien que de très normal à ce que Rob Reiner réussisse avec Ainsi va la vie, un film certes un brin désuet mais au charme absolument renversant. Ainsi va la vie est une mécanique de précision, comme seuls les américains savent les concevoir et on marche parce que le cœur et l'âme mis dans la réalisation de cette romcom prévisible et touchante sont indéniables. Certes Ainsi va la vie ne révolutionne rien mais n'a pas pour ambition de le faire et s'il rebutera les cyniques, le ticket Reiner-Douglas-Keaton remporte la mise faisant frémir nos cœurs de midinettes, aidé par une musique au tempo réjouissant.
Sortie le 14 septembre 2016SYNOPSIS: Pour sauver l'homme qu'elle aime de la prison, Mathilde prend sa place en lui permettant de s'évader. Alors que sa survie en milieu carcéral ne dépend que de lui, Mathilde n'en reçoit plus aucune nouvelle. Isolée, soutenue uniquement par son fils, elle répond désormais au numéro d'écrou 383205-B. Mathilde deviendra-t-elle une taularde comme une autre ?
Le film de prison est un archétype au cinéma à propos duquel il est particulièrement ardu d'innover et de s'affranchir des figures imposées. Pourtant Audrey Estrougo livre avec La Taularde une œuvre sans concessions décrivant les arcanes d'une prison pour femmes où les prisonnières n'ont aucune perspective de réinsertion et où les clans et les inimitiés se forment au gré des intérêts. Une prison où la simple dignité humaine manque parfois de pouvoir se faire respecter du fait du manque de moyens de l'administration ce qui en vient à cristalliser plus encore les rancœurs de ces femmes qu'on prive de leur identité. Un état de fait qui permet à Audrey Estrougo de livrer un constat terrible et implacable sans jamais céder ni au sensationnalisme, ni au voyeurisme. Porté par une Sophie Marceau proprement exceptionnelle, La Taularde permet à la comédienne de livrer l'une de ses performances les plus habitées où elle se libère des artifices de l'apparence pour se révéler telle qu'en elle même. Entourée de Suzanne Clément, Anne Le Ny ou Alice Belaïdi, La taularde est brûlant de vérité et de justesse.
Sortie le 14 septembre 2016
Catégories : Critiques Cinéma
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