Et un dernier pour la route...
Un père et son fils, tous deux agriculteurs, se rapprochent lors d’une route des vins mémorable à travers tous les vignobles français… tout çà sous la protection de cupidon.Kervern et Delépine livre ici leurs 7èmeopus en conservant les mêmes recettes qui ont fait leurs grands succès. Ils font toujours autant l’éloge de la France d’en bas ; condamnent les dérives de nos sociétés modernes (ubérisation, robotique, précarisation pro des jeunes, rencontres virtuelles,…) ; montrent la décomposition économique et culturelle du pays. Tout cela avec un regard grolandais, donc on n’aime ou on n’aime pas. Personnellement, j’apprécie. Le hic par contre… c’est que le film manque d’unité et le road movie ne devient au fil du film qu’une série de saynètes malgré tout souvent drôles et toujours cocasses digne du journal de Jules Edouard Moustic. Le scénario est donc un peu faible et pas digne de l’autre road movie grolandais qu’était « Mammuth » où était déjà présent le monstrueux Depardieu. Car question casting, le film frappe fort avec sa triplette magique (Depardieu/Poolvorde/Lacoste) et son renfort de seconds rôles de choix. Cependant et pour être redondant, ces seconds rôles ne sont que sous utilisés, juste là pour animer une séquence. Pas de profondeur sur les seconds rôles ; le problème est que l’on retrouve des personnages à l’état d’ébauche aussi sur le trio tête d’affiche. Visuellement aussi Kervern/Delépine quitte leur image crad’, leurs formats improbables et leur musique dézinguée au profit d’une esthétique conformiste et proprette… Dommage, l’identité visuelle apportait un plus à « Mammuth ». Cependant la poésie absurde et décalée souffle malgré tout un air frais dans une comédie française trop souvent très conventionnelle.A voir par les adeptes grolandais.
Sorti en 2016
Ma note: 10/20
Un père et son fils, tous deux agriculteurs, se rapprochent lors d’une route des vins mémorable à travers tous les vignobles français… tout çà sous la protection de cupidon.Kervern et Delépine livre ici leurs 7èmeopus en conservant les mêmes recettes qui ont fait leurs grands succès. Ils font toujours autant l’éloge de la France d’en bas ; condamnent les dérives de nos sociétés modernes (ubérisation, robotique, précarisation pro des jeunes, rencontres virtuelles,…) ; montrent la décomposition économique et culturelle du pays. Tout cela avec un regard grolandais, donc on n’aime ou on n’aime pas. Personnellement, j’apprécie. Le hic par contre… c’est que le film manque d’unité et le road movie ne devient au fil du film qu’une série de saynètes malgré tout souvent drôles et toujours cocasses digne du journal de Jules Edouard Moustic. Le scénario est donc un peu faible et pas digne de l’autre road movie grolandais qu’était « Mammuth » où était déjà présent le monstrueux Depardieu. Car question casting, le film frappe fort avec sa triplette magique (Depardieu/Poolvorde/Lacoste) et son renfort de seconds rôles de choix. Cependant et pour être redondant, ces seconds rôles ne sont que sous utilisés, juste là pour animer une séquence. Pas de profondeur sur les seconds rôles ; le problème est que l’on retrouve des personnages à l’état d’ébauche aussi sur le trio tête d’affiche. Visuellement aussi Kervern/Delépine quitte leur image crad’, leurs formats improbables et leur musique dézinguée au profit d’une esthétique conformiste et proprette… Dommage, l’identité visuelle apportait un plus à « Mammuth ». Cependant la poésie absurde et décalée souffle malgré tout un air frais dans une comédie française trop souvent très conventionnelle.A voir par les adeptes grolandais.
Sorti en 2016
Ma note: 10/20